
Remplacer à court terme la loi électorale par un code électoral afin d’éviter les crises cycliques occasionnées par les insuffisances et les lacunes relevées dans la pratique lors des élections ; procéder au toilettage systématique du fichier électoral ; réviser la Constitution du 25 février 1992 ; réviser la loi organique déterminant les règles d’organisation et de fonctionnement de la Cour constitutionnelle.
Mais aussi amender la Loi de programmation sécuritaire en Loi de programmation et d’orientation sécuritaire ; adopter une nouvelle carte militaire et sécuritaire et un meilleur maillage du territoire, avec des Forces armées et de sécurité bien formées, équipées et professionnelles pour faire face aux nouvelles menaces auxquelles le pays est confronté : ce sont là quelques recommandations issues des travaux de la 1ère session ordinaire de la 6è mandature du Conseil économique social et culturel (CESC), dont le thème était : «Réformes politiques, institutionnelles et sécuritaires : contributions du CESC».
La cérémonie de clôture de la session, qui s’est tenue hier au siège de l’institution à Koulouba, était présidée par son président, Yacouba Katilé en présence du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général Daoud Aly Mohammedine.
Le président du CESC a indiqué que les séances d’écoute des experts de certains départements ministériels auront permis l’immersion des membres du CESC dans l’univers des réformes politiques, institutionnelles et sécuritaires. Ce, afin de cerner les contours desdites réformes. Toute chose qui justifie, à juste titre, selon Yacouba Katilé, la pertinence des recommandations issues des travaux.
«Nous demeurons convaincus que l’application de ces recommandations contribuera, à coup sûr, à mieux orienter et inspirer les décideurs», a-t-il déclaré. Pour le premier responsable de la huitième institution de la République, les réformes politiques, institutionnelles et sécuritaires s’avèrent aujourd’hui, au-delà de la forte aspiration d’une frange importante de nos compatriotes, comme un processus irréversible, une thérapie de choc pour atténuer, voire sauver le grand corps malade, le Mali.
«À cet effet, nous saluons cette forte volonté politique des plus hautes autorités», a apprécié Yacouba Katilé avant de les exhorter à privilégier deux aspects qui paraissent indispensables. Il s’agit de la communication d’acceptabilité qui se focalisera sur la compréhension et l’adhésion des populations à la base. Le second aspect est relatif à l’inclusivité.
«Il nous faut impérativement cette unité nationale. Ce projet fédérateur de l’ensemble des fils et des filles du Mali peu importe le prix, le sacrifice à consentir», a exhorté le président du CESC, assurant que son institution entend jouer toute sa partition dans l’édification du Mali nouveau.
Mariétou KOITÉ
Rédaction Lessor
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