
Jusque-là, les Lions de l’Atlas n’ont encaissé qu’un seul but
Encore le Maroc pour vaincre le signe indien et écrire une nouvelle page de l’histoire du football africain. Premier pays africain à franchir le premier tour de la Coupe du monde (1986 au Mexique), le Royaume Chérifien est devenu, samedi dernier, la première nation du continent à atteindre le dernier carré du Mondial. Les Lions de l’Atlas de Walid Regragui ont écrit cette belle page du football africain, en battant 1-0 le Portugal de Cristiano Ronaldo.
L’unique but de la partie a été marqué en fin de première période par l’attaquant Youssef En-Nesyri (42è min). Une fois encore, la sélection marocaine a livré un match héroïque et séduit toute la planète foot par son engagement sur le terrain, sa force mentale et physique et, surtout la solidité de sa défense.
Forte tête de l’arrière-garde des Lions de l’Atlas, le gardien Yacine Bounou. Face à la Seleçao portugaise, le dernier rempart du Maroc a encore marqué les esprits par sa prestation, multipliant les arrêts-reflexes et gagnant tous ses duels avec les attaquants adverses.
Depuis le début du Mondial, pas un seul attaquant n’a réussi à battre Yacine Bounou, encore moins un milieu de terrain ou un défenseur. Le seul but encaissé par l’international marocain est celui marqué contre son camp par son coéquipier Nayef Aguerd (2-1 contre le Canada lors de la 2è journée de la phase de poules). Il faut remonter à la Coupe du monde 2006 en Allemagne pour trouver traces d’un tel exploit (Italie, future vainqueur de la compétition).
Dans notre édition du 9 décembre, nous écrivions, après la qualification du Maroc au deuxième tour, que c’est la première fois dans l’histoire de la Coupe du monde qu’une sélection africaine termine en tête de sa poule et que l’aventure n’était pas terminée pour les Marocains.
«Après l’Espagne, les Lions de l’Atlas sont capables de signer un nouvel exploit face au Portugal. En tout cas, avec l’envie collective qu’elle dégage depuis le début de ce Mondial, sa combativité et sa solidarité sur la pelouse, notamment en défense, la sélection marocaine peut donner du fil à retordre à n’importe quel adversaire», avons-nous ajouté.
La suite des événements nous a donné raison, la sélection du Royaume Chérifien a mis fin à une longue disette pour le football africain et du monde arabe et on ne dira plus jamais qu’aucune équipe du continent n’a réussi à atteindre le dernier carré de la Coupe du monde.
Non seulement le Maroc a vaincu le signe indien, mais les hommes de Walid Regragui l’ont fait de la plus belle des manières, en n’encaissant qu’un petit but en cinq sorties. Et quand on sait que l’Espagne, championne du monde 2010, la Belgique, troisième du Mondial 2018 et le Portugal de Cristiano Ronaldo figurent parmi les victimes des Lions de l’Atlas (sans compter le nul 0-0 contre la Croatie, vice-championne du monde), on ne peut qu’être fier du parcours du Maroc et, surtout espérer que Qatar 2022 marquera le début d’une nouvelle ère pour le football africain.
LE DÉFI DES CHAMPIONS DU MONDE- Toutes les équipes qui arrivent en demi-finales peuvent remporter la coupe, a-t-on coutume de dire. La question ne se pose donc pas si le Maroc peut battre la France en demi-finale ou si les Lions de l’Atlas sont capables d’aller au bout de ce Mondial.
Certes, le dernier représentant africain en lice a devant lui deux anciens champions du monde (la France et l’Argentine) et un vice-champion du monde (la Croatie) et chaque match a ses vérités, mais quand on élimine l’Espagne en huitième de finale et le Portugal en quart de finale, ça donne forcément confiance pour la suite des événements et à défaut de faire peur, marque les esprits des futurs adversaires.
Walid Regragui sait déjà ce qui l’attend contre la France et on peut compter sur le sélectionneur marocain pour préparer ses hommes mentalement et physiquement et mettre en place la stratégie à même de contrarier les champions du monde. Pour ce faire, le Maroc doit d’abord rester fidèle à son principe de jeu basé sur trois stratégies : l’humilité, l’engagement et la solidarité sur le terrain et la confiance en soi.
Comme la Croatie et la Belgique lors de la phase initiale, l’Espagne en huitièmes de finale et le Portugal en quart, la France abordera elle, aussi, son face à face avec les Marocains avec les faveurs du pronostic, du moins sur le papier. C’est tant mieux parce que ce statut va à merveille aux Lions de l’Atlas. Non seulement le fait d’être outsider oblige les hommes de Walid Regragui à rester humbles sans être complexés, mais surtout, leur donne plus d’envie de se battre sur le terrain.
Depuis le début de cette campagne qatarienne, le Maroc regarde tous ses adversaires dans les yeux, une attitude qui permet à l’équipe de transmettre au camp adverse ses intentions, sa détermination, sa force et son courage.
Les Lions de l’Atlas, version Walid Regragui savent souffrir et la capacité de l’équipe à affronter et surmonter l’adversité sera encore son atout principal contre des Bleus gonflés à bloc après leur succès contre l’Angleterre (2-1) en quarts de finale et qui boxent dans une catégorie sans doute supérieure à celle de l’Espagne et du Portugal.
Champions du monde en titre, les Français disputent leur 7è demi-finale et comptent dans leur rang un certain Kylian MBappé, l’un des meilleurs, sinon le meilleur joueur de cette 22è édition de la Coupe du monde. Le prodige français qui va retrouver son coéquipier du PSG, Achraf Hakimi, doit être surveillé comme le lait sur le feu, même si d’autres joueurs comme Olivier Giroud et Antoine Griezmann sont aussi des éléments capables de faire la différence à tout moment.
Pour les statistiques, la France et le Maroc ne sont jamais rencontrés en compétitions et cette demi-finale sera une grande première pour les deux sélections. Les Bleus et les Lions de l’Atlas se sont seulement affrontés cinq fois en match amical pour trois victoires pour les Tricolores, contre une pour les Marocains et un nul. La dernière confrontation entre les deux sélections remonte au 16 novembre 2007 au stade de Saint-Denis et s’était soldée par le nul 2-2.
Côté français, le sélectionneur Didier Deschamps pourra compter sur son effectif au complet, alors que Walid Regragui devra se passer des services de l’attaquant Walid Cheddira, exclu samedi et suspendu pour cette demi-finale. 24h avant le choc entre la France et le Maroc, l’Argentine en découdra avec la Croatie, mardi, dans la première demi-finale. Argentins et Croates se sont qualifiés pour le dernier carré en éliminant, respectivement les Pays-Bas (2-2 puis 4-3 aux tirs) et le Brésil (1-1 puis 4-2 aux tirs au but).
Soulemane Bobo TOUNKARA
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