Une localité située à environs de 35 km de la ville de Ségou. Dans sa tenue officielle kaki, symbole de l’autorité de l’État, elle force l’admiration et donne une image plus valorisante de la femme au-delà des préjugés et des stéréotypes. En sa qualité de représentante de l’État dans cet arrondissement, Mme Diakité Aminata Bérété veille au respect des orientations de la politique économique et sociale du gouvernement dans la circonscription administrative.
«Je reçois du préfet les instructions et les délégations nécessaires. Le sous-préfet est responsable de la réalisation des objectifs nationaux de développement assignés aux services de l’État dans la circonscription. Il s’assure de la conformité des décisions qu’il prend avec les orientations définies et rend compte au préfet», explique la quadragénaire.
Née à Boron (Banamba), celle qui fut précédemment sous-préfet de l’arrondissement de Morobala, détient une maîtrise obtenue à l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJB). C’est en 2005 qu’elle fait son entrée dans la fonction publique de l’État et fut mise à la disposition de la Direction nationale de l’intérieur (DNI), actuelle Direction générale de l’administration du territoire (DGAT).
Dans l’arrondissement de Boussin, Mme Diakité use d’un talent hors pair pour faire face aux enjeux du moment. «L’enjeu sécuritaire est le premier défi à relever car sans paix aucun développement ne serait possible. Je crois que l’État fait tout son possible pour juguler ce goulot d’étranglement. L’autre enjeu majeur demeure la tenue des élections libres, transparentes et inclusives», dit-elle.
Mme Diakité Aminata Bérété reste convaincue que la place des femmes dans la haute fonction publique a évolué ces dernières années. Cela conformément à la vision de la loi n°052. La maman de 7 enfants consent d’énormes sacrifices pour pouvoir concilier vie professionnelle et vie de foyer. «Ce n’est pas de la sinécure quand on laisse mari et enfants derrière soi pour accomplir une mission régalienne : le commandement. C’est un choix délibéré pris de concert avec le conjoint pour accomplir cette tâche», confie la sous-préfète, ajoutant que l’homme et la femme sont complémentaires.
Aminata Dindi SISSOKO / AMAP - Ségou
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.