«J’ai doublement fauté. La première faute est
technique, à savoir l’échec de la sélection nationale à la CAN. La deuxième,
c’est cette interview accordée à une radio étrangère qui a été mal interprétée.
Du fond du cœur, je demande pardon à tout le peuple malien». Le sélectionneur
national Mohamed Magassouba a donc avoué sa faute ou plutôt ses fautes.
Vendredi, le technicien a organisé une conférence de presse pour demander
«pardon à tout le peuple malien», suite à l’échec des Aigles à la dernière CAN
(élimination en huitièmes de finale, face à la Guinée équatoriale, ndlr) et aux
propos qu’il a tenus, il y a quelques semaines sur les antennes d’une radio
étrangère, alors qu’il se trouvait en voyage au Sénégal. Inutile de revenir sur
les déclarations de Mohamed Magassouba parce que cela ne fera que raviver la
polémique, ce qui est important à notre avis et qui mérite d’être salué, c’est
le mea culpa du technicien.
Mohamed Magassouba a connu des moments difficiles
après l’élimination prématurée des Aigles à la CAN, avec des attaques souvent
très violentes sur les réseaux sociaux qui ont probablement mis l’homme hors de
lui-même et le poussé à dire des choses qu’il n’aurait jamais dû dire. Après
les déclarations faites par Magassouba, la Fédération malienne de football
(Femafoot) devait être la première à réagir, à défaut de présenter des excuses
au peuple malien à la place du technicien. Malheureusement, aucune voix ne
s’est faite entendre du côté de l’instance dirigeante du football, si ce n’est
cette lettre de désapprobation, qui a fuité sur les réseaux sociaux.
Vendredi, Mohamed Magassouba a fait montre de
courage en reconnaissant d’abord sa faute, avant de demander pardon au peuple
malien. Certes, le technicien était sous pression depuis son retour de la CAN
et avait besoin de désamorcer la bombe avant les barrages de la Coupe du monde,
prévus en fin du mois contre la Tunisie. Mais il n’empêche, l’initiative prise,
vendredi dernier, par le sélectionneur national constitue un pas dans la bonne
direction et a été accueillie avec soulagement par la majorité de nos
compatriotes.
Aussi, le pardon demandé par Mohamed Magassouba va-t-il apaiser
les cœurs et contribuer à mobiliser les supporters autour de la sélection
nationale. C’est de cela dont le capitaine Hamari Traoré et ses coéquipiers ont
besoin à quelques semaines du choc avec les Aigles de Carthage, comptant pour
le dernier tour des éliminatoires de la Coupe du monde, Qatar 2022. Autrement
dit, le seul combat qui vaille aujourd’hui pour la planète foot du Mali, c’est
la double confrontation avec la Tunisie pour une place au prochain Mondial.
Le
Mali est un pays de tolérance, un pays qui sait pardonner et qui sait se
mobiliser lorsqu’il s’agit de la cause nationale. Faisons nôtre l’adage qui dit
: «une faute avouée est à moitié pardonnée», en acceptant le pardon demandé par
de Mohamed Magassouba et en aidant le technicien et le reste de son staff
technique à préparer la double confrontation à venir avec la Tunisie dans les
meilleures conditions possibles.
Nous sommes de ceux qui pensent que les
chances de qualification de la sélection nationale sont réelles cette année et
devons, à cet effet, mettre tous les atouts de notre côté pour ne pas rater le
train. Parce qu’en général, il ne passe pas deux fois.
Soulemane Bobo TOUNKARA
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