
Youssouf Bathily, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali
Six mois durant, l’économie
malienne, déjà fragilisée par la situation sanitaire et sécuritaire, a été
soumise à l’épreuve de l’embargo de la Communauté économique des états de
l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Les sanctions économiques et financières imposées
à notre pays par l’Organisation sous-régionale ont été durement ressenties dans
tous les domaines d’activités, particulièrement celui du secteur privé. C’est
donc avec joie que nos opérateurs économiques ont appris la levée de ces
sanctions, à l’issue du sommet qui a réuni dimanche dernier les dirigeants
ouest-africains dans la capitale ghanéenne.
«La levée des sanctions est
une bonne chose pour tous les Maliens, en particulier nous les acteurs du
secteur privé», commente Youssouf Bathily, président de la Chambre de commerce
et d’Industrie du Mali (CCIM). Selon lui, ces restrictions économiques et
financières ont «lourdement impacté l’économie de notre pays». L’un des effets
pervers a été l’augmentation du prix de certains produits. Mais chose
remarquable qu’il convient de souligner : le secteur privé, soutenu par le
gouvernement, a fait preuve de résilience. Permettant ainsi l’approvisionnement
correct du marché en denrées de première nécessité. «Il n’y a pas eu de pénurie
des produits de première nécessité sur le marché, grâce aux efforts du
gouvernement et des operateurs économiques», confirme Youssouf Bathily.
La fin des sanctions indique le rétablissement des bons rapports commerciaux que notre pays entretenait avec les autres membres de la Communauté. Ce qui, selon le patron de la CCIM, contribuera à la baisse des prix des produits concernés par l’embargo, tels que le ciment.
«Cependant, ce n’est pas le
cas pour les produits comme le blé,
l’engrais ou encore les produits pétroliers dont la hausse est liée à une crise
d’ordre mondial», précise Youssouf Batilly.
Mamadou Niangadou de la Société
de distributions industrielles au Mali (Sodima sarl) estime également que la
levée des sanctions économiques et financières est un ouf de soulagement pour
les opérateurs économiques. «Nous ne pouvons que nous réjouir de cette décision,
parce que cet embargo a beaucoup impacté nos activités», confie le responsable.
Tous les commerçants du Grand marché de Bamako que nous avons interrogés hier n’ont pas non plus caché leur sentiment. Avec la levée des sanctions, les uns et les autres se disent pressés de renouveler leurs stocks de marchandises via les ports de Dakar et d’Abidjan. Ceux dont les conteneurs étaient bloqués dans ces deux ports, s’affairaient à les transporter au Mali dans un bref délai. Comme on pouvait le constater, le stress qui avait gagné les commerçants du Grand marché ces derniers temps, commence à se dissiper et laisser place à des opportunités pour la bonne marche des affaires.
Babba COULIBALY
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
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