
La projection a drainé un public curieux et nostalgique
La projection s’est
déroulée, jeudi dernier, jour anniversaire de la fête de l’indépendance, au
Cinéma magic (ex Babemba). C’était en présence du directeur général du CNCM,
Fousseyni Maïga, des réalisateurs, des cinéastes, des acteurs et d’autres
invités de marque. Plus de 2 heures durant, le public avait les yeux rivés sur
le grand écran pour effectuer un voyage dans le temps, notamment dans le Mali d’hier qui se caractérisait par l’amour
de la patrie, l’engagement des autorités pour la défense de l’intérêt général
et le sacrifice pour la cause nationale.
Ainsi, les cinéphiles ont revisité les
temps forts de l’évolution politique du Soudan d’alors et de la République du
Mali à travers cette projection cinématographique. Selon les initiateurs du
projet, l’objectif était d’inscrire le cinéma dans la dynamique de la
célébration de la fête de l’indépendance au Mali.
Mais aussi de développer un
mécanisme innovant de coproduction locale autour des projets citoyens afin de
sensibiliser, informer et éduquer le public. «Kunu» raconte l’histoire
sociopolitique du Soudan depuis la précoloniale jusqu’à l’histoire récente de
notre pays, en passant par la création et la dissolution de la Fédération
malienne.
La réalisation du projet
vise à créer une mémoire cinématographique sur la date historique du 22
septembre 2022. Les trois films réalisés à cet effet : «Le train de retour», un
long métrage de 85 minutes, des courts métrages de 35 minutes «Elles y étaient»
et «Les enfants de l’indépendance». Les trois documentaires ont été réalisés
respectivement par Omar N. Sinenta, Moustaphe Diallo et Jonas Sagon.
«Le train de retour» revient
sur les faits et gestes du président Modibo Keita au Sénégal après l’accession
à l’indépendance, les différentes phases de la création de la Fédération du
Mali ainsi que les raisons de sa dislocation. C’est un vrai récit de la période
coloniale et des différentes actions politiques entreprises par les dirigeants
soudanais avant, pendant et après l’accession à la souveraineté nationale.
«Elle y étaient» est un
documentaire qui évoque les rôles que les femmes ont joués depuis très
longtemps. La lutte pour l’indépendance a aussi concerné les femmes. Leur
mobilisation et le rôle qu’elles ont accompli dans l’émergence de la Première
République est mis en évidence dans ce film. Ces images restituent les sacrifices des femmes dans la quête d’équité
et d’égalité dans la gestion du pays.
Enfin le documentaire
intitulé : «Les enfants de l’indépendance» porte un regard sur ceux qui
sont nés le 22 septembre 1960. Ces enfants de l’indépendance y font des
témoignages sur les différents régimes à savoir celui de Modibo Keïta,
caractérisé par le socialisme sous l’influence dramatique des milices qui ont
même été la cause principale de sa chute. Ces témoins racontent leur vision de
l’évolution du pays depuis leur naissance. Le Mali contemporain est passé en
revue sous le prisme de leurs vécus personnels.
Le public a appris sur
l’histoire, notamment la lutte pour l’indépendance, le départ du dernier soldat
français, la Fédération nationale, l’avènement de la démocratie et les
témoignages des enfants de l’indépendance. Pour le cinéaste Abdoulaye Ascofaré,
c’est une initiative salutaire de la nouvelle génération.
«Bravo et c’est une belle chose qui permet de faire connaître les hommes et femmes qui se sont distingués par leur dévouement pour la cause commune». Il faut noter que le coffret des 3 films est en vente à l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap) et au CNCM.
Amadou SOW
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