
Après les partis
politiques, c’était au tour des organisations de la société civile d’avoir des échanges,
jeudi dernier, avec le ministre d’État, ministre de l’Administration
territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga, et son collègue
en charge de la Refondation de l’État et des Relations avec les institution,
Ibrahim Ikassa Maïga, sur les préparatifs du référendum pour la nouvelle
Constitution. La rencontre s’est déroulée au Centre de formation des
collectivités territoriales.
Il ressort d’une présentation
faite lors des travaux que le ministre de l’Administration territoriale et de
la Décentralisation a adressé une correspondance aux organisations de la société
civile, le 30 décembre 2022, en vue de recueillir leurs avis et suggestions
pour la bonne organisation du référendum. Sur un total de 95 organisations
saisies, 18 ont répondu, soit un taux de 18,94%.
Ces propositions tournent,
notamment, autour de l’accélération du processus de mise en place des coordinations
de l’Autorité indépendante de gestion des élections (Aige) au cours de ce mois
de janvier. Il s’agit également de susciter un large consensuel autour du
projet de Constitution avec l’implication effective de l’ensemble des forces
vives de la nation, de tenir le référendum à la date indiquée dans le
chronogramme. S’y ajoute le renforcement du dispositif sécuritaire.
Lors de la rencontre
du jeudi, certains acteurs de la société civile ont indiqué qu’en dehors de la
période actuelle, «aucun homme politique ne pourra mener la réforme
constitutionnelle». Du coup, ils ont réaffirmé leurs soutiens indéfectibles à
l’initiative. Cependant, les organisations de la société civile ont soulevé les
questions du respect du calendrier électoral, celles liées à la révision des
listes électorales et à la situation sécuritaire. Elles se sont également
interrogées sur le financement du processus pour préserver notre souveraineté.
À toutes ces
interrogations, les ministres ont apporté des éléments de réponses. Le ministre
d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a déclaré
qu’aujourd’hui, la situation sécuritaire est en amélioration constante. Le
colonel Abdoulaye Maïga a ensuite indiqué que les autorités de la Transition
sont plus que jamais déterminées à sécuriser définitivement notre pays. Sur le
financement des élections, il dira que l’État est ouvert au
partenariat, conformément au respect des trois principes clés qui guident
l’action publique dans notre pays : le respect de notre souveraineté ;
le respect des choix de partenaires et des choix stratégiques ; la prise
en compte des intérêts du peuple malien. Toutefois, a clarifié Abdoulaye Maïga,
le gros des efforts sera pris en charge par le budget national.
Selon le ministre d’État,
la mise à jour du fichier électoral demeure une priorité capitale. Rien que
pour l’année 2023, dans le fichier, il y a 341.653 nouveaux électeurs qui ont été
pris en compte, a-t-il précisé. Il dira
par ailleurs que le chronogramme est un document de planification, affirmant
que «nous faisons beaucoup d’efforts pour essayer de nous ajuster».étayant ses
propos, le colonel Abdoulaye Maïga a fait savoir que les discussions sont en
cours au sein du gouvernement et avec l’Aige en vue de procéder à une relecture
à minima de la loi électorale.
Et cela, pour réduire le délai de la mise en place des démembrements de l’Aige dans nos régions, communes et cercles. Ce délai est, actuellement, de 6 mois dans la loi électorale. Selon le ministre d’État, le retour à l’ordre constitutionnel, en respectant le délai de la Transition, demeure un objectif des autorités. «Nous espérons pouvoir trouver, dans une démarche consensuelle, la voie de sortir vers et le référendum et les élections subséquentes pour un retour à l’ordre constitutionnel normal», a déclaré, de son côté, le ministre de la Refondation de l’État, Ibrahim Ikassa Maïga.
Bembablin DOUMBIA
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