
C’est un apprenti chauffeur de minibus Sotrama
du nom de Saïbou Kouyaté qui a comparu en milieu de semaine dernière devant la
Cour d’assises de Bamako. Ce trentenaire était inculpé de tentative de viol. Sa victime ? Une
jeune fille du nom de Fatoumata Coulibaly, qu’il s’était lui même proposé de
raccompagner à sa destination. L’infraction qui a conduit ce jeune homme devant
la Cour d’assises est prévue et punie par les articles 3 et 226 du code pénal.
Les faits se sont déroulés courant 2020 à Sirakoro, en Commune VI du District
de Bamako.
Fatoumata Coulibaly, élève de son état a
quitté en juin 2020 son village natal de Diaramana (Koutiala) pour se rendre à
Bamako chez Anna Diallo pour y être employée comme aide-ménagère avant la
reprise des classes. Arrivée à Bamako, elle a emprunté un tricycle pour arriver
à Sirakoro. Elle avait déjà trouvé sur place dans le tricycle Saïbou Kouyaté,
également passager de l’engin à trois roues. Ignorant le domicile de sa
nouvelle patronne, c’est-à-dire Anna Diallo, le passager S. Kouyaté se propose
de la conduire à destination.
En cours de route, Saibou Kouyaté a eu une autre idée. Il a amené la jeune fille dans une maison inachevée et a tenté d’abuser d’elle sous la contrainte. Elle a trouvé des ressources pour s’échapper à moitié nue en pleine rue, en appelant au secours. Ses cris de détresse ont été entendus par un maçon du nom de Patrick Déna revenant d’un chantier accompagné d'un de ses amis. Les deux ont porté secours à la fille. Ils ont ensuite mis son agresseur Saïbou Kouyaté à la disposition de la Brigade territoriale de gendarmerie de Faladié.
Déféré au parquet du Tribunal de grande
instance de la Commune VI du District de Bamako, suivant procès-verbal n°174 du
19 juin 2020, Saïbou Kouyaté a été poursuivi, inculpé et placé sous mandat de
dépôt, le 30 juin 2020, pour tentative de viol. Au cours de l’enquête
préliminaire, l'inculpé a reconnu les faits.
Il est ainsi resté constatant dans ses
déclarations jusque devant le magistrat instructeur. Mais une fois à la barre,
face aux jurés, il a joué au faux-fuyant avec la ferme volonté de les tromper
sur le déroulé des faits. Le jeune homme a déclaré être marié et père d’un
enfant. Il s’est défendu en faisant croire aux juges qu’une relation amoureuse
le liait à sa victime, et qu’ils s’étaient disputés. Les juges ont fini par le
confronter aux procès verbaux de l’enquête préliminaire. Partant de là, la
cause était entendue pour lui.
Le ministère public a requis de le maintenir dans les liens de l’accusation. Quant à la défense, elle s’est retrouvée face à l’incontestable culpabilité de son client. L’avocat a plaidé pour des circonstances atténuantes et a sollicité la Cour de le condamner à une peine minimale. Reconnu coupable, l’inculpé a écopé de 5 ans d’emprisonnement dont 3 ans avec sursis. Il ressort ainsi libre, vu son temps de détention préventive.
LE TRIO RETROUVE L’AIR LIBRE
Trois copains ont été acquittés par les jurés de la Cour. Ce trio qui venait
de passer trois ans derrière les barreaux, était accusé d’association de malfaiteurs
et détention illégale d’arme blanche. Dans la nuit du 22 au 23 septembre 2020,
vers 21 heures, Oumar Dramé, ouvrier de son état, demeurant au Quartier-Mali,
en provenance de Moribabougou fut intercepté par trois individus au niveau de
l'échangeur du pont Fahd.
Sous la menace d'un couteau, ces individus qui se sont révélés être Moussa Camara, Moussa Coulibaly et Idrissa Koureich, l'ont fouillé, blessé au pied, avant de le déposséder de la somme de… 200 Fcfa, sa pièce d'identité et un bâton de cigarette.
Mais l’homme est parvenu à s'affranchir de
leur emprise pour alerter les agents de garde postés devant un établissement
bancaire de la place. Ces derniers sont parvenus à maîtriser les trois
malfaiteurs pour les conduire à la Brigade de gendarmerie de Bamako-Coura qui a
fini par ouvrir une enquête à la suite de laquelle, les trois furent déférés au
parquet de la Commune III du District de Bamako qui a requis l'ouverture d'une
information judiciaire.
L’histoire finit par atterrir sur la table des juges qui se sont référés aux dispositions de l'article 175 du code pénal et les article 3, 19 et 63 all de la loi n° 2021-028 du 31 mars 2021, régissant les armes et munitions en République du Mali.
Aussi bien à l’instruction qu’à la barre, les
accusés ont réfuté les faits. Tour à tour, ils ont nié toute participation aux
faits. Ils se sont défendus en expliquant qu'ils passent la nuit sous
l'échangeur habituellement et qu’ils ont été surpris de voir des agents venus
les interpeller sur place.
Au regard de cela, le parquet a indiqué que le
malaise dans le dossier est l’absence de preuve. « Nous n’avons pas d’éléments
contre eux », dit-il. L’infraction établie a-t-il précisé, est la consommation
de stupéfiants. « Et ça, ils l’ont reconnu. La partie civile n’est pas présente
pour les confronter », a dit le magistrat qui a requis de les relaxer des
charges. La défense s’est réjouie de ce réquisitoire et a salué le courage du ministère public.
Elle a logiquement plaidé dans le même sens que le procureur, surtout en l’absence de preuves pouvant incriminer ses clients. Au bénéfice de ces observations, ils ont plaidé coupables et ont tout simplement sollicité l’acquittement des mis en cause. Les plaidoiries des avocats semblent avoir convaincu les jurés qui ont reconnu les accusés non coupables des faits et les ont purement et simplement acquittés.
Tamba CAMARA
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