
Le texte fera l’objet de dissémination dans la capitale et les régions
Tel est l’objectif d’une série de journées (du 14 au 25 juillet prochains) de dissémination de la nouvelle loi électorale dans les capitales régionales et les six Communes du District de Bamako, organisée par l’Institut international pour la démocratie et l’assistance électorale (Idea international).
L’initiative qui s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui aux
réformes et aux élections au Mali (Parem), est appuyée par la Commission des
lois du Conseil national de Transition (CNT) et la Fondation internationale
pour les systèmes électoraux (Ifes). Elle bénéficie également de
l’accompagnement de la Minusma, du Programme des Nations unies pour le
développement (Pnud) et du Centre malien pour le dialogue interpartis et la
démocratie (CMDID).
La
cérémonie de lancement, organisée hier dans un hôtel de Bamako, a été présidée
par le président de la Commission lois du CNT, Dr Souleymane Dé, en présence du
directeur des programmes de Idea international, Maurice Engueleguele, du
directeur pays d’Ifes-Mali, Mathias C. Hounkpé, et de celui des affaires
politiques de la Minusma, Njanja Fassu.
Dans
son discours d’ouverture, le président de la Commission lois du CNT a souligné
l’importance de cette rencontre qui constitue un cadre d’échanges devant
permettre aux forces vives de la nation d’aplanir leurs divergences et
rapprocher les points de vue sur le contenu de la nouvelle loi électorale qui
est appelée à connaitre des améliorations.
Selon Dr Souleymane, la loi électorale adoptée le 17 juin dernier par le
CNT et promulguée le 24 du même mois par le président de la Transition est un
«texte transitoire» qui devrait connaitre des modifications après les réformes
majeures pour être conforme à la loi constitutionnelle en cours d’élaboration.
«Nous sommes devant vous pour vous écouter déjà, afin de ressortir ensemble les
insuffisances de la loi, pour qu’on puisse prendre en compte l’essentiel de vos
préoccupations dans nos mémos», a-t-il clarifié.
Le
parlementaire a expliqué que l’essentiel est de pouvoir prendre en compte
l’aspiration profonde du peuple malien qui consiste à aller à des élections
avec l’organe unique qui pour le moment n’est pas indépendant. «Même dans
le projet de la loi du gouvernement, l’organe unique n’a jamais été
indépendant, dans la mesure où les résultats définitives des élections
législatives et présidentielle doivent être promulgués par la Cour
constitutionnelle », rappellera-t-il. Avant de souligner que cet organe ne
sera indépendant que lorsque la promulgation des résultats définitifs lui sera
attribuée par la nouvelle Constitution et l’adaptation de la nouvelle loi
électorale à celle-ci.
Pour
sa part, le représentant du Cmdid, Boubacar Sandina Camara, a réitéré la
disponibilité et l’engagement de sa structure à accompagner les partis
politiques, la société civile, le gouvernement et ses partenaires dans le
processus de vulgarisation et d’appropriation de la nouvelle loi électorale,
indispensable à une forte participation des citoyens aux futures électorales.
Le
directeur des programmes d’Idea international indiquera que cet atelier se
situe dans le cadre de l’accompagnement constant de la Transition politique par
son organisation. Selon
Maurice Engueleguele, l’atelier s’inscrit dans le cadre de la mission
pédagogique et de redevabilité du CNT, en visant à créer les conditions d’une
compréhension partagée de la nouvelle loi entre les participants, en vue de la
réalisation d’élections sincères, transparentes, crédibles au Mali.
Njanja
Fassu a rappelé que par la résolution 2640 du 29 juin, le Conseil de sécurité
des Nations unies donne mandat à la Minusma «d’aider le gouvernement de
Transition», de concert avec l’équipe pays, dans le cadre d’un mécanisme de
suivi solide au sein duquel le gouvernement est pleinement engagé à organiser
des élections libres et régulières. Ce, dans un environnement pacifique et de
manière transparente et inclusive.
Aboubacar TRAORE
Suite à la destruction d'un aéronef de reconnaissance des Forces armées maliennes, le gouvernement de la Transition a déposé ce jeudi 4 septembre, une plainte contre la République démocratique et populaire algérienne devant la Cour internationale de Justice. L'annonce a été par le gouverne.
Il en résulte une tendance de réalisation de 387 recommandations sur 517, soit 74,85%. Le document déplore certaines lenteurs notamment dans la mise en œuvre des projets industriels, de reboisement et de barrage.
La Cour constitutionnelle a déclaré, lundi dernier, à travers un arrêt la loi n°2024-38/CNT-RM du 5 décembre 2024 portant loi organique fixant le nombre des membres du gouvernement conforme à la Constitution. Cette décision fait suite à une requête du Président de la Transition à l’ins.
Les salaires des 36.151 agents non enrôlés dans le Système intégré de gestion des ressources humaines (SIGRH) seront suspendus à compter de septembre prochain. La décision a été rendue publique le 26 août dernier par le ministère de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, dans un.
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 27 août 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat..
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 27 août 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat..