Le Mali et l’Algérie entretiennent des relations d’amitié, de fraternité, de respect mutuel et de coopération
C’était en présence du ministre des Affaires
étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, des
représentants du corps diplomatique et des mouvements signataires de l’Accord
pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger et de
l’inclusivité.
Déclenchée
le 1er novembre 1954, cette révolution a permis au peuple algérien de recouvrer
sa souveraineté et son indépendance au prix d’incommensurables sacrifices. «Une
révolution portée par le peuple qui a mis fin au mythe de l’invincibilité des
puissances colonialistes», a déclaré l’ambassadeur algérien. Ajoutant qu’elle a
renforcé la «foi» des autres peuples colonisés en leurs capacités à se libérer
définitivement du joug et de l’oppression étrangère. El-Haouès Riache a aussi
remercié notre pays d’avoir ouvert son territoire à l’Armée de libération
nationale combattante afin d’y installer sa 6è région militaire, contribuant
ainsi à l’accélération du processus d’indépendance de l’Algérie.
En retour, dira-t-il, ce même et fort esprit
de solidarité du peuple malien n’a cessé de guider la conduite et inspirer
l’action de l’Algérie indépendante dans ses relations avec notre pays. D’après
lui, ce sont des relations d’amitié, de fraternité, de respect mutuel et de
coopération que le président Abdelmadjid Tebboune et son homologue malien ont à
cœur de raffermir et de promouvoir, notamment dans les domaines politique,
militaire et sécuritaire. S’y ajoutent ceux économique, énergique,
socioculturel, universitaire, mais aussi des télécommunications, de la jeunesse
et des sports.
Le
diplomate algérien a réitéré le soutien de son pays aux efforts louables que
consentent le gouvernement et les mouvements signataires dans la mise en œuvre
de l’Accord. Il ajoutera que son pays salue les avancées réalisées dans cette
voie, depuis la tenue de la 2è réunion de niveau décisionnel. Cependant, a
relativisé El-Haouès Riache, il reste convaincu de la nécessité d’accélérer la
mise en œuvre du document, en particulier dans ce contexte national de
refondation de l’état. En outre, le diplomate algérien dira que son pays salue
les progrès notoires réalisés par le Mali dans la voie de la Transition.
De son
côté, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a
rappelé que du début de cette révolution en passant par leurs indépendances,
les deux pays ont cheminé dans le cadre d’une coopération multiforme à la
hauteur des aspirations profondes de leurs peuples. Mais aussi à la lumière des
liens séculaire, historique, géographique, humain, culturel et même cultuel.
Abdoulaye Diop a par la suite remercié l’Algérie pour le rôle prépondérant qu’elle joue pour la restauration de la paix et de la stabilité au Mali dans le respect de sa souveraineté et du caractère républicain de l’état malien. Il assurera que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour tenir ses engagements et particulièrement ceux liés à l’Accord ainsi qu’aux réformes politiques et institutionnelles agréées dans ce cadre. Enfin, le patron de la diplomatie malienne a réitéré la solidarité de notre pays à la République sœur d’Algérie.
Bembablin DOUMBIA
Les rideaux sont tombés, lundi dernier, sur les travaux de la phase communale du Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale en Commune I du District de Bamako..
La mise en place de cette organisation par les chefs d’État du Mali, du Burkina Faso et du Niger est en train de porter ses fruits. La preuve ? Les récentes opérations communes menées par les Armées des trois pays ont donné des résultats probants.
D’autres appuis vont suivre. Un vaste programme de réhabilitation des infrastructures de la 8è région administrative du pays qui est en planification sera lancé bientôt.
Les auto-écoles trouvent des arrangements avec les agents chargés du permis de conduire pour que leurs candidats puissent obtenir ce document. Cette situation n’est pas sans conséquences sur la sécurité des usagers de nos routes. Selon les statistiques officielles, une personne est tuée tout.
Ces assises qui ont débuté samedi se tiennent du 13 au 15 avril sur toute l’étendue du territoire national. Elles mobilisent toutes les couches socio-professionnelles du Mali autour d’un dialogue direct, franc et sincère entre Maliens en vue de résoudre les conflits latents ou manifestes po.
Pour le chef de l’État, toutes les voix doivent être écoutées et tous les avis doivent pouvoir s’exprimer lors de ce dialogue qui démarre ce 13 avril.
