Mossadeck Bally : « La crise oblige les investisseurs à l’attentisme»

Dans cette interview exclusive qu’il nous a accordée, Mossadeck Bally, président du Conseil national du patronat du Mali (CNPM), dévoile la vision de son équipe. Il évoque également les conditions pour une relance économique rapide, le rôle des différents acteurs, les efforts du gouvernement dans le secteur et la résilience du peuple malien

Publié mercredi 05 juillet 2023 à 05:42
Mossadeck Bally : « La crise oblige les investisseurs à l’attentisme»

L’Essor : Comment se porte aujourd’hui le monde des affaires ?
Mossadeck Bally : Le monde des affaires est dans l’expectative. On ressent une sorte d’attentisme. Notre pays traverse une crise très profonde qui est à la fois sécuritaire, institutionnelle, sanitaire et internationale avec la guerre. Tout ceci fait que l’économie est très éprouvée même si elle montre des signes de résilience. Le Fonds monétaire international (FMI) l’a mentionné dans le rapport de sa dernière mission récente. Donc, nous avons une économie résiliente mais à la croisée des chemins.
Le monde des affaires et des investisseurs est dans cet attentisme. Ils attendent d’avoir un peu de visibilité pour reprendre leurs projets d’investissements. C’est ce qui caractérise aujourd’hui le monde des affaires au Mali.


L’Essor : Quelle analyse faites-vous de la crise économique du pays ? Et quels sont les enseignements à en tirer ?
Mossadeck Bally: C’est une crise profonde. Quand un pays est installé dans une crise depuis plus d’une décennie, forcément cela joue sur l’économie. Et lorsque l’économie est impactée, ça joue sur la population parce que ce sont des emplois qui ne sont pas créés. Il y a des entreprises qui ont dû fermer suite à cette longue crise, certaines à cause de la pandémie, d’autres ont été obligées de se restructurer.
Tout ceci montre que notre économie, malgré sa résilience, souffre. Les priorités du pays sont d’ordre sécuritaire. L’État investit énormément dans la sécurité, ce que nous comprenons parce que nous sommes en guerre contre le terrorisme. Il y a un effort à faire pour reconstruire l’appareil sécuritaire, ce qui fait qu’il n’y a pas d’investissements dans les autres domaines. Et quand il n’y a pas d’investissements ça veut dire que la commande publique diminue considérablement et les entreprises en pâtissent. Celles qui arrivent à travailler, vu que les efforts financiers sont  faits sur l’appareil sécuritaire, ne sont payées à temps.


Les enseignements qu’on peut tirer de cette longue crise c’est que, dans un pays où il n’y a pas de sécurité et de stabilité institutionnelle, c’est difficile dans ce pays d’attirer des investissements. Donc, ce pays restera toujours un pays où on fait du court terme. On fait essentiellement de l’importation et de la distribution. Et pour tous les investissements d’envergure, structurants, on a tendance à les laisser en attendant de voir la crise passée. Mais nous avons tiré d’autres enseignements; à savoir que nous avons une économie qui est résiliente,  des chefs d’entreprises performants, patriotes qui ont fait en sorte que la machine continue à tourner malgré l’embargo que la Cedeao et l’Uemoa nous ont imposé. Les chefs d’entreprises maliennes sont vraiment à la hauteur. Ils se sont battus pour que les marchés restent ravitaillés,  pour que les impôts soient payés pour faire fonctionner l’État. Imaginez-vous, depuis presque trois ans l’État n’a plus d’appuis budgétaires. Ce sont les impôts payés par les contribuables et les entrepreneurs qui permettent de soutenir l’État. Voilà les grands enseignements que nous avons tirés mais il faudrait éviter de rester longtemps dans toute crise.    


