
Ouvert depuis quelque temps, le procès de l’affaire dite "avion présidentiel et équipements militaires " s’est poursuivi ce vendredi 20 juin avec le passage d'un nouveau témoin après Moussa Mara et Madani Touré. Devant les juges, Oumar Tatam Ly s'est présenté pour donner sa version sur cette affaire qui est pendante depuis des années.
Actuellement à l'étranger, l’ancien Premier ministre a fait sa comparution par visioconference. Après avoir juré de ne dire "rien que la vérité ", l’ex-chef du gouvernement a décliné toute responsabilité dans l'achat direct de l'aéronef. S'il a admis avoir été abordé sur le sujet par feu l'ancien Chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéïta, Oumar Tatam Ly a toutefois précisé n'avoir donné aucune instruction et que l'achat direct, au lieu du système location-vente, est le pur choix de l'ancien Président de la République.
Concernant la seconde affaire relative à l'acquisition d'équipements militaires, le témoin du jour a été catégorique en affirmant n'y avoir pas été associé. "J’ai appris cette affaire à travers la presse", a-t-il fait savoir ajoutant qu'il avait une fois compris que quelque chose de cette nature se tramait lors des échanges anodins avec le ministre de la Défense et son collègue de l’Économie et des Finances qui auraient vite mis fin aux discussions lorsqu'ils se sont rendus compte qu'il n'était pas au parfum de l'affaire.
Dans sa défense, l'ancienne patronne de l'hôtel des Finances, Mme Bouaré Fily Sissoko a déclaré qu'il existe bien des courriers qui montrent qu’Oumar Tatam Ly était en contact sur le sujet avec le ministre délégué chargé du Budget. "Ces documents, je les verse dans le dossier et la Cour appreciera", a conclu l’ex-ministre.
En somme, Oumar Tatam Ly a décrit une équipe gouvernementale désunie composée de ministres défiant son autorité. Ce qui serait pour beaucoup dans sa démission de son poste de Premier ministre.
Alassane Cissouma
Suite à la destruction d'un aéronef de reconnaissance des Forces armées maliennes, le gouvernement de la Transition a déposé ce jeudi 4 septembre, une plainte contre la République démocratique et populaire algérienne devant la Cour internationale de Justice. L'annonce a été par le gouverne.
Il en résulte une tendance de réalisation de 387 recommandations sur 517, soit 74,85%. Le document déplore certaines lenteurs notamment dans la mise en œuvre des projets industriels, de reboisement et de barrage.
La Cour constitutionnelle a déclaré, lundi dernier, à travers un arrêt la loi n°2024-38/CNT-RM du 5 décembre 2024 portant loi organique fixant le nombre des membres du gouvernement conforme à la Constitution. Cette décision fait suite à une requête du Président de la Transition à l’ins.
Les salaires des 36.151 agents non enrôlés dans le Système intégré de gestion des ressources humaines (SIGRH) seront suspendus à compter de septembre prochain. La décision a été rendue publique le 26 août dernier par le ministère de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, dans un.
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 27 août 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat..
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