La cérémonie d’ouverture de la 1ère session de son comité de pilotage, ténue hier au Centre de formation des collectivités territoriales (CFCT), sis à Kati
Pour un
financement global de 28,5 milliards de Fcfa pour la période 2025-2029, cette
phase initiale du Programme couvre 30 communes dans les Régions de Ségou,
Mopti, Tombouctou, San, Douentza et Bandiagara. Il pourrait s’étendre par la
suite à toutes les communes du pays. Et vise à renforcer la décentralisation
territoriale en vue de réduire la pauvreté, à travers l’amélioration de l’offre
de services sociaux de base, l’atténuation des effets du changement climatique
et le renforcement des capacités de résilience des acteurs locaux face aux
crises et catastrophes.
La
cérémonie d’ouverture de la 1ère session de son comité de pilotage, ténue hier
au Centre de formation des collectivités territoriales (CFCT), sis à Kati,
était présidée par le secrétaire général du ministère de l’Administration
territoriale et de la Décentralisation, Adama Cissouma. C’était en présence du
représentant de l’Unicef au Mali, Pierre Ngom, du directeur général des
collectivités territoriales, Abdrahmane Cissé, des gouverneurs et élus locaux
des régions bénéficiaires.
Au cours de la session, il s’agira pour les administrateurs d’examiner et valider le document du Programme et son plan d’actions budgétisé, prenant en compte les activités de démarrage du programme, en ce qui concerne le 4è trimestre 2024 et les activités des exercices 2025 et 2026.
Le
secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale et de la
Décentralisation a d’office rappelé que notre pays figure parmi les 197 États
qui ont ratifié la convention internationale sur les droits des enfants,
s’engageant ainsi à s’investir pour leur garantir une vie pleine, saine, sûre
et heureuse.
C’est dans
cette dynamique que le Mali, malgré un contexte économique et sécuritaire
difficile, entreprend des initiatives concourant à la mise en œuvre de ses
engagements, comme en témoigne le présent programme, a expliqué Adama Cissouma.
En outre, il dira que le Programme est un cadre fédérateur des interventions de
l’État et des partenaires techniques et financiers (PTF). Il se fixe comme
objectifs de renforcer la coordination entre les différents secteurs et
programmes gouvernementaux et d’accompagner les communes bénéficiaires à
assurer de manière effective la maîtrise d’ouvrage communale, a explique Adama
Cissouma. À ce titre, il permettra également de renforcer les capacités des
acteurs locaux notamment les élus communaux, les organisations communautaires
de base et les populations.
Pour sa
part, le représentant de l’Unicef s’est réjoui qu’au cours des dernières
années, le gouvernement s’est résolument engagé á renforcer la gouvernance
locale, à améliorer le bien-être social et économique des populations et à
jeter ainsi, les bases de la transformation structurelle des territoires. Cela,
selon lui, avec l’adoption du nouveau Code des collectivités territoriales qui
consacre le transfert de 21 compétences aux collectivités territoriales. Dans
ce cadre, soutient-il, le «Programme communes amies des enfants» devient
un instrument majeur pour la mise en œuvre de cet engagement.
Pour Pierre Ngom, ce programme prend appui sur les politiques publiques en vue de concrétiser, de façon coordonnée et articulée, l’engagement du gouvernement pour l’accès durable des populations aux services sociaux de base et aux services publics de qualité.
Aboubacar TRAORE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.