L’Essor : La relance économique demeure un objectif. Pensez-vous que toutes les parties (secteur privé,  État et partenaires) jouent véritablement leur rôle ?
Mossadeck Bally : Je dois avouer que chacun fait de son mieux. L’État fait de son mieux avec les priorités qui sont les siennes, essentiellement rebâtir l’appareil sécuritaire, puisque nous sommes en guerre. Le secteur privé a largement joué sa partition. N’eut été le secteur privé malien, je pense qu’on aurait eu un pays qui serait dans des difficultés énormes. Le secteur privé a affronté l’embargo,  la crise sanitaire, l’insécurité pour permettre au pays de continuer de tourner. On ne peut parler de relance économique que lorsque nous aurons la sécurité et la stabilité institutionnelle.
Aujourd’hui, le CNPM joue son rôle en temps qu’interlocuteur privilégié de l’État, qui nous écoute. Le dialogue public privé est en train de s’améliorer parce que le rôle du CNPM, c’est de faire en sorte que le dialogue public-privé soit de haute qualité et constant. Ce dialogue qui avait été rompu à un moment donné avec la crise que nous avons connu de 2020 à 2022, a été rétabli par le nouveau bureau. Donc, les acteurs jouent leurs rôles avec les moyens dont ils disposent.   

L’Essor : En tant qu’entrepreneur expérimenté, quels sont les arguments à mettre en avant pour remettre en confiance les investisseurs?
Mossadeck Bally : La psychologie est très importante chez un investisseur. Il s’assure qu’il investit dans un environnement sécurisé où il y a la visibilité institutionnelle et à partir de là, il regarde la rentabilité et la faisabilité de son projet et voir s’il peut disposer de tous les facteurs de production dans ce pays. Cette psychologie vient essentiellement de l’État de ce pays. Et nous, pour assurer et rassurer les investisseurs, il nous faut vraiment un État régalien, visionneur, stratège, neutre, arbitre qui respecte et fait respecter les lois, les règlements à tous les acteurs de l’économie.
Ces qualités doivent être une réalité visible au niveau de l’administration publique pour attirer les investisseurs nationaux et étrangers. Il faudrait que l’on sache quel genre d’État nous voulons et dont nous avons besoin pour valoriser ce formidable potentiel économique que nous avons mais que nous n’arrivons pas à exploiter en 62 ans d’indépendance. C’est possible mais ça ne peut se faire que le jour où on aurait les qualités endogènes citées ci-haut.


L’Essor : La transformation structurelle de notre économie reste un défi majeur qui peine à voir le jour.  Quelle est la vision du Patronat en la matière?
Mossadeck Bally: L’économie du Mali est une économie extravertie. C’est-à-dire une économie qui est essentiellement tournée sur l’importation et la distribution. Nous sommes un pays qui ne produit quasiment rien de tous ce que nous consommons. Par exemple, nous avons des produits agricoles que nous ne transformons pas, tout en continuant d’importer la grande majorité de nos besoins alimentaires.
Or la seule et unique façon de développer un pays, c’est de créer de la valeur ajoutée, de créer des emplois et de payer des impôts. Dès que le nouveau bureau du CNPM s’est installé après les élections patronales de fin d’année 2022, nous avons décidé de travailler pendant notre mandature de cinq ans sur cinq axes stratégiques. Le premier axe, c’est l’énergie. Pour qu’une économie ne soit pas une économie d’importation et de consommation mais une économie qui transforme et qui exporte, il faut de l’énergie. Or, notre pays n’a pas de l’énergie.


