
Pr Adama Issaka Guindo, directeur général de l’Iota
La structure a tenu, mardi dernier dans ses propres installations, la 32è session de son conseil d’administration. La rencontre était présidée par le président du conseil d’administration, Lassana Sylvestre Diarra, en présence du directeur général de l’Iota, Pr Adama Issaka Guindo. Les administrateurs ont passé au peigne fin les différents documents soumis à leur approbation avant de les adopter. Il s’agit du procès-verbal (PV) et des recommandations de la précédente session, du rapport médico-technique et financier, du projet de budget de l’exercice entamé. Les administrateurs ont aussi opiné sur les rapports annuels de performance 2024 et 2025, ainsi que le projet de pharmacie hospitalière.
Il ressort des données fournies par l’administration hospitalière que l’Iota a été particulièrement actif en 2024, en dépit de la rude conjoncture qui a plombé les ailes à pas mal d’entreprises ou services publics et privés. Il a entamé l’exercice en cours sur les mêmes bases avec la tenue en janvier dernier de sa 7è journée scientifique sur un thème de brûlante actualité : «Les tumeurs oculaires». Les administrateurs ont apprécié les différents efforts accomplis et requis la consolidation des acquis, mais surtout de garder le cap de ces dernières années où le management de l’ancien directeur général, Ousmane Attaher Dicko, avait valu de grands progrès à l’établissement. L’actuel directeur qui formait un formidable duo avec son prédécesseur (il était adjoint) s’inscrit dans la même dynamique pour apporter une plus-value.
Le président du conseil d’administration a souligné la vitalité et les efforts soutenus de la direction et du personnel qui contribueront à l’atteinte des objectifs de l’Iota. Lassana Sylvestre Diarra a saisi l’opportunité pour témoigner sa gratitude à la tutelle et particulièrement à la ministre chargée de la Santé, le Colonel Assa Badiallo Touré, pour son accompagnement constant.Par ailleurs, le président du conseil a invité certains services ou unités de l’établissement à améliorer leurs indicateurs. Il s’agit par exemple de la lunetterie avec la vente de verres corrigés qui a connu une régression de 20% en 2024, de la chirurgie mineure où on a enregistré aussi une baisse de 9% sur la même période. L’électrophysiologie a également connu une régression de 35%.
De son côté, le directeur de l’Iota a rappelé l’esprit d’équipe qui a prévalu jusque-là au sein de l’Institut et invité ses collaborateurs à transcender les considérations personnelles et à s’accorder sur l’essentiel. «Porter une lourde charge de directeur, de surcroît dans un contexte national et international à la fois difficile et multiforme, constitue un vrai challenge. Au-delà, les réalisations majeures notées à ce jour suscitent optimisme et incitent à la persévérance des actions en cours», a relevé Pr Adama Issaka Guindo.
L’Iota est un maillon de la prise en charge des Violences basées sur le genre (BVG). «Face à l’aggravation des cas de violence conjugale et de criminalité juvénile, il est important de faire appel à nos capacités cognitives afin d’apporter notre expertise aux réquisitions qui nous sont adressées par la police, la gendarmerie et la justice», a déclaré le boss de l’Iota. Et de dire qu’il s’agit d’assurer une bonne prise en charge des urgences résultant, ces derniers temps, de l’ampleur de ces deux phénomènes à déplorer et qui contredisent nos valeurs sociétales.
Rappelons que pour l’exercice entamé, le projet de budget est estimé en recettes et en dépenses à un peu plus de 2,99 milliards de Fcfa contre un peu plus de 2,75 milliards de Fcfa l’année dernière, soit une augmentation de 8,59%.
Brehima DOUMBIA
L’entreprise de sécurité sociale répond promptement aux exigences de paiement des pensions. La Caisse déploie aussi des efforts de modernisation qui ont été appréciés par les administrateurs.
Une journée scientifique sur des préoccupations de santé publique comme les tumeurs oculaires est un laboratoire d’excellence, autrement dit un programme destiné à encourager et à approfondir la recherche sur ces pathologies. C’est aussi un espace de discussions sur les aspects scientifiqu.
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L’on reprendrait à la volée l’expression, avec le sens de la formule, «pisser dans un violon» si on devait s’en tenir à un simple check-up des faiblesses (notamment les insuffisances en termes d’infrastructures, de ressources humaines et financières voire de perspectives) et à faire d.
Le chroniqueur et écrivain français, Eric Zemmour, reprenant à son compte une réflexion philosophique de son compatriote, l’économiste et démographe Alfred Sauvy, explique ceci : «Les chiffres, ce sont des petits êtres fragiles..