
« Gouverner, c’est servir, non se servir ». Fort de ce pensée du philosophe romain Sénèque, le Président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta, s'efforce depuis la rectification de la transition, d'assurer une paix durable au Mali et de redonner au pays son lustre d’antan.
C’est pourquoi il a initié diverses initiatives certes complexes mais nécessaires pour réorienter la gestion du pays, instaurer la bonne gouvernance et la redevabilité. Ainsi, les Maliens ont été appelés aux urnes le 18 juin 2023 pour un scrutin référendaire. Cette décision n’était pas une « imposition » d’un autre État ou une décision non souveraine. En effet, c’était une exigence formulée par les Maliens eux-mêmes, au cours des assises nationales de la refondation.
« C'est avec beaucoup de fierté et d'espoir, que je viens de signer le texte de la Constitution adoptée par le peuple lors du référendum du 18 juin 2023, dont la Cour Constitutionnelle a proclamé les résultats définitifs le 21 juillet », avait déclaré le président Goïta dans une adresse au peuple malien, le 22 juillet 2023 après avoir promulgué ladite Constitution, avant d'ajouter que « l'acte de promulgation de la Constitution (...) ouvre ainsi la voie à la naissance de la 4e République du Mali ».
« À l'issue du référendum, le peuple s'est exprimé pour la nouvelle Constitution avec une majorité significative de 96,91% des suffrages exprimés. Ceci est la preuve indiscutable de la soif des Maliens de se donner une nouvelle chance pour un nouveau départ », avait-il rappelé. Par ailleurs, il avait aussi expliqué que « la nouvelle Constitution pose les bases d'un système démocratique qui se nourrit d'une vision endogène et sociale tout en s'enrichissant des apports extérieurs. Nous avons fait la preuve que nous pouvons moderniser notre État sans nous renier ».
La Renaissance
« Avec cette nouvelle Constitution, le Mali prend ainsi un nouveau départ, celui du Mali Kura, dans lequel nous bâtirons ensemble une économie forte au service de la satisfaction des besoins des citoyens. Il s'agira, comme nous l'avons déjà commencé, de mettre en place les conditions d'une croissance économique interne qui se fondera sur les nouvelles technologies ainsi que sur une industrie de transformation de nos ressources naturelles en tenant compte des opportunités de la transition énergétique », avait-il annoncé. Et une année après, le constat est là. Les résultats sont éloquents. Le Mali sous la quatrième République fait des prouesses sur le plan national et pèse aujourd’hui à l’international.
La promulgation de la nouvelle Constitution par le décret N°2023-401/PT-RM du 22 juillet 2023, permet aujourd'hui aux autorités de la Transition de mettre en œuvre des réformes ambitieuses. Parmi celles-ci, le renforcement des Forces Armées Maliennes (FAMa) conformément à l’article 93 de la nouvelle Constitution, déjà visible sur le terrain. De plus, la reconnaissance des autorités traditionnelles, qui ont été honorées par le Président de la Transition, renforce la gouvernance et la décentralisation.
Les mesures de souveraineté incluent également la promotion des langues traditionnelles comme langues officielles, reléguant le français au rang de langue de travail, un changement déjà perceptible dans les discours officiels des autorités de la Transition. Désormais, c'est le président de la République qui détermine la politique de la Nation, conduite par le gouvernement, contrairement à l'ancienne Constitution où c'était le gouvernement qui déterminait la politique de la Nation.
Enfin, la nouvelle Constitution stipule que l’exploitation des richesses naturelles doit respecter les normes de protection de l’environnement et servir les intérêts des générations présentes et futures. Cela se reflète dans les nouveaux contrats d’exploitation et la révision des anciens, assurant ainsi une gestion plus équitable et durable de nos ressources naturelles.
Des réformes majeures en gestation
Ce n’est pas tout. D’autres réformes majeures sont prévues dans les jours à venir. Il s’agit de l’ajout de la Cour des comptes à la liste des institutions de la République ; le Conseil économique et social devient le Conseil économique, social, culturel et environnemental alors que la Haute cour de justice et le Haut conseil des collectivités territoriales disparaissent de la liste des institutions de la République. En plus, dans la nouvelle Constitution, le président de la République, déterminant la politique de la Nation, le Parlement ne pourra plus voter de motion de censure contre le gouvernement et le président de la République, et ce dernier ne pourra plus dissoudre le Parlement.
Malgré les pronostics sceptiques de bons nombres d’hommes politiques, face à la dynamique patriotique des autorités de la transition, il est loisible de constater que l’avènement de la quatrième République demeure une prouesse historique pour peu que l’on considère les échecs successifs avant 2020. Car, un an après la promulgation de la nouvelle Constitution, les signaux sont au vert pour le Mali. Les réformes en cours et à venir promettent de transformer le pays en une nation plus forte, plus juste et plus prospère.
Correspondance particulière
Rédaction Lessor
Suite à la destruction d'un aéronef de reconnaissance des Forces armées maliennes, le gouvernement de la Transition a déposé ce jeudi 4 septembre, une plainte contre la République démocratique et populaire algérienne devant la Cour internationale de Justice. L'annonce a été par le gouverne.
Il en résulte une tendance de réalisation de 387 recommandations sur 517, soit 74,85%. Le document déplore certaines lenteurs notamment dans la mise en œuvre des projets industriels, de reboisement et de barrage.
La Cour constitutionnelle a déclaré, lundi dernier, à travers un arrêt la loi n°2024-38/CNT-RM du 5 décembre 2024 portant loi organique fixant le nombre des membres du gouvernement conforme à la Constitution. Cette décision fait suite à une requête du Président de la Transition à l’ins.
Les salaires des 36.151 agents non enrôlés dans le Système intégré de gestion des ressources humaines (SIGRH) seront suspendus à compter de septembre prochain. La décision a été rendue publique le 26 août dernier par le ministère de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, dans un.
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 27 août 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat..
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