
L’ouverture des travaux a été présidée par le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux Mahamadou Kassogué, en présence de la représentante de l’Agence italienne pour la coopération au développement au Mali (AICS), Claudia Berlendis.
Le représentant du Bureau régional du Haut-commissariat des Nations unies pour les droits de l’Homme, Andréa Ori, a participé à cette rencontre par visio-conférence depuis Dakar (Sénégal).
Cette rencontre de trois jours s’inscrit dans le cadre du « Projet d’appui à la protection des enfants victimes de violation de leurs droits (Papev) ». Financé par l’AICS, ce projet est mis en œuvre par le Haut-commissariat, en partenariat avec le Centre de la Cedeao pour le développement du genre (CCDG), dans six pays de l’espace régional. Il s’agit du Sénégal, du Mali, de la Gambie, de la Guinée Bissau, de la Guinée et du Niger.
Le Papev vise à accompagner les États dans leurs efforts de promotion et protection des droits de l’enfant à travers la mise en œuvre des recommandations des mécanismes internationaux et régionaux de protection des droits de l’enfant. Mais aussi la promotion d’un environnement sécuritaire et juste pour les enfants victimes de violation de leurs droits grâce à leur prise en charge juridique, judiciaire et sociale dans l’espace Cedeao. L’objectif de cette rencontre en cours est de contribuer à promouvoir la qualité des interventions dans la prise en charge des enfants victimes de violation de leurs droits à travers principalement le renforcement des compétences des intervenants dans les systèmes nationaux de protection de l’enfant.
La coopération italienne considère les enfants et les adolescents comme les acteurs principaux de leur propre croissance ainsi que de l’avenir de leur pays, a indiqué sa représentante. Par conséquent, a ajouté Claudia Berlendis, l’Italie accorde une attention particulière à la protection des droits des enfants et reconnaît le principe de « ne laisser personne à côté », comme indiqué dans l’Agenda 2030 des Nations unies.
« Nous, à la Coopération italienne, croyons fortement dans ce processus et dans l’importance de cette activité », a-t-elle exprimé, saluant l’engagement mutuel du gouvernement malien et du Haut-commissariat à protéger la vie des enfants.
Pour rappel, notre pays a ratifié un nombre important d’instruments de droits de l’Homme spécifiques à la protection et à la promotion des droits de l’enfant. Il s’agit de la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant, des conventions de l’Organisation internationale du travail (OIT) relatives à l’interdiction du travail des enfants… Aussi, sur le plan institutionnel, des politiques et programmes sont élaborés et mis en œuvre à travers des services dédiés à la protection et à la promotion de l’enfant, a annoncé le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme.
« Les résultats engrangés par ces interventions, quoique satisfaisants à plusieurs égards, ne doivent pas occulter les défis que rencontrent les acteurs de la protection », a tempéré Mahamadou Kassogué. Parmi ces défis, l’on peut citer, entre autres, la crise sécuritaire qui fait que «les enfants sont privés d’un grand nombre de droits tels que le droit à l’éducation, le droit à la santé et le droit à l’enregistrement», a déploré le Garde des Sceaux, ajoutant que ces derniers sont aussi enlevés, recrutés et exploités par des groupes armés.
Bembablin DOUMBIA
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