
C’est un organe du Comité de pilotage qui a pour mission d’élaborer l’avant-projet de Programme national d’éducation aux valeurs
Le Centre international de conférences de Bamako a abrité vendredi dernier, la réunion du comité de pilotage du processus d’élaboration du Programme national aux valeurs.
Elle était présidée par le ministre de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les institutions, Ibrahim Ikassa Maïga qui avait à ses côtés, les ministres de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Wadidié Founé Coulibaly, de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration, Me Harouna Mamadou Toureh.
Était également présent le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Réformes politiques et institutionnelles, Fatoumata Sékou Dicko. On notait aussi la présence du vice-président du Conseil économique, social et culturel, Amadou Sanoussy Daffé et du 2è vice-président du Haut conseil des collectivités territoriales, Ahmadou Kisso Cissé.
L’objectif de ce comité est de concevoir un programme centré sur la formation d’un citoyen de type nouveau, respectueux de l’autorité, de l’ordre et du mérite.
L’élaboration de ce programme s’inscrit dans le cadre d’une instruction du président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta, dont la volonté politique est la préservation et la dissémination de nos valeurs sociétales. C’est pourquoi, le ministre de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les institutions a souligné que ledit programme doit contribuer à l’apaisement du climat social, à reconstruire l’homme malien et fédérer les efforts.
Ibrahim Ikassa Maïga dira que le capital de valeurs reste le bien le plus précieux de chaque peuple. Et d’ajouter qu’il en est l’âme et détermine son vécu. «Berceau de grands empires et de royaumes du Ghana, du Sosso, du Mandé, du Songhay, du Kénédougou, du Khasso, du Bélédougou, de Ségou, de Macina, le Mali demeure incontestablement depuis les premiers siècles de notre ère, le chantre des valeurs», a-t-il rappelé. La Charte de Kouroukanfouga, dit-il, sous l’Empereur Soundiata Keita au 13è siècle en est l’une des parfaites illustrations.
Le ministre de la Refondation de l’État a affirmé que la remise de ce rapport d’étape est le fruit de l’engagement citoyen des hommes et des femmes dédiés à la refondation de notre État. Il n’a pas manqué d’apprécier la démarche inclusive et interactive des experts qui a consisté à rencontrer les structures et les personnalités afin d’aboutir à ce rapport. Il s’agit, entre autres, des médiateurs traditionnels, des journalistes et des animateurs, des groupements associatifs d’anciens et de retraités, des religieux et des animistes, des personnalités de l’État, des artistes et des chercheurs.
Quant au président du comité d’experts, l’ancien ministre de l’Éducation nationale Adama Samassékou, il s’est réjoui de l’atmosphère qui a régné tout au long des trois mois de travail. Mais auparavant, il a demandé aux participants de la réunion d’observer une minute de silence à la mémoire de toutes les victimes de la «tragédie» que connaît notre pays.Le rapport de 31 pages a été présenté par Marc Otozié Goïta qui, dans son exposé, a mis l’accent sur les différentes phases d’élaboration du rapport. En réaction aux travaux des experts, les ministres et personnalités ont tour à tour exprimé leur soutien à cette initiative, à savoir la refondation de l’État.
Namory KOUYATÉ
Rédaction Lessor
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