La compétition marque le début des préparatifs des Championnats d’Afrique et des Jeux Olympiques, Paris 2024
«La finale devait se jouer à 15 touches, mais en escrime si aucun des deux
athlètes ne parvient à atteindre 15 touches à l’issue des neuf minutes
réglementaires, celui qui mène au score est déclaré vainqueur», a expliqué
l’arbitre de la finale, Maître Abdoul Kafar Kané.
Le
combat entre les deux protagonistes a donc duré neuf minutes (11 minutes si
l’on ajoute les deux minutes de mi-temps) et si Idriss Ouaro a fait la course
en tête de la première à la dernière minute de la finale, le suspense est resté
entier jusqu’au bout, à la grande joie du public du Centre Olympafrica.
Le mérite en revient surtout au challenger Souleymane Djiré qui a surpris tout
le monde par sa force morale et sa capacité à se surpasser. Ainsi, malgré sa
défaite, le sociétaire de l’Escrime club du Palais des sports a eu droit à une
standing ovation de la salle au moment de quitter la piste.
On
peut dire que dans le camp adverse, l’athlète de l’Usfas, Idriss Ouaro a
également marqué le coup, puisqu’il est le premier escrimeur à inscrire son nom
au palmarès de cet Open épée organisé par la Fédération malienne d’escrime
(FME) dans la perspective des Championnats d’Afrique et des Jeux Olympiques.
Lors des précédents exercices, la compétition s’était disputée au sabre et
c’est la première fois que les épéistes ouvrent le bal de la saison.
Les
deux troisièmes places sont revenues à Kalilou Traoré de l’Usfas et Aboubacar
Makan Traoré de l’Escrime club de Djélibougou. Sur le tableau féminin, la finale tant
attendue entre la multiple championne du Mali du sabre Alima Dembélé et
Diakassa Coulibaly a tourné à la démonstration pour la deuxième qui s’est
imposée sur le score sans appel de 15-07. La sociétaire de l’Escrime club Mifa
a livré un combat presque parfait et n’a jamais tremblé face à son adversaire.
Avec ce sacre, Djakassa Coulibaly ajoute un nouveau trophée à sa collection et
confirme son statut de reine de l’épée malien. Les deux troisième places,
synonymes de médailles de bronze, ont été enlevées par Mariam Théra de l’Usfas
et Awa Traoré de l’Escrime club de Djélibougou.
Les
trois premiers des deux tableaux ont reçu, chacun, des médailles et des cadeaux
composés de produits alimentaires (sucre, lait et dattes). «Cette compétition
marque traditionnellement le coup d’envoi de la saison d’escrime au Mali. Cette
année, les participants se sont affrontés à l’épée que nous avons choisi pour
permettre à nos athlètes d’affûter leurs armes dans la perspective des
échéances internationales qui attendent notre pays.
Nous
sommes contents de la prestation d’ensemble des athlètes, mais il y a des
choses à améliorer», a déclaré le président de la Fédération malienne d’escrime
(FME) dans son allocution de clôture. Wahabou Zoromé faisait ainsi allusion aux
Championnats d’Afrique d’escrime qualificatifs des Jeux Olympiques, Paris 2024
et à la participation proprement dite des escrimeurs maliens au grand
rendez-vous de la ville Lumière. «Dans le sport, il n’y a pas de limites et on
doit toujours chercher à s’améliorer. Nous avons de grandes ambitions pour les
prochains Championnats d’Afrique d’escrime, mais aussi les Jeux Olympiques.
Nos athlètes ont tout à gagner en se frottant à l’élite», a insisté Wahabou Zoromé, avant d’adresser ses remerciements au sponsor officiel de la FME, Moov Africa Malitel et au Comité national Olympique et sportif (CNOS-Mali). Le dirigeant avait à ses côtés le 1er vice-président de la fédération, le lieutenant-colonel Garibou Sagara et les représentants de la direction nationale des sports et de l’éducation physique (DNSEP), Oumar Diarisso et de l’orphelinat Afka, Aïssata Demba Coulibaly.
Soulemane Bobo TOUNKARA
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