
Cette rencontre regroupe acteurs du monde rural, opérateurs économiques et autres acteurs concernés
C’est pour concrétiser cette volonté que le ministère de l’Agriculture organise du 7 au 9 novembre, la 1ère concertation nationale sur la gestion de la subvention des engrais. Les travaux ont démarré hier dans un hôtel de la place, sous l’égide du ministre de l’Agriculture, Lassine Dembélé, en présence de son collègue en charge de l’élevage et de la Pêche, Youba Ba et du Commissaire à la sécurité alimentaire, Redouwane Ag Mohamed Ali.
Cette rencontre de trois jours regroupe les acteurs du monde rural, les opérateurs économiques et autres acteurs impliqués dans le mécanisme de gestion de la subvention. Elle vise à trouver des solutions durables. Les participants analyseront les impacts de la subvention des engrais sur la production et la productivité agricole. Ils formuleront des propositions d’amélioration du mécanisme de gestion des engrais subventionnés afin de proposer des alternatives.
Le ministre de l’Agriculture a révélé que le pays dispose d’environ 43,7 millions d’hectares de terres utilisables pour l’agriculture et l’élevage dont 2 millions de terres irrigables.
Le secteur agricole qui tire l’économie nationale et occupe environ 70% de la population active, fournit près de 20% des recettes d’exportation et contribue à hauteur de 35,7% dans la constitution du Produit intérieur brut (PIB) en 2021. Cette performance, selon le ministre Lassine Dembélé, est soutenue par les productions végétales, notamment le coton et les céréales. Pour lui, l’augmentation des productions végétales surtout céréalières avec une moyenne de 10% par an est due à un certain nombre de facteurs. Parmi lesquels, il a cité l’augmentation du prix d’achat du kilogramme du coton graine, l’appui aux exploitants et exploitantes agricoles à travers la subvention des équipements et intrants agricoles dont les engrais, les aménagements, hydro agricoles, l’appui conseil et l’accompagnement des projets et programmes agricoles.
En adoptant la Loi d’orientation agricole (LOA) en 2006, notre pays a montré son engagement à soutenir l’agriculture pour en faire le moteur du développement économique. Dans cette optique et en réaction à la hausse des prix des produits alimentaires et du pétrole, le gouvernement a mis en place en 2008 un système de subvention des intrants agricoles pour encourager une plus grande utilisation de ces derniers afin d’accroître la production et la productivité agricoles.
Lassine Dembélé a souligné que le mécanisme de gestion de la subvention des engrais a utilisé différents outils comme la caution technique, la distribution électronique et les autorisations d’achat.
En dépit des efforts déployés pour améliorer le mécanisme, le système est resté dans des logiques de contestations liées à l’insuffisance des mécanismes de financement, de couverture des besoins en intrants des exploitations agricoles familiales, le retard dans la fourniture des intrants et des équipements dans des zones d’utilisation et le paiement tardif des fournisseurs d’intrants et d’équipements par l’État.
C’est compte tenu de tout ce qui précède que son département, après les concertations régionales, tenues en septembre 2023, organise cette concertation nationale afin d’échanger sur la gouvernance du système actuel de la subvention avec les acteurs clés.
Ces échanges devraient permettre de trouver ensemble des voies et moyens pouvant aboutir à des solutions rationnelles, efficaces et efficientes à la problématique liée à la gestion de la subvention des engrais.
Makan SISSOKO
Semoirs, charrues de labour, pièces de rechange des tracteurs sont fabriqués par nos artisans. La plupart de ces équipements sont vendus dans les zones de production comme Kita, Sikasso, Bougouni ou Koutiala. Certains fabricants arrivent aussi à écouler leurs produits dans des pays voisins.
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