Le
directeur de l’Information
et des relations publiques des Armées (Dirpa) a fait cette déclaration, lors du
traditionnel point de presse mensuel qu’il a animé hier au siège de sa
structure. Face aux hommes de médias, le patron de la Dirpa a fait le point de la situation sécuritaire, notamment les
récentes actions menées par les Forces armées maliennes (FAMa), dans le cadre
de l’opération Dougoukoloko. Il a apporté des éclairages sur le «prétendu
blocus» annoncé par certains groupes terroristes dans la Région de Kidal et sur les axes
Kayes-Bamako, Ségou-Bamako, Koutiala-Sikasso-Bougouni.
Dans
son exposé, le
Colonel-major Souleymane Dembélé a fait comprendre que les FAMa continuent de
s’adapter avec efficacité à la menace des groupes obscurantistes. Selon lui, à l’image des autres membres
de la Confédération des États du Sahel (AES), notre pays est confronté à une
recrudescence d’attaques terroristes ciblant sans distinction, les forces
armées, des infrastructures économiques, des moyens de transport et même des populations civiles. De
l’analyse de l’officier supérieur, ces actes barbares sont les derniers
soubresauts d’un ennemi aux abois qui tente désespérément de semer le chaos là
où la stabilité reprend ses droits.
L’officier supérieur a ensuite évoqué la sécurité publique, la
tentative de déstabilisation des institutions, mais aussi la guerre médiatique
internationale contre les forces de l’AES. Avant d’inviter les populations à
l’union sacrée autour des FAMa qui sont plus que jamais engagées et déterminées à vaincre la nébuleuse
terroriste et ses soutiens étatiques étrangers qui ont été chassés par les
autorités de la Transition après une décennie de présence sans résultats
tangibles. Parlant des opérations en cours, il a rassuré que les forces de l'AES sont en position de
force.
Sur la sécurité publique, le conférencier dira que les récents contrôles menés à Bamako, dans les capitales régionales et sur les principaux axes routiers visent à prévenir les infiltrations et à sécuriser nos concitoyens. «Nous demandons la compréhension de la population face à ces désagréments temporaires», a-t-il sollicité.
GUERRE
INFORMATIONNELLE- S’agissant
de la tentative de déstabilisation des institutions déjouée en août dernier
impliquant des militaires maliens
et leurs complices étrangers,
il a affirmé que les enquêtes se poursuivent par les services compétents qui
sont à l’œuvre. Selon lui, cette démarche visait à ébranler les fondations de
notre République. «Mais la vigilance et la loyauté de nos forces ont permis de faire échouer cette entreprise,
car l’unité au sein des FAMa est sacrée», a indiqué le patron de la Dirpa.
Avant de prévenir que personne ne pourra venir diviser nos forces, s’ingérer
dans la gestion de nos Forces armées et de sécurité. «Toute tentative de subversion sera
combattue sans faiblesse et sévèrement
sanctionnée. Le Mali ne reculera devant rien pour protéger sa souveraineté», a
déclaré le Colonel-major Dembélé.
Concernant
la guerre informationnelle internationale, le conférencier a dénoncé une offensive médiatique
internationale dirigée contre l’espace AES, mais particulièrement contre les
Forces armées nationales. Il dira que certains médias étrangers vont jusqu’à
relativiser, voire glorifier les actes de terrorisme en les qualifiant tour à tour de «résistants» ou de
«démocrates». «Que ces derniers sachent que le Mali n’a pas besoin de leçons de
démocratie de la part de ceux qui ont soutenu des régimes faillis au prix du
sang malien. Nos peuples ont pris leur responsabilité. Là où régnait la soumission ou la dépendance, nous avons bâti
un espace AES libre, digne et souverain», s’est-il glorifié.
Occasion
pour le conférencier
de clarifier qu’aucune interdiction systématique du transport n’a été observée
sur les routes nationales. «Des vidéos virales et relayées sur les réseaux
sociaux sont en réalité hors contexte, anciennes ou prises dans d’autres pays»,
soulignera-t-il. En appui à ses propos, le chef de la Dirpa a indiqué que
l’embouteillage sur la route Bamako-Ségou dont les images ont récemment circulé sur les réseaux
sociaux «n’était dû qu’à un simple accident qui a occasionné ce bouchon». Selon
lui, la vidéo du bus incendié date du mois d’avril et n’a aucun lien avec le
soi-disant blocus.
Le Colonel-major Souleymane Dembélé a précisé que le vrai problème à Kayes aujourd’hui, «ce
sont les conditions naturelles liées à la saison des pluies et non les actions
de ce groupe terroriste». Il a invité les hommes de médias à plus de
professionnalisme, à sensibiliser davantage la population afin que l’Armée puisse gagner cette lutte. Et
que ce combat contre le terrorisme puisse être une victoire pour le peuple
malien.
Aboubacar TRAORE
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