Il s’agit du leader de la secte Kaamit, l’écrivain Doumbi Fakoly,
de l’ami intime et un jeune frère du nommé Mamadou Dembélé à l’origine des
propos injurieux. S’y ajoutent trois autres personnes plus ou moins proches de
l’individu le plus recherché en ce moment par la justice malienne.
De sources proches du dossier, toute la procédure est partie
d’un soit transmis du tribunal, relatif à la plainte formulée par les membres
du Haut conseil islamique (HCM) à la date du 1er novembre dernier. Ainsi en exécution
des instructions de la plainte, les investigations faites par la Brigade
d’investigation judiciaire (BIJ) ont permis d’interpeller l’écrivain Doumbi
Fakoly le même jour à son domicile à
Sotuba.
L’interpellation du frère de l’auteur du blasphème fait
suite à des messages suspects de son grand frère retrouvés dans son téléphone.
Notre source indique que parmi les quatre personnes interpellées mercredi dans
l’affaire, se trouve l’ami intime du fugitif.
Après la procédure policière, les personnes interpellées par
la BIJ ont été renvoyées devant le procureur du Tribunal de grande instance de
la Commune IV du District de Bamako où elles ont ensuite été placées sous
mandat de dépôt pour les faits qui leur sont reprochés.
Il faut signaler que la femme et les enfants du nommé Mamadou Dembélé ont aussi été mis à la disposition du parquet pour des raisons de sécurité.
Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta a
condamné le blasphème. Le gouvernement aussi, à travers le ministère en charges
des Affaires religieuses, a condamné les agissements du nommé Mamadou Dembélé.
En guise de protestation, les organisations musulmanes, visiblement très remontées, maintiennent un rassemblement prévu ce vendredi après-midi sur le boulevard de l’Indépendance.
Tamba CAMARA
Un violent incendie a consumé lundi dernier un entrepôt de matières plastiques, situé à Boulkassoumbougou, en Commune I du District de Bamako, détruisant sur son passage une importante quantité d’articles en plastique.
En l’absence de son époux, elle n’a pas pu résister à la tentation. Elle a fini par contracter une grossesse et s’est débarrassée de son enfant en le jetant dans un canal. Les juges ont dit le droit.
Il s’en était pris à une septuagénaire lorsque cette dernière se rendait à la mosquée pour la prière de l’aube. Sous la menace d’une arme, il l’obligea à se déshabiller avant de voler son argent.
Son patron lui vouait une confiance aveugle. Il en a profité pour le «poignarder dans le dos» avant de se retrouver derrière les barreaux.
Ils ont minutieusement organisé une opération, l’ont rapidement exécuté et se sont fondus dans la nature avec une somme considérable.
Pour laver l’honneur de leur famille, il a maintenu son frère cadet sous l’eau jusqu’à ce que mort s’en suit et évoque un acte involontaire. Les jurés ont une autre lecture des faits.