
L’Union des jeunes pour la paix et la nation africaine (Ujpna) organise depuis hier un colloque international et l’Assemblée citoyenne des peuples de l’Afrique de l’Ouest (APC-AO) dans un hôtel de la place pour analyser l’état de la démocratie en Afrique. La cérémonie d’ouverture était présidée par le président de l’Upjna, Mahamadou Diouara en présence de nombreux invités.
Venus de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest, les participants, durant trois jours, se pencheront sur différents panels : «Bilan de la gouvernance et des expériences démocratiques dans l’espace ouest africain» ; «Menaces et défis à la paix et la sécurité dans l’espace ouest africain» ; «Problématique de la souveraineté économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest» et «Nouvelle vision géopolitique de la gouvernance démocratique dans l’espace ouest africain et mondial».
Le président de l’Ujpna a déclaré qu’au-delà des réalités internes de chacun de nos États et de l’actualité brûlante à laquelle nous faisons face dans nos pays comme avec nos partenaires de l’Afrique ou en dehors, les fils de notre espace ouest africain décloisonnent leurs vues, initiatives et se retrouvent ensemble. Ce, a poursuivi Mahamadou Diouara, afin d’engager de façon collective une réflexion objective sans ambages, sans complaisance et non partisane sur l’état et les perspectives de la gouvernance et de la démocratie en Afrique de l’Ouest.
Faisant la genèse des différentes crises qui avaient surgi auparavant en Afrique, et les initiatives de son organisation, le président de l’Ujpna a expliqué que c’est à la suite de cela que l’Union s’est engagée dans une vision de permanente vigilance sur les questions de gouvernance et de démocratie. « Parce que nous avions compris que c’est de nos difficultés à appréhender correctement la démocratie et sur notre incapacité à maîtriser les outils de la gouvernance que découle l’essentiel des crises qui finissent par déstabiliser nos États, créer l’insécurité… », a-t-il analysé.
Il est nécessaire de questionner pour comprendre, afin de faire en sorte que notre continent et sous-continent sortent de cette instabilité chronique qui finit par doper l’ensemble des efforts fournis par la jeunesse vaillante et les acteurs économiques pour donner un décollage à ce continent. Ce qui justifie, selon le président Diouara, qu’il était opportun que tous les pays ne se retrouvent pas à l’intérieur de leur territoire pour mener une réflexion singulière, « mais que nous nous retrouvions ensemble pour mener une réflexion collective ». Nos problèmes transcendent nos frontières.
Les populations qui subissent ces problèmes transcendent les mêmes frontières. Occasion pour le premier responsable de l’Upjna de rappeler que les menaces à la sécurité et les crises de gouvernance sont propres à l’ensemble des régions, estimant qu’un seul pays ne peut pas les appréhender à satiété.
«Ici, nous nous retrouvons ensemble pour mener une réflexion collective, engager une voix collective et mettre nos actions dans une vision consentie mutuellement afin que les objectifs soient atteints par nos efforts», a-t-il souligné. Avant de souhaiter que cette rencontre reste entre peuples actifs et que la réflexion soit endogène. «Qu’aux problèmes africains, nous construisions des solutions africaines dans la synergie et l’union», a martelé Mahamadou Diouara.
Mariétou KOITÉ
Rédaction Lessor
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