
Remise de trophées de reconnaissance à certains artistes dont Fatoumata Koné dite Babani
Le 21 juin de chaque année consacre cette Journée, couplée cette année à une initiative d’actions sociales et de promotion culturelle du Bumda.
Sa célébration vise, selon les initiateurs, à montrer l’importance de la musique dans le développement, mais aussi à asseoir une culture du droit d’auteur au Mali par le biais d’actions de solidarité et de promotion culturelle.
C’est ainsi que la cérémonie a été marquée par la remise de vivres (moutons, sacs de riz et bidons d’huile) à des hommes et femmes de culture ayant contribué au rayonnement de la musique malienne. L’événement était présidé par le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly Guindo. C’était en présence de la directrice générale du Bumda, Mme Diallo Aïda Koné. Celle-ci a souligné que ce geste hautement symbolique vise à permettre aux bénéficiaires de faire face aux exigences de la fête de Tabaski. Selon elle, pour donner une nouvelle dynamique à la continuité du volet œuvres sociales de son service, Mme Koné a saisi l’opportunité de la Journée mondiale de la musique pour organiser des actions sociales et de promotion culturelle, conformément aux recommandations du conseil d’administration.
Le ministre Andogoly Guindo a salué cette initiative des responsables du Bumda. Il a rappelé que la cérémonie avait une double signification, à savoir la célébration de la Journée mondiale de la musique et la réalisation d’une œuvre sociale qui représente «l’une des grandes valeurs sociétales de notre pays, c’est-à -dire l’amour du prochain, l’entraide et la fraternité». Il a donné des trophées de reconnaissance à certains artistes, notamment Toumani Filifing Diabaté, Oumou Sangaré et Fatoumata Koné dite Babani, entre autres.
Il y a eu aussi une solidarité agissante en faveur d’autres artistes comme N’Gou Bagayoko, Moussa Traoré dit Djouroukeleni, Adama Namakoro Fomba et d’autres avec des moutons, du riz et de l’huile pour leur constance dans l’effort, pour l’authenticité dans la créativité et les multiples services rendus à la Nation malienne à travers les arts et la culture. Pouvait-on imaginer la Journée mondiale de la musique sans une prestation des artistes ? Personne n’aurait parié le moindre sou sur la question. Les artistes comme Malamine Bagayoko dit Malakey, Souaibou Cissé dit Annane Sy et Djeneba Seck ont émerveillé le grand public. La fête a été tout simplement belle.
Andogoly Guindo a rappelé que la Biennale artistique et culturelle débutera le 6 juillet prochain à Mopti. «Cette biennale était tombée dans une prostration profonde, depuis de longues années, une hibernation avait amené certains à croire qu’elle ne se réveillerait plus. D’autres, avaient déjà proclamé sa mort définitive. Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a décidé que la Biennale artistique et culturelle ne va pas mourir», a dit le ministre Guindo. Il a indiqué que ce rendez-vous culturel initié par l’État a débuté en 1963 et rassemble le peuple à travers la jeunesse.
Le Bumda est un établissement public à caractère professionnel, doté de la personnalité juridique et de l’autonomie de gestion et financière. Il a été créé par l’ordonnance numéro 78-40/CMLN du 27 novembre 1978 et investi d’un mandat général de représentation en vertu duquel il procède à l’administration des droits des auteurs et de leurs ayants droit. À ce titre, il perçoit les redevances de droit d’auteur et des droits voisins résultant de l’exploitation des œuvres par les usagers et les répartit entre les bénéficiaires.
Sinè TRAORE
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