
Occasion pour cette structure de
recueillir les propositions allant dans le sens de l’amélioration de changement
de Constitution pour le renouveau du Mali. Cette série de séances d’écoute
continue demain avec la société civile. Elle sera bouclée par la phase régionale
qui débute le 2 août prochain.
L’objectif est d’aller à l’inclusivité autour de
ce projet qui déterminera la gouvernance, le système politique et la gestion
des affaires au Mali. Dans le cadre de la refondation de l’État, le président
de la Transition a créé le 10 juin dernier cette Commission pour renvoyer les
membres à l’exercice de leur fonction le 12 juillet 2022.
D’entrée de jeu, le président de la Commission
de rédaction de la nouvelle Constitution, Pr Fousseyni Samaké, a remercié les
partis politiques pour leur participation à cette rencontre. Tous les membres
de la Commission sont, dira-t-il, avec vous pour écouter vos propositions et
avis à propos d’un renouvellement total de la Loi fondamentale du pays.
Rédiger une nouvelle Constitution signifie que nous allons changer de Loi fondamentale, a expliqué le président Samaké tout en apportant des précisions en ces termes : «Nous n’allons pas changer la Constitution, nous changeons de Constitution». Il a souligné que changer de loi suprême demande une nouvelle Constitution. Et ajoutant que les Maliens ont la faculté de tout reprendre. Alors que, a-t-il affirmé, changer la Constitution, c’est le processus de révision de la Constitution.
À LA RECHERCHE DE L’INCLUSIVITÉ- «Nous, nous
sommes dans l’hypothèse de changer de Constitution. Cela est la mission qui
nous a été confiée », a insisté le président de la Commission. Pour réussir
cette mission, il reste persuadé qu’il faut aller à l’inclusivité. Indiquant
que toutes les forces vives de la nation doivent participer au processus.
Au préalable,
la Commission, par la voix de son chef, a envoyé aux formations politiques le
canevas indicatif qui renvoie aux termes clés de la Constitution. Mais, précisera-t-il,
les partis peuvent le respecter ou faire des propositions. Fousseyni Samaké
dira ensuite que l’avantage de ce canevas est d’aboutir à une meilleure synthèse.
Le canevas c’est pour indiquer les termes clés qui sont dans la Constitution
sur lesquels nous souhaiterions que les partis articulent leurs propositions et
avis, a souligné le premier responsable de la Commission.
Des groupements de partis soutiennent la rédaction
d’une nouvelle Constitution. C’est le cas de la Coalition des forces
patriotiques (Cofop) présidée par Dr Abdoulaye Amadou Sy, qui dira qu’il faut
créer le Mali Kura. « Sortons entièrement du système français avec la
Constitution de 1958 », a-t-il fait savoir. Au nom de son regroupement, il a
fait des propositions concrètes ayant trait à l’avènement d’une seconde chambre
et la création du poste de vice-président. De son avis, ce dernier deviendra le
chef de l’administration.
Toutefois, certaines formations politiques ont exprimé leurs inquiétudes quant à la prise en compte de leurs préoccupations. Elles ont voulu en savoir davantage sur les aspects de la Constitution du 25 février 1992 qui sont mises en cause pour nécessiter ce changement. D’autres ont rejeté toute idée de changement de Constitution. Des participants ont demandé plus de temps pour leur permettre de faire des propositions. En réponse, Pr Samaké leur a accédé à cette demande. Au lieu de ce vendredi 29 juillet comme date butoir de dépôt des propositions, il a, plutôt, opté pour le 8 août 2022.
Namory KOUYATÉ
Rédaction Lessor
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