
Les dirigeants ayant participé au sommet
Réunis hier à Accra au Ghana, les chefs d’état et de
gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest
(Cedeao) ont levé les sanctions économiques et financières imposées à notre
pays le 9 janvier dernier. «Sage décision», se réjouissent nombre de nos
concitoyens sur les réseaux sociaux.
Les Maliens n’en espéraient pas moins de
cet énième sommet qui s’est tenu après que les autorités de la Transition ont
donné suffisamment de gages : publication du chronogramme des réformes
politiques et institutionnelles et celui des élections, adoption d’une nouvelle
loi électorale, mise en place de l’équipe en charge de l’adoption d’un nouvelle
constitution... Ces actes ont certainement orienté la décision des dirigeants
ouest-africains, qui ne demandaient plus que des «éléments complémentaires»
concernant les chronogrammes proposés.
Ce sommet est aussi intervenu alors que les autorités de la
Transition ont convaincu de leur intention de faire participer les acteurs
politiques et de la société civile aux actions visant à conduire le pays vers
l’ordre constitutionnel normal. L’inclusivité et la recherche du consensus ont été
érigées en principes.
La classe politique et la société civile, dont une partie s’offusquait de l’absence de concertation, est désormais au parfum de ce qui est envisagé en matière de réformes (politiques et institutionnelles) et d’élections. Le succès de la réunion de relance du Cadre de concertation national, augure une réelle implication des uns et des autres pour la réussite des différents processus.
NORMALISATION-L’issue du sommet d’hier marque le début de la
normalisation de nos rapports avec cette organisation qui aura tout tenté pour
faire plier les autorités de la Transition. L’ancien président nigérian
Goodluck Jonathan a fait de nombreux aller-retour à Bamako - son dernier séjour
remonte aux 23 et 24 juin derniers - pour trouver un compromis. Les chefs d’état
ont plusieurs fois évoqué le sujet et préconisé des solutions qui ne
rencontraient pas l’adhésion des autorités maliennes et d’une bonne frange de
nos concitoyens.
Agacés, ils avaient, lors du sommet du sommet du 9 janvier
2022, imposé des sanctions économiques et financières à notre pays. Ces
sanctions avaient été maintenues à l’issue des sommets du 25 mars et du 4 juin.
La reconduction des sanctions à l’issue du sommet du 4 juin dernier fut une
vraie douche froide pour les Maliens.
L’entrée en scène du président togolais,
Faure Gnassingbé, à la demande du Mali pour jouer les médiateurs, avait fait naître
un certain espoir sur les rives du Djoliba. De nombreux observateurs avaient
tablé sur une levée des sanctions. Mais patatras ! Les dirigeants
ouest-africains ont jugé bon de repousser l’échéance à un mois plus tard, le
temps d’obtenir plus de gages de la part de nos autorités.
Le rendez-vous manqué du 4 juin n’a pas empêché les autorités
maliennes de continuer à travailler à convaincre de leur bonne foi. Le ministre
des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a
mené un travail diplomatique efficace pour faire comprendre à nos partenaires étrangers
que l’intention des autorités maliennes n’est nullement d’isoler le pays.
De con côté, le président Faure Gnassingbé a poursuivi aussi son effort pour soutenir le dialogue avec la Cedeao et l’ensemble de la communauté internationale. Son «action discrète et efficace» a été saluée, il y a un mois, par le chef de la diplomatie malienne.
RÉSILIENCE ÉTONNANTE- La levée des sanctions intervient
alors que notre économie et celles de nos voisins immédiats ont beaucoup
souffert de l’interruption des relations économiques, financières et commerciales.
Notre économie a plié mais n’a pas rompu. Le pays a affiché une résilience
étonnante. L’état a continué à assurer son rôle régalien même si les
restrictions budgétaires ont affecté les activités de nombre de services
publics. Le pays n’a pas souffert de pénuries de produits de grande
consommation dont les prix ont tout de même pris l’ascenseur.
Pourtant peu d’observateurs donnaient plus de 3 mois pour
voir notre économie totalement sur les rotules du fait de ces sanctions que les
autorités maliennes ont qualifiées d’illégales, illégitimes et inhumaines. Il
reste à appliquer des mesures idoines pour faire redémarrer les pans de
l’activité économique atteints par le marasme du fait de l’embargo. Ceci est un
impératif pour les autorités car les citoyens attendent une baisse des prix de
certains produits de grande consommation.
Les opérateurs économiques s’attendent à des facilités pour
leur permettre de relancer leurs affaires. Beaucoup ont subi des pertes sèches
du fait du blocage de leurs cargaisons de produits importés dans les ports de
Dakar et d’Abidjan. La levée des sanctions est une très bonne nouvelle pour
cette catégorie d’hommes d’affaires.
Issa DEMBELE
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