
En plus du public marocain, le film a été vu par l’ambassadeur du Mali au
Maroc, Mohamed Mahmoud Ben Labat, et une forte communauté malienne. Le long métrage
de 163 minutes raconte l’histoire d’une brave dame connaissant bien ses droits
et devoirs dans la ville de Sélingué dont le fils tombe amoureux de la fille
unique de «Monsieur Aigri». Ce dernier va s’opposer à l’union des deux
amoureux, sous prétexte que le garçon est un handicapé.
Contre vents et marées,
«Taane» parvient à percer le mystère de «Monsieur Aigri» et mit tout en œuvre
pour que Fousseyni et Zeina se marient. Ce qui fut fait, au grand bonheur de
tous.
Selon son réalisateur, Alioune Ifra N’Diaye, le film décrit
le type de citoyen que le Malien doit être : un citoyen libre et tolérant.
«Nous avons fait interpréter cela par une femme qui défend les droits des
femmes», a t-il expliqué. Pour lui, nous devons renouveler nos récits car le
monde d’aujourd’hui demande à ce qu’on se réinvente et le personnage principal
est un citoyen modèle réinventé et adapté aux enjeux du monde d’aujourd’hui.
Après le film, il a exprimé toute sa satisfaction sur la forte mobilisation et
la bonne réaction du public.
À travers les commentaires de ce public, il s’est dit
convaincu de la transmission des messages. Le réalisateur a révélé que le
financement de ce film a été réuni à 80% par les Maliens. «J’étais ravie quand
on m’a confié ce rôle», a déclaré l’actrice principale du film, Mme Fatoumata
Coulibaly. Et de confier qu’elle a facilement incarné le personnage, car elle
joue déjà ce rôle dans la vraie vie. Pour elle, le film parle un peu de
tout : paix, cohésion, etc.
Ce long métrage a été fortement apprécié par le public.
C’est le cas de ce sexagénaire, pour qui, il y avait un peu tout :
histoire, différence de génération. Pour ce qui est de la communauté malienne,
n’en parlons pas. Le président des étudiants maliens au Maroc, Gaoussou qui a
particulièrement mobilisé ses camarades a apprécié le film. Selon lui, c’est
une première pour eux dans la ville de Rabat de voir un tel événement. «Nous
sommes juste impressionnés», a-t-il dit. Une des étudiantes, Bintou Dolo,
sourire aux lèvres a avoué que le film était très intéressant.
L’ambassadeur s’est dit fier, satisfait et honoré. «On ne peut voir ce film sans être ému», a témoigné Mohamed Mahmoud Ben Labat. Pour lui, le film démontre l’engagement en faveur de l’identité et la culture du Mali. À travers ce film, les Maliens et les Africains se rencontrent. Ce qui lui fera dire que la relève est assurée en termes de protection du patrimoine. Il a félicité le réalisateur pour cette œuvre qui permet au spectateur de sortir avec beaucoup de leçons de morale. «Au Mali, nous faisons un art engagé qui permet toujours de mettre en exergue notre identité, de préserver notre indépendance», a-t-il conclu.
Envoyée spéciale
Fatoumata NAPHO
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