Pendant que les citoyens formaient de longues files et des attroupements monstres devant les stations-services, le Président de la Transition, lui, demeurait imperturbable, concentré sur ses fonctions régaliennes de chef de l’État : audiences avec une délégation russe, réception de lettres de créance d’ambassadeurs de pays amis, célébration de la Journée des pupilles, entre autres. Fidèle à son calme olympien, il incarne une constance : une gouvernance sereine et responsable.
Le Conseil National de Transition poursuit sa session d’octobre. Les ministères et autres organismes spécialisés ou indépendants s’adonnent aux activités programmées : forum sur la justice, relance de l’Agence de presse, Journées nationales de la cybersécurité. Tous les participants, que ce soit à Koulouba ou dans les lieux de conférence de la capitale, ont affronté le même défi : trouver du carburant.
Dans un calme impeccable, le Chef de l’État, le Chef du Gouvernement et ses ministres, la hiérarchie militaire, les services spécialisés, dans les cadres ad ’hoc, ont sorti les stratégies pour juguler la crise. Et cela les Maliens l’ont vu et su. Et surtout apprécié.
Sur le terrain, nos FAMa ont fait preuve d’héroïsme, à la fois en portant l’estocade létale aux hordes terroristes mais en sécurisant les corridors d’approvisionnement.
Le Président de la Transition sait que ses compatriotes ont désormais mesuré les enjeux existentiels qui se posent à la nation, et partagent cette vision avec lui. C’est en cela que les Maliens ont été aussi imperturbables que leur chef, affichant un courage titanesque face au blocus que les hordes barbares ont tenté d’imposer à notre pays.
Depuis la rectification de mai 2021, le Président, ses compagnons, les chefs d’institutions, tous ont contribué à expliquer les tenants et aboutissants de cette sale guerre imposée au Mali. Les Maliens, dans leur écrasante majorité, ont compris que ce qu’on cherche à leur infliger dépasse les affres de six siècles d’esclavage, de colonialisme et d’impérialisme. Il s’agit de mettre nos pays en coupes réglées et de prolonger l’asservissement de l’Africain.
Nos terres ne seront ni des passoires pour des projets sordides d’asservissement de l’humain par l’humain, ni des sources nourricières intarissables pour d’autres États. Elles sont des espaces de vie pour ceux qui y vivent, de génération en génération, par la transmission de valeurs civilisationnelles propres.
Le Général d’armée Assimi Goïta a très tôt averti ses compatriotes : le chemin de la vraie liberté, de l’indépendance authentique, de la souveraineté limpide passe par des sacrifices individuels et collectifs. Et pour cela, comme il l’a affirmé à Moscou, il faut oser entrer dans le tunnel qui mène à la libération véritable. Car l’ennemi, dont les tentacules s’étendent sous nos pieds, ne reculera devant rien pour atteindre ses objectifs, quitte à provoquer le génocide ou semer le chaos d’une guerre civile.
En ces temps de tentative de blocus, les Maliens et leur gouvernement ont démontré la solidité des ressorts qui les tiennent debout, puisant dans les valeurs léguées par les ancêtres et les pères fondateurs de la Nation. Nous ne nous lasserons jamais d’évoquer Soundjata Keïta, Kankou Moussa, Aboubakary II, Naré Maghan, Sonni Ali Ber, Askia Mohamed, Biton Mamari Coulibaly, Da Monzon Diarra, Babemba Traoré, Koumi Diossé, Sékou Amadou, Samory Touré, El Hadj Oumar Tall, Firhoun ag Alinsar, Banzani Théra, Mamadou Konaté, Modibo Keïta, Fily Dabo Sissoko, Mahamane Alassane Haïdara, et tant d’autres. Tous ont contribué à la grandeur de notre nation. Par leur héritage, la souveraineté est aujourd’hui chevillée au corps du Président Goïta, à celui des dirigeants, et à chaque Malien, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.
La Confédération des États du Sahel (AES) subit les assauts des impérialistes et des hordes barbares à leur service. Mais le sol du Sahel sait générer des armes invisibles de résistance. C’est cela qui se joue, et c’est à l’écriture de cette histoire que se consacrent les Maliens et les Sahéliens. Avec l’appui inestimable des pays amis et partenaires sincères, ceux-là qui ne rient pas avec vous pour ensuite vous poignarder dans le dos.
De cette crise des produits pétroliers, notre génie est en marche pour en tirer toutes les leçons et anticiper les prochaines, qu’elles soient naturelles ou provoquées par l’ennemi.
La guerre est féroce, la lutte âpre, et la victoire certaine.
Alassane Souleymane
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