
Une trentaine de projets et propositions de loi est inscrite
au programme de ces travaux qui s’étaleront sur une période de 90 jours. Il est
prévu aussi des activités de contrôle de l’action gouvernementale, des visites
de terrain des commissions générales ainsi que des séances de renforcement des
capacités
Le président du Conseil national de Transition (CNT) le
colonel Malick Diaw a présidé hier, la cérémonie solennelle d’ouverture de la
session ordinaire d’avril 2022 de l’organe législatif. C’était en présence du
Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, des présidents des institutions, des
autorités administratives indépendantes et de plusieurs diplomates accrédités
dans notre pays.
Cette session couvrira une période de 90 jours et aura à
examiner en l’état actuel du tableau des saisines, 30 projets et propositions
de loi dont certains dépôts sont essentiels à la refondation de notre pays.
D’autres projets de loi sont relatifs à la santé, à l’éducation, à la fonction
publique, au statut des fonctionnaires de la police, aux infrastructures et au
code des douanes, entre autres. En outre, elle comporte diverses activités de
contrôle de l’action gouvernementale, des visites de terrain des commissions
générales ainsi que des séances de renforcement des capacités des membres du
CNT.
Dans son discours d’ouverture, le président du CNT a rappelé
que le 9 janvier 2022, l’Uemoa et la
Cedeao ont pris des « sanctions injustes, injustifiées et inhumaines »
à l’encontre de notre pays. La finalité étant
d’isoler complètement le Mali et le sevrer de ressources. Selon le
colonel Malick Diaw, les populations maliennes des villes et des campagnes
ainsi que de la diaspora, sont sorties massivement, le 14 janvier 2022, pour
défendre la patrie,
soutenir les autorités de la Transition.
Mais aussi,
glorifier les Forces armées maliennes et fustiger l’attitude de ces
organisations dont le Mali est pourtant fier d’en avoir été membre fondateur.
« Cette mobilisation populaire gigantesque, inédite dans l’histoire de
notre pays, restera éternellement gravée dans nos annales. Elle est la preuve
parfaite que face à l’adversité, face à l’arbitraire, les Maliens restent
toujours unis singulièrement lorsque l’ennemi découvre son front », a
insisté le président du CNT. Il a rappelé que suite à la campagne
d’intoxication médiatique orchestrée contre notre pays et les FAMa, les
autorités de la Transition ont décidé de suspendre la diffusion au Mali de RFI
et France24.
Avant de dénoncer la
manière sous-marine dont les questions concernant le Mali sont traitées. Mais
aussi les coups qui lui sont portés pour l’obliger à rentrer dans le rang. Le
président du CNT a indiqué que les pourparlers avec la Cedeao se poursuivent
néanmoins pour accorder nos positions au seul bénéfice du Mali et de la
sous-région ouest-africaine car, après tout, « nous demeurons un peuple
panafricaniste et un peuple de dialogue ».
DIVERSIFIER LES OPPORTUNITÉS- Pour Malick Diaw, le Mali ne
sollicite aucunement un traitement de faveur quelconque mais souhaite seulement
être compris et traité dignement.
« Nous voulons juste que notre pays soit maître de sa propre
destinée, qu’il puisse vivre en paix et entretenir désormais des relations
bilatérales ou multilatérales de façon souveraine avec ses partenaires et ses
amis » a-t-il déclaré. Il a
félicité le gouvernement qui a su mettre rapidement cette période
d’embargo à profit pour diversifier les opportunités économiques du Mali. Avant
de saluer toutes les initiatives prises pour attaquer les sanctions économiques
injustement imposées à notre pays devant la Cour de Justice de l’Uemoa.
« Le sursis à l’exécution desdites
sanctions décidé par cette Cour, le 24 mars 2022, en dit long sur leur
illégalité et la force des arguments développés par l’État malien et ses
avocats…», s’est réjoui Malick Diaw. D’après lui, malgré toutes les turbulences
de parcours que connait notre pays, la Transition malienne se poursuit
sereinement et avec responsabilité vers son but ultime.
La loi portant révision
de la Charte de la Transition que le CNT a adoptée le 21 février 2022 rentrait
dans ce cadre, a-t-il indiqué tout en ajoutant que cette révision résultait de
la nécessité de procéder à certains ajustements indispensables à l’atteinte des
objectifs majeurs de la Transition.
Pour le président de l’organe
législatif, l’ambition de tous les acteurs du changement est de faire en sorte
que le Mali ne retombe plus jamais dans les erreurs et les errements du passé.
« En décidant d’intervenir le 18 août 2020, nous, acteurs militaires,
avions déjà sacrifié notre vie pour une cause que nous croyons juste et
salutaire pour la survie de notre pays…», a-t-il insisté.
Même s’il a reconnu que sur les plans militaire et
sécuritaire, notre pays comme les autres du Sahel, reste confronté aux défis
récurrents du terrorisme, Malick Diaw dira que la physionomie de la lutte que
mènent les FAMa contre les groupes terroristes a littéralement changé depuis
des mois. « Nous notons avec
satisfaction que les FAMa maintiennent avec constance leur démarche offensive
de neutralisation des terroristes et de leurs nids criminogènes », a-t-il
souligné. Avant de déclarer que les nombreux résultats engrangés sur les
différents théâtres d’opération et largement salués par les populations
dénotent de la montée fulgurante en puissance de notre Armée.
En outre, le président du CNT s’est adressé au Premier ministre pour lui dire qu’indépendamment des évaluations périodiques faites du PAG, les Maliens veulent savoir exactement l’état d’avancement du processus de Transition ainsi que le chronogramme détaillé. Selon lui, les échanges en cours avec la Cedeao ne devraient en aucune manière constituer un facteur de blocage de notre processus de refondation. Sur cette question, Malick Diaw dira que le Premier ministre sera invité à passer devant le CNT, pour des échanges plus approfondis dans un bref délai.
Dieudonné DIAMA
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