
C’était à la faveur d’une conférence de presse coanimée par Modibo
Kadjoké, président de l’Alliance et le Pr Akory Ag Iknane. Dans son discours,
Modibo Kadjoké est revenu sur les recommandations majeures issues de la
deuxième conférence nationale de l’APM-Maliko, tenue en janvier dernier. La
conférence avait, en effet, invité chaque structure du parti à jouer sa
partition dans le cadre de la réconciliation nationale. Aussi, avait-elle
exhorté les responsables de ces structures à prendre des initiatives locales
allant dans le sens du renforcement de la base du parti.
Face aux défis cruciaux du moment et à l’adversité actuelle
imposée à notre nation, l’APM-Maliko a appelé à la résilience. Son président a
encouragé l’armée nationale à poursuivre sa montée en puissance en vue d’une
reconquête totale et entière de notre territoire nationale. Avant de lancer un
appel à tous les Maliens pour « une souscription volontaire de 1.000 Fcfa
par personne et par mois en vue de soutenir les efforts de la Transition».
L’APM-Maliko a aussi demandé au gouvernement de mener les
réformes essentielles à l’organisation d’élections libres, crédibles,
transparentes et acceptées par tous afin d’éviter les vicissitudes du passé.
Elle a attiré l’attention sur la nécessité d’accentuer les efforts pour la
réouverture des écoles et des centres de santé communautaire fermés à cause de
l’insécurité.
Pour la levée immédiate et sans condition des sanctions imposées
à notre pays, le président de l’Alliance
en a appelé à la compréhension et à la solidarité de tous les amis du Mali,
singulièrement les chefs d’État de la Cedeao. Modibo Kadjoké a invité les
dirigeants ouest-africains à accompagner les autorités de la Transition en vue
de l’élaboration d’un chronogramme de retour à l’ordre constitutionnel.
De son
côté, Pr Akory Ag Iknane s’est réjoui que depuis, environ 6 mois, les Forces
armées maliennes (FAMa) ont totalement repris le dessus sur les groupes armés
terroristes (GAT). Et cela s’est traduit par la destruction de leurs
sanctuaires dans les régions du Centre, notamment à Ségou, Mopti, Bandiagara,
Bankass, Koro et Douentza. «Les mêmes pressions sont maintenues sur eux dans le
Gourma, notamment dans la zone des trois frontières (Mali-Burkina Faso-Niger)»,
a-t-il précisé.
Parlant de l’opération «1.000 Fcfa/personne/mois», le Pr Iknane dira que son parti joint sa voix à l’appel à la mobilisation du gouvernement pour demander à ses militants et sympathisants, à tous les Maliens de l’extérieur comme de l’intérieur de s’inscrire dans ce vaste élan de solidarité nationale.
En outre, Pr Akory Ag Iknane a précisé que cette aide ne saurait dédouaner les autorités de la Transition de leur responsabilité à assurer les charges régaliennes de l’État. «C’est juste un témoignage de l’esprit civique et patriotique, la foi en la patrie, telle que déclinée dans notre devise. C’est aussi une manière de renforcer notre sentiment du devoir accompli dans la refondation de notre nation malade et à terre», a-t-il signalé.
Souleymane SIDIBE
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