
Le quart de finale Maroc-Portugal sera le plus attendu par les supporters africains
La France, détentrice du trophée était attendue, elle est là. Le Brésil, recordman de la compétition (5 titres) et seule nation qui a participé à toutes les phases finales (22), est également présent au rendez-vous, tout comme la Croatie, vice-championne du monde, l’Argentine de Lionel Messi, vainqueur de la dernière Copa América, l’Angleterre, vice-championne d’Europe ou encore les Pays-Bas, trois fois finaliste du Mondial et qui sont invaincus depuis près de deux ans, toutes compétitions confondues. Le Maroc, tombeur de l’Espagne en huitièmes de finale, et le Portugal de Cristiano Ronaldo complètent le tableau.
Dans ce Top 8 mondial, il n’y a que quatre anciens champions du monde que sont le Brésil, l’Argentine, la France et l’Angleterre. Les quatre autres sélections, à savoir le Maroc, le Portugal, les Pays-Bas et la Croatie visent leur première couronne mondiale au Qatar. Ils rêvent chacun de devenir la 9è nation à inscrire son nom au palmarès de la plus prestigieuse des compétitions sportives (les 8 pays qui ont remporté le Mondial sont : le Brésil, l’Allemagne, l’Italie, l’Argentine, l’Uruguay, la France, l’Espagne, l’Angleterre). Marocains, Néerlandais, Croates et Portugais ont-ils les moyens d’écrire une nouvelle page de l’histoire de la Coupe du monde ?
En football, tout est possible et on constate, chaque année ou à chaque grande échéance, qu’il n’y a plus de hiérarchie préétablie. Le nivellement des valeurs est passé par là et on s’en est aperçu lors de ce Mondial qatari avec la déroute des Allemands (4 couronnes mondiales), des Uruguayens sacrés deux fois champions du monde, des Espagnols (1 titre mondial) et des Belges, demi-finalistes de la compétition en 2018 en Russie. La plus grande déception est sans doute venue de la Mannschaft allemande qui, comme en 2018, est tombée dès le premier tour, n’ayant pu engranger que quatre points sur neuf possibles (une victoire, un nul, une défaite).
Le soleil s’est-il couché pour l’Allemagne qui séduisait tant par son football et son légendaire réalisme ? Voilà la question que l’on peut se poser après cette nouvelle débâcle de la sélection allemande. Cette remarque vaut aussi pour la Belgique version Martinez qui est considérée comme la meilleure génération de l’histoire du football belge, mais qui n’a jamais assumé ce statut.
Avec les Eden Hazard, Kévin De Bruyne, Yannick Carasco, Romelu Lukaku, Thibaut Courtois, la Belgique semblait bien partie pour remporter son premier trophée international, mais l’équipe a déçu et la génération dorée a probablement gâché sa dernière chance de glaner un trophée international. L’un des joueurs emblématiques des Diables Rouges, Eden Hazard (126 sélections, 33 buts, 36 passes décisives, un record) a annoncé hier sur les réseaux sociaux la fin de sa carrière internationale.
L’Espagne rêvait elle, d’un retour au premier plan au Qatar, après sa belle prestation à la Ligue des nations et sa qualification au Final tour (victoire 1-0 au Portugal lors de la dernière journée) et pouvait compter pour ce faire, sur un effectif jeune mais composé de joueurs pétris de talent et affamés de trophées. Mais le sélectionneur Luis Enrique a perdu son pari, puisque la Roja n’a enregistré qu’une seule victoire lors de cette 22è édition de la Coupe du monde (7-1 contre le Costa Rica).
L’Espagne a joué en deçà de son standard habituel et le chemin à parcourir pour prétendre à un nouveau sacre mondial après celui de 2010 en Afrique du Sud (victoire 1-0 contre les Pays-Bas) semble long pour les Pedri, Gavi, Ansu Fati, Nico Williams, Alejandro Balde, Dani Olmo, Carlos Soler. La sélection espagnole pourra évoquer le péché de jeunesse contrairement aux Allemands et aux Belges, mais pas le technicien Luis Enrique qui a toujours martelé qu’il assumait ses choix et que ses joueurs avaient les moyens de remporter le titre mondial. Le bilan de la Roja a prouvé le contraire et Luis Enrique devrait en tirer toutes les conséquences.
Soulemane Bobo TOUNKARA
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