Vous voyez la période dans laquelle nous sommes. Nous avons moins de 700 megawatts installés dans tout le pays. Donc, il nous faut de l’énergie en abondance et si possible de l’énergie renouvelable pour protéger l’environnement et à des coûts abordables.
Il nous faut des ressources humaines pour transformer structurellement notre économie. Pour produire, il faut former les jeunes. Aujourd’hui, on constate que les jeunes n’ont pas une formation adéquate. La formation dans nos écoles est généraliste et pas assez axée sur la formation technique et professionnelle, scientifique.
Il nous faut des infrastructures. Nous sommes un pays enclavé avec 8.000 km de frontières. Il nous faut des routes pour que tout notre commerce ne transite pas par uniquement un port en haut de 70%, des ponts, des zones industrielles et économiques spécialisées. Ça, on n’a pas. On l’a vu pendant l’embargo.
Il nous faut une fiscalité juste. Beaucoup d’investisseurs sont découragés par la fiscalité concentrée sur un petit nombre d’entreprises du secteur formel. On a un peu plus de 500 entreprises enregistrées à la direction des grandes entreprises à la direction générale des impôts. L’écrasante majorité des entreprises sont dans le secteur informel ; alors que qui dit secteur informel, dit non fiscalisation. Nous voulons une justice fiscale pour que cette économie soit transformée. Le dernier axe, c’est le financement. Moins de 28% des besoins de financement de l’économie sont satisfaits par le système bancaire actuel. Sans financement suffisant, pas de projets productifs.


L’Essor : Les coupures d’électricité intempestives que nous vivons plombent la production et les affaires. Que faut-il faire pour résoudre définitivement ce problème ?
Mossadeck Bally: Je préside actuellement le groupe de travail qui se penche  sur la question de l’énergie, vue l’importance du sujet pour nous les entrepreneurs. Nous allons finir bientôt le travail et rendre les recommandations. Il faut que nous libéralisions le secteur de l’énergie. Nous avons libéralisé la production dans la mesure où aujourd’hui au Mali, des privés peuvent produire mais ils sont obligés de vendre à un seul acteur qui est EDM-SA. Et on le sait aujourd’hui, EDM est en quasi faillite parce que très mal gérée. Donc, il faut qu’on restructure l’Énergie du Mali et libéralise la commercialisation. C’est-à-dire qu’on face en sorte qu’un producteur privé puisse vendre son énergie à EDM qui sera en ce moment juste un organisme public qui peut gérer le réseau de transport. Ensuite, que ce soit des sociétés privées qui commercialisent, identifient, facturent et collectent les paiements auprès des clients. Parce qu’on sait qu’une bonne partie de la facturation de EDM n’est pas payée.


Il faut qu’on respecte les textes. EDM est une société anonyme, l’actionnaire unique est l’État. La gestion d’une société anonyme répond à certaines règles. Il faut un conseil d’administration qui est autonome et qui choisit son directeur général. Il faudrait le faire par appel à candidature et choisir le directeur général sur la base de la compétence et d’un contrat de performance sous l’autorité du Conseil d’administration. Il faudrait que l’État ne s’immisce plus dans la gestion de l’EDM, que cette gestion soit vertueuse de type privée et peut-être même ouvrir son capital à des investisseurs maliens.
Deuxième recommandation, il y a beaucoup de projets de production d’énergie qui mettent du temps pour être approuvés par l’État. La moyenne pour faire une centrale énergétique au Mali, quand vous êtes un privé et que vous voulez faire un Partenariat public-privé (PPP), c’est entre cinq et dix ans. Il y a des pays ou en deux ans, ils vous font une centrale. Là aussi, on a recommandé la relecture du texte sur le partenariat public-privé et surtout qu’on accélère le processus d’approbation des contrats PPP. Beaucoup de gens sont intéressés par les produits de l’énergie au Mali, simplement ils sont découragés par la lenteur administrative.


