
Le DG de l’ORTM, Hassane Baba Diombélé, satisfait de l’organisation de l’événement grandiose
Sous un ciel étoilé, l’esplanade du Centre
international de conférences de Bamako (CICB) a vibré, samedi dernier, au
rythme du Bal des costumes traditionnels, organisé par l’Office de radio et télévision
du Mali (ORTM). Placé sous le haut patronage du Président de la Transition, le
Général d’armée Assimi Goïta, cet événement, porté par le thème : «Culture
malienne, unité dans la diversité», a célébré avec éclat la richesse du
patrimoine malien.
Présidé par le ministre de la Communication, de l’Économie
numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou Ag Ilyène, le
rendez-vous a réuni des figures de premier plan, dont les ministres de l’Intégration
africaine et des Maliens établis à l’extérieur, Mossa Ag Attaher, de
l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle,
Oumou Sall Seck et le ministre chargé de la Jeunesse, Abdoul Kassim Ibrahim
Fomba. Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière était
représenté par son chef de cabinet, Nohan Sow.
Des représentants du Conseil
national de Transition (CNT) et des ambassadeurs accrédités au Mali ont également
honoré l’événement de leur présence, soulignant son importance diplomatique et
culturelle. Proclamée Année de la culture par le Président Goïta,
2025 offre un cadre idéal à cette manifestation annuelle de l’ORTM. Des
milliers de participants se sont réunis pour célébrer la mosaïque des identités
ethniques maliennes, fusionnées en un vibrant symbole d’unité nationale. Une
innovation marquante de cette édition a été la participation de délégations des
pays de la Confédération des États du Sahel (AES), renforçant les liens régionaux
à travers la culture.
Dès les premières heures de la soirée, les
projecteurs ont illuminé une scène éclatante de couleurs : boubous bazin ornés
de broderies dorées, tuniques bogolan aux motifs ocre, tenues peules parées de
perles et de cauris, et robes en wax inspirées des traditions locales. Le défilé
des costumes a mis en lumière la diversité des cultures bambara, peule,
tamasheq, dogon, soninké, bwa, sarakolé, minianka, sénoufo et bien d’autres,
incarnant pleinement le thème de l’unité dans la diversité.
Ambiance sensorielle et festive- L’atmosphère était
saturée de parfums envoûtants : l’encens brûlant dans des calebasses, le thé à
la menthe servi dans des verres fumants et les arômes alléchants des stands où
s’empilaient des plats de tiga dèguè (sauce d’arachide), de fari (beignets de
haricot) et d’autres mets traditionnels, attirant les visiteurs dès l’entrée.
La musique des djembés, des balafons et des flûtes peules résonnait, portée par
une brise douce qui faisait danser les feuilles des flamboyants bordant
l’esplanade. À l’écart, des stands illuminés proposaient des bijoux en argent,
des étoffes en wax et des sculptures en bois, captivant les curieux.
L’enthousiasme était palpable, notamment chez les
jeunes. Des groupes de filles en tenue peule, leurs coiffes tressées et ornées
de perles multicolores, riaient en se prenant en photo, tandis que des enfants
surexcités couraient entre les adultes, imitant avec énergie les pas de danse
qu’ils observaient.
Sur la scène principale, des troupes de danseurs
Minianka, parées de tenues sculptées, ont captivé le public avec des chorégraphies
puissantes. Les danseurs tamasheq, drapés dans des boubous éclatants, ont
enflammé l’assistance au rythme envoûtant de la takamba et des sons des ngonis
des chasseurs. Les troupes du Burkina Faso et du Niger, invitées dans le cadre
de l’AES, ont également impressionné par leur savoir-faire, ajoutant une
dimension régionale à cette célébration.
«Ce bal est une vitrine de notre identité», a déclaré
Fatoumata Keïta, étudiante de 19 ans, rayonnante dans une tenue peule. «En
2025, porter ces vêtements, c’est dire au monde que notre culture est vivante
et qu’elle nous rassemble.» Un sentiment partagé par Moussa Diarra, enseignant à
la retraite, qui observait la scène avec émotion : «L’initiative du Président
de la Transition de faire de 2025, l’Année de la culture nous rappelle que nos
traditions sont un trésor. Ce soir, je vois l’espoir dans les yeux des jeunes.»
Pour le ministre Alhamdou Ag Ilyène, ce bal
illustre pleinement l’objectif de l’Année de la culture, proclamée par le Chef
de l’État pour promouvoir le patrimoine malien comme levier d’unité nationale
et de développement. Il a souligné le rôle clé des médias dans la valorisation
de cette richesse culturelle et a félicité les organisateurs pour le thème
choisi, qu’il juge «vecteur de cohésion sociale». «C’est une activité à pérenniser,
à renforcer et à poursuivre, car les bonnes choses se bonifient avec le temps»,
conclut le ministre Alhamdou Ag Ilyène.
Le directeur général de l’ORTM, Hassane Baba Diombélé,
a salué l’engagement de la jeunesse dans cette initiative présidentielle. Il
s’est également réjoui de la participation des délégations de la Confédération
AES, voyant dans ce rendez-vous culturel une illustration de la vision commune
des dirigeants du Mali, du Burkina Faso et du Niger pour harmoniser leurs
actions de développement.
Ce bal des costumes traditionnels de l’ORTM a
transcendé son statut de simple événement culturel pour devenir un puissant
symbole de cohésion, non seulement pour le Mali, mais aussi pour la région sahélienne.
En célébrant la diversité tout en affirmant l’unité, l’ORTM a relevé avec brio
le pari de valoriser le patrimoine culturel comme un moteur de rassemblement et
d’espoir.
Amara Ben Yaya TRAORÉ
Rédaction Lessor
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