
Au Mali, le code pénal prévoit et punit
l’infraction d’escroquerie, association de malfaiteurs, arrestation illégale de
personne et tentative d’assassinat et séquestration, enlèvement dans ses
articles 275, 175, 237, 240, 199, 200 et 3. Lorsqu’un citoyen tombe sous le
coup des dites dispositions de la loi, il doit répondre de ses actes devant des
juges. C’est le cas de Zakaria Coulibaly qui a comparu en Cour d’assises en
début de semaine.
De l’acte d’accusation, il ressort que courant
2022 à Kobala Coura dans la Commune rurale de Baguinéda, Cercle de Kati,
Zakaria Coulibaly use de manœuvres frauduleuses, de mensonges caractérisés pour
persuader de l’existence de fausses entreprises, d’un pouvoir ou d’un crédit
imaginaire ou pour faire naître l’espérance d’un succès, fait remettre par
Seydou Coulibaly la somme de douze millions six cent cinquante mille
(12.650.000) Fcfa, escroquant ainsi tout ou partie de sa fortune.
Ces faits se sont produits 8 avril 2022, au
soir. Ainsi le commandant de la Brigade territoriale de Kati a reçu une
information anonyme faisant état de ce qu’un individu ligoté venait de sauter
du coffre d’une voiture au niveau du ralentisseur, à l’entrée du village de
Diago. Dans le feu de l’action, les éléments de ladite brigade ont été dépêchés
sur les lieux pour le récupérer et le conduire à leur unité. Celui qui était
ligoté à l’aide de ruban adhésif, se révèlera être un certain Seydou Coulibaly,
commerçant de son état, domicilié à Baguinéda.
Dans ses déclarations, Seydou a notamment
exposé que quelques jours plutôt, il avait acquis deux parcelles à usage
d’habitation numéro KL/9 et KL/10, sises à Kobala Coura avec Zakaria Coulibaly,
à la somme de douze millions (12.000.000) Fcfa, plus les frais d’établissement
des documents administratifs, s’élevant à six cent cinquante mille (650.000)
Fcfa, qu’il a entièrement libérées. Ce jour ce dernier l’avait entrainé dans
une villa à Kati Kôco pour prétendre lui remettre lesdits documents.
Là, deux individus, dont l’un portait un
masque, y ont fait irruption et, contre toute attente, sous le bruit
assourdissant du groupe électrogène que son cocontractant venait de mettre en
marche pour la circonstance, ensemble et de concert, ils se jetaient sur lui
pour le ligoter et le bâillonner, avant de le séquestrer dans une chambre.
Quelques instants après, ils sont revenus le chercher pour enfouir sa tête dans
une cagoule, avant de le balancer dans le coffre d’une voiture, certainement
dans le dessein d’attenter à sa vie dans un endroit discret. En cours de route,
au niveau du ralentisseur du village de Diago, il est parvenu à se défaire des
lianes qui l’attachaient et, profitant de l’inattention des deux loubards, pour
se soustraire de leur étreinte, en se jetant du coffre de la voiture.
Le commanditaire Zakaria Coulibaly a été
recherché et immédiatement interpellé par les agents de sécurité. Quant à ses
complices, les prénommés Tiécoura et Seydou, sans autres renseignements, ils se
sont restés introuvables. Devant les juges Zakaria Coulibaly a reconnu en
partie les faits qui lui sont reprochés notamment en ce qui concerne la cession
des deux parcelles à usage d’habitation, sises à Kobala Coura à Seydou
Coulibaly, à la somme de douze millions (12.000.000) Fcfa, plus les frais
d’établissement des documents administratifs, s’élevant à six cent cinquante
mille (650.000) Fcfa. Cependant, il a ajouté que ses parents ont intégralement
remboursé.
Toutefois, il a nié avoir connu les prénommés Tiécoura et Seydou, à fortiori, s’allier avec ces derniers pour le séquestrer ou tenter d’attenter à sa vie. Le mis en cause s’est défendu expliquant qu’il voulait tout simplement lui retirer les documents administratifs afférents aux parcelles cédées. La défense a plaidé coupable et demandé la clémence de la Cour d’accorder à son client des circonstances atténuantes. L’accusé a été reconnu coupable, mais les juges lui ont accordé des circonstances atténuantes en le condamnant à 15 mois de réclusion ferme.
Tiedié DOUMBIA
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