L’Essor : La crise au sein du Patronat malien est-elle derrière nous ? Si oui, quelles sont désormais les grandes préoccupations du bureau que vous dirigez ?
Mossadeck Bally : Lorsque que nous nous sommes installés, notre première mission était de réunir la famille CNPM et c’est fait. Toutes les procédures judiciaires et les malentendus sont dernière nous. Je peux affirmer aujourd’hui que la grande famille du CNPM est une famille unie et nous parlons tous d’une seule et unique voix. La vision du nouveau bureau, c’est de faire de notre pays une destination d’investissement. Notre slogan, c’est “Invest in Mali”. Nous voulons que d’ici la fin de notre mandat de cinq ans, que vraiment les investisseurs étrangers reviennent, que les nationaux reprennent confiance et re-investissent à nouveau,  qu’on crée beaucoup d’emplois.
Le besoin d’emplois est entre 300.000 et 400.000 par an, selon les statistiques officielles du gouvernement. Or, nous n’en créons que 50.000 par an. Pour créer de l’emploi, il faut investir. Notre préoccupation principale, c’est de faire en sorte que l’environnement des affaires, le doing business, soit amélioré. C’est pourquoi, nous avons eu une réunion avec le Premier ministre et les membres de son gouvernement, c’était la commission mixte état- secteur privé qui se réunit une fois par an.

À la suite de cette rencontre, nous avons adressé des doléances sous forme de mémorandum dans lequel nous avons mis tout ce que nous pensons urgent et nécessaire pour relancer la machine économique et améliorer l’attractivité du Mali comme destination d’investissements aussi bien pour les étrangers que pour nous les nationaux. Ça va du payement de la dette intérieure à d’autres sujets plus techniques. Par exemple, la réunification de l’Agence pour la promotion des investissements, de l’Agence pour la promotion de l’exportation,  de la Cellule PPP en une seule Agence qui fera office de guichet unique.
La fiscalité qui doit être élargie et beaucoup mieux repartie. Nous allons engager avec le gouvernement des négociations autour de ces recommandations pour qu’elles deviennent des réalités. Parce que si elles sont appliquées, les investisseurs vont investir davantage. Nous avons des investissements aujourd’hui, des Maliens et des étrangers continuent d’investir malgré les crises. Mais le niveau est très faible par rapport au besoin. Il nous faut avoir beaucoup plus pour absorber les 300.000 à 400.000 jeunes qui arrivent chaque année sur le marché de l’emploi, pour faire reculer le taux de pauvreté dans notre pays, pour augmenter les recettes fiscales dont notre État a besoin pour investir dans les infrastructures publiques, pour donner de l’espoir aux jeunes Maliens et les fixer dans leur pays.


L’Essor : Vous évoquez toujours l’avenir du Mali avec un certain optimisme. D’où vient votre optimisme ?
Mossadeck Bally : Il y a 70 ans, la ville de Paris était occupée par l’Allemagne. Les Français de Paris cherchaient à manger dans les poubelles parce qu’ils étaient affamés. Aujourd’hui, c’est la sixième puissance économique au monde. Il y a seulement 45 ans, en 1978, la Chine était aussi pauvre que le Mali. Il y avait la famine dans les villages chinois, mais nous on ne connait presque jamais la famine parce qu’on est un pays agricole et on avait quand même suffisamment à manger quand les Chinois mourraient de faim dans les campagnes. Aujourd’hui, la Chine est la deuxième puissance économique mondiale peut-être bientôt la première. Le Rwanda n’existait quasiment plus en 1994 et aujourd’hui, c’est une fierté africaine. Moi je suis persuadé que l’être humain est capable de surmonter toutes les  difficultés. Pour cela, il faut qu’on travaille et arrêter de penser qu’un autre pays va venir faire notre bonheur à notre place. Aucun pays au monde ne peut développer le Mali en lieu et place des Maliens. Je suis optimiste, réaliste, pragmatique et, peut être aussi, j’ai le bénéfice de l’âge. J’ai traversé beaucoup de crises, je reste persuadé que notre pays est béni par Dieu. Parce que quand je vois son potentiel, d’abord la taille de notre territoire, nous avons presque 50 millions d’hectares de terres arables et nous avons de l’eau partout. On a le troisième plus grand fleuve et d’autres fleuves, le soleil 365 jours de l’année. On a une population qui est jeune à 70% donc qui peut travailler.


Propos recueillis par

Babba COULIBALY

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