
Le
phénomène d’enlèvement d’enfants n'est pas près de reculer à Bamako tant des
gens malintentionnés, qui n'ont de yeux que pour ces petits êtres, sont prêts à
franchir le rubicond. Le phénomène pourrait perdurer tant qu'il y aura des
couples en manque de progéniture dans leur foyer. Sans oublier aussi les
adeptes de sacrifices rituels en complicité avec les coupeurs de têtes qui
croient dur comme fer que le sang de leur victime est source de richesse ou
d’autre bonne fortune. « Baba
» ne dira pas le contraire, lui qui vient d’échapper à un probable enlèvement à
Djicoroni-para où les faits se sont passés, n’eût été la vigilance d’un
conducteur de moto taxi. C’est Dieu seul qui sauve l’enfant, dit-on.
Au-delà,
les parents ont le devoir de veiller sur ces petits êtres comme à la prunelle
de leurs yeux. L'esprit des bambins est si fragile que le moindre relâchement
dans leur surveillance peut être fatal. Cela a bien été son cas, si la
providence ne s’était pas manifestée à un moment où l’on s’y attendait le moins
pour le tirer des griffes d’un ravisseur. C’était
la semaine dernière, dans un des secteurs de ce quartier de la Commune IV de
Bamako. Ce jour-là, la mère du gamin s’était rendue au marché pour des achats
le laissant avec des bambins de son âge. Pour qui connaît les tout-petits, leur
quotidien est fait de courses ça et là. Chacun se divertit comme il peut.
Et en ce moment précis où ils s’adonnent au jeu, rares sont les parents qui peuvent veiller sur eux. Et le sort de ces innocents reste entre les mains du Dieu. Ainsi, c’est en pleine activité ludique que l’attention du gamin, âgé d’environ dix ans est attirée par l’appel d’un inconnu l’invitant à le rejoindre, loin des regards indiscrets. Ignorant tout des intentions de son appelant, le garçonnet s’avança tout calmement vers son ravisseur, assis sur une moto, prêt à démarrer avec son butin vivant.
L’infaillible
assistance divine- Il a juste fallu que le garçonnet s’approche pour que
l’inconnu l’invite de monter pour s’asseoir sur le siège arrière de la moto.
Dans la tête du ravisseur, tout était quasiment terminé, il ne lui restait plus
qu’à partir avec son butin vers un endroit qu’il est seul à connaître.
Cependant, il n’avait pas compté avec l’assistance divine. « Seul Dieu
sauve un enfant », dit-on. Ainsi, au moment précis où le petit s’apprêtait
à monter sur l’engin et y prendre place, la providence se manifesta pour le
secourir. Comme sorti de nul part, un conducteur de mototaxi arriva juste au
moment même où l’homme s’apprêtait à démarrer avec le bambin.
Dès
qu’il a vu la scène, il fut tiqué, et il a tout simplement suspecté que quelque
chose de louche se tramait entre le bambin et le motocycliste. En homme averti,
il se donna au moins le temps de s’arrêter pour observer cette scène, et
comