
La déclaration est agréable à entendre dans les oreilles des Maliens puisqu’elle consacre l’immense talent de notre compatriote et l’un des pionniers du cinéma malien. Le Carrosse d'Or lui sera remis lors de la cérémonie d’ouverture de la 55è Quinzaine des cinéastes, le 17 mai prochain à Cannes, pendant le Festival du cinéma dans cette ville française.
Par ce geste, la SRF braque encore les projecteurs sur le cinéma africain indépendant et atteste de sa volonté de rendre hommage à celui qui l'incarne avec une puissance monumentale comme en témoignent les mots adressés par notre conseil d'administration à Souleymane Cissé. «À la croisée du poétique et du politique, de la critique sociale et de la mythologie, de l’ancrage dans la culture pluriséculaire de votre pays, le Mali, et de l’ouverture au monde dans toute sa dimension pluri universelle, votre filmographie a marqué notre cinéphilie en profondeur».
Il s’agit de Souleymane Cissé qui fut le premier réalisateur à remporter deux fois le grand prix de l’Étalon du Yennenga au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) et le premier africain à monter sur le podium du Festival du cinéma de Cannes (France) avec le prix spécial du jury en 1987.
Entre autres récompenses d’importance internationale, il a reçu en 2011 le grand prix hommage au 7è Festival international du film black de Montréal. Ce prix lui était décerné pour l'ensemble de son œuvre, pour sa contribution exceptionnelle à l'industrie du cinéma en général et au cinéma indépendant et africain en particulier.
Le festival rend hommage à ses efforts extraordinaires pour briser les barrières et favoriser une meilleure compréhension des réalités des Noirs à travers ses films. Ce prix lui a été remis par le célèbre écrivain, l’immortel Dany Laferrière, lui-même prix Médicis 2009. Selon Dany Laferrière «Souleymane Cissé est l’un des témoins les plus raffinés et sensibles venant d'Afrique. Son esprit universel illumine notre époque. Et sa discrétion l'honore».
Souleymane Cissé est auteur, entre autres de «Cinq jours d’une vie», «Baara», le Travail, et «Finyè», le vent, «Yeelen», la Lumière, «Waati», le temps, «Minyé» et «Anw kaso». Son travail lui a permis d'être élevé au rang de commandeur de l'Ordre national du Mali, officier de l'Ordre du Burkina Faso et commandeur des Arts et des Lettres de France.
Youssouf DOUMBIA
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