Des travaux d’embellissement ont été lancés, les artères principales sont nettoyées
À l’approche du 8 mars, la ville de Koutiala vibre d’une effervescence particulière. Cette année, la Journée internationale des droits des femmes ne sera pas célébrée dans la capitale, Bamako, mais dans cette ville du sud du Mali, surnommée «la capitale de l’or blanc» en raison de son importance dans la production cotonnière. Une décision historique qui honore Koutiala et fait la fierté de ses habitants.
Dans les marchés, les ateliers de couture, les radios locales et même sous les grands arbres où se tiennent les causeries du soir, une seule question domine les discussions : «Sommes-nous prêts à offrir au Mali un 8 Mars mémorable ?» Dans la capitale de l’or blanc la journée est attendue et préparée avec enthousiasme. Les couturiers redoublent d’ardeur pour confectionner les tenues en pagne officiel de l’événement, symbole de l’unité et de la célébration.
À l’entrée du marché de Koutiala, une vendeuse de tissus s’extasie : «Chaque femme veut être resplendissante ce jour-là. Nous avons commandé des motifs spéciaux pour cette occasion. C’est une fête pour nous toutes.» Les autorités locales, de leur côté, ne ménagent aucun effort pour que la ville soit à la hauteur de l’évènement. Des travaux d’embellissement ont été lancés, les artères principales sont nettoyées, et les panneaux d’accueil affichent fièrement le message : «Koutiala accueille avec honneur le 8 Mars 2025». Si la joie est palpable, elle s’accompagne aussi d’un sentiment de responsabilité.
«Ce n’est pas seulement une fête, c’est un symbole de reconnaissance pour le travail des femmes rurales et leur rôle dans l’économie du pays», explique Assétou, présidente d’une coopérative de transformation de céréales. Dans les champs de coton, dans les groupements de femmes, et même au sein des associations féminines, on se prépare à montrer au pays que Koutiala est un modèle de dynamisme féminin. La mobilisation est générale avec à sa tête le gouverneur, le Général de division Abdoulaye Cissé.
Jeunes et moins jeunes se sentent concernés. Moussa, un étudiant en agronomie, explique avec fierté : «Nous, les jeunes, allons nous impliquer dans l’organisation pour que tout soit parfait. Koutiala doit briller aux yeux du Mali et du monde.» Les écoles ne sont pas en reste.
Des chants et des poèmes sont répétés, des fresques murales sont en préparation pour rendre hommage aux figures féminines qui ont marqué l’histoire du pays.
Alors que les jours passent et que le grand rendez-vous approche, une chose est sûre : Koutiala est prête. Elle ne se contente pas d’accueillir cet événement, elle l’embrasse avec passion, le façonne à son image et s’apprête à offrir au Mali un 8 Mars inoubliable.
Le 8 mars 2025 ne sera pas seulement une journée de célébration, mais un témoignage vibrant du rôle essentiel des femmes de Koutiala et de toute la nation dans la construction du Mali de demain.
Envoyées spéciales
Mariam A. TRAORÉ
Mame SOW
Mariam A. TRAORÉ
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