L’abondance de ces denrées sur le marché saute à l’œil
Les prix des céréales sèches connaissent une baisse significative sur les marchés de la capitale. Cette tendance est attribuée au démarrage des activités de récoltes dans les principales zones de production du pays. Sur les marchés visités, les commerçants grossistes et détaillants constatent un réapprovisionnement massif en riz, mil, sorgho, maïs etc.
Ce lundi 8 décembre, à l’Auto-gare communément appelé «Niono place», à Niaréla, Seydou Boré, grossiste et détaillant de céréales depuis plusieurs années, explique qu’avant l’arrivée des nouvelles récoltes, les prix avaient fortement augmenté.
Par exemple, le sac de 100 kg de mil est vendu à 20.000 Fcfa contre 22.500 Fcfa avant, soit 200.000 Fcfa la tonne. Le sac de 100 kg de riz Gamiyaka, cédé auparavant à 45.000 Fcfa, se négocie désormais autour de 40.000 Fcfa. Tandis que la tonne de riz parfumé varie entre 400.000 et 425.000 Fcfa. Les céréales de Seydou Boré proviennent principalement de Dioro, dans la Région de Ségou.
Le commerçant précise qu’à la fin de l’hivernage, le mil avait commencé à baisser, passant de 21.500 à 20.000 Fcfa les 100 kg, avant de descendre jusqu’à 14.000 Fcfa après les récoltes. Le riz, lui, a connu des fluctuations durant la contre-saison, oscillant entre 42.500 et 45.000 Fcfa.
L’arrivée des nouvelles récoltes a permis de réapprovisionner le marché et de stabiliser les prix. Le prix le plus bas observé cette année pour le riz a été de 30.000 Fcfa les 100 kg. «Malgré la fin des récoltes, les prix des céréales n’ont pas encore connu de forte hausse», note-t-il.
Botchié, de son vrai nom Abdoulaye Dembélé, vendeur de céréales depuis 25 ans à Niono place, confirme que l’abondance entraîne naturellement la baisse des prix, tandis que la rareté les fait grimper. Selon lui, les céréales deviennent plus visibles à la fin de l’hivernage, alors qu’elles se font rares en début de saison. Ce qui provoque, selon le commerçant, des variations constantes des prix et des marges. Ces fluctuations s’expliquent également par la suspension des activités de certains commerçants, les difficultés d’accès aux transports et aux lieux de vente, ainsi que par le manque d’infrastructures de stockage.
En cette période post-pluvieuse, les céréales sont abondantes, mais les prix restent régulés par la dynamique du marché, causant parfois pertes ou profits. Actuellement, un sac de riz parfumé se vend entre 40.000 et 42.000 Fcfa et le sac de mil autour de 20.000 Fcfa, principalement en provenance de la Région de Koutiala. De son côté, Stéphane Traoré, vendeur de haricot en gros, propose le sac de 50 kg de haricot malien à 25.000 Fcfa, avec une réduction de 1.000 Fcfa à partir de dix sacs achetés. Ses marchandises viennent de Bla, Koutiala, du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire. Il explique que, contrairement aux produits importés, le haricot malien arrive rapidement sur le marché mais se conserve mal (2 à 3 mois) faute de traitements à la semence. Cette année, la qualité s’est améliorée grâce à l’usage d’engrais, rendant le haricot local plus abondant durant la récolte et les trois mois suivants.
Les haricots du Burkina et de la Côte d’Ivoire restent disponibles toute l’année et se vendent en moyenne 2.000 Fcfa plus cher que le produit malien. Stéphane indique également que le riz Gamiyaka se vend entre 21.500 et 22.500 Fcfa les 50 kg, le super riz parfumé de meilleure qualité atteint 50.000 Fcfa le sac de 100kg, tandis que les riz importés comme le Malowousso tournent autour de 55.000 Fcfa. Le fonio de qualité, provenant du Mali et de la Guinée, varie entre 57.500 et 60.000 Fcfa, voire plus.
Dans les marchés détaillants, comme chez Sidiki Barry au marché de Sénou, le haricot se vend entre 700 et 900 Fcfa le kilo, le mil à 700 Fcfa, le riz simple à 500 Fcfa, le riz parfumé à 600 Fcfa et le maïs à 350 Fcfa. À Kalaban-Coro, selon Boubacar Fané, le haricot est à 600 Fcfa le kilo, le maïs à 300 Fcfa, le fonio à 700 Fcfa, le riz simple à 500 Fcfa, le riz parfumé à 600 Fcfa, le mil à 350 Fcfa, le riz précuit à 500 Fcfa, le haricot gros à 900 Fcfa, le riz faïda à 550 Fcfa et le sorgho à 200 Fcfa, contre 275 Fcfa, il y a quelques mois.
Mahawa DEMBÉLÉ
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