
Les contrevenants risquent des poursuites judiciaires
Cette mission, menée concomitamment à Bamako et dans toutes les régions, est effectuée par des équipes mixtes de la DGCC, de l’Office malien des produits pétroliers (Omap) et de la direction nationale de la géologie et des mines (DNGM), sous l’œil vigilant des forces de sécurité. Objectifs : vérifier et faire appliquer les prix officiels du carburant à la pompe, évaluer le stock physique, au besoin jauger les cuves pour se rassurer de la présence ou non du produit pour éviter la rétention et la vente discriminatoire. Aussi, l’opération vise-t-elle à organiser la distribution (vente) ordonnée des hydrocarbures sur l’ensemble du territoire et faire cesser la vente du carburant aux tenanciers de bidons.
L’affluence était grande dans les stations-service contrôlées. Certaines disposent entre 18.000 et 29.000 litres d’essence et entre 6.500 et 7.400 litres de gasoil dans des cuves d’une capacité de 35.000 litres. Et le litre du précieux combustible est vendu au prix plafond, à savoir 775 Fcfa pour l’essence et 725 Fcfa pour le gasoil. Au cours de cette mission inopinée, un tricycle «Katakatani» a été saisi après que son conducteur ait donné des explications peu convaincantes. Il avait fait remplir quatre barils et quelques bidons de 20 litres. Tout au long de l’opération, les contrôleurs ont exhorté au respect des prix et interdit la vente dans les bidons.
Cette mission de contrôle et de sensibilisation est menée conformément aux mesures prises à la réunion du Comité interministériel de gestion des crises et catastrophes, tenue mardi dernier, sous la présidence du Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga. «Il (Premier ministre) a donné des instructions claires aux services techniques chargés du processus d’approvisionnement du pays en produits de première nécessité, notamment le carburant», a révélé le directeur régional de la DGCC, rappelant que le Mali a traversé des crises plus complexes.
«Il y a eu la fermeture des frontières. Nos opérateurs ont tenu bon et nous sommes restés debout. Nous allons continuer à nous battre pour rester debout pour le plus grand bonheur de nos populations. Parce que ce sont les instructions claires de nos autorités», a déclaré Fousseyni Bamba.
Le chef de mission a assuré que toutes les dispositions sont prises pour qu’il n’y ait pas de pénurie. «Nous sommes là pour veiller à ce qu’il n’y ait pas de rétention des stocks.
Les camions sont escortés de la frontière jusqu’à la zone de consommation. On ne peut tolérer que quelques individus se livrent à la rétention des stocks pour provoquer une pénurie sur le marché. Ceux qui s’adonnent à cette pratique seront sévèrement sanctionnés. Il peut y avoir même des poursuites judiciaires en la matière», a-t-il prévenu, avant d’insister : «Les équipes de contrôle veilleront au respect stricte des prix plafonds dans les communes du District de Bamako et de Kati jusqu’à la stabilisation de la situation.»
Babba COULIBALY
À l’occasion du 38è anniversaire de l’assassinat du Président Thomas Isidore Noël Sankara, le chef de l’État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a rendu un vibrant hommage au père de la Révolution d’août 1983.
L’ancien Premier ministre Soumana Sako a tiré sa révérence, ce mercredi 15 octobre 2025. Né en Nyamina en 1950, Soumana Sako a obtenu le Diplôme d’étude fondamentale (DEF) en juin 1967 et le Bac trois ans plus tard, en se classant dans les cas deux Premier national.
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C’est aujourd’hui qu’on célèbre la Journée internationale de la femme rurale. À cette occasion, nous sommes allés à la rencontre des braves femmes de Siby dont la principale activité est de travailler la terre pour garantir la sécurité alimentaire dans la communauté et assurer leur a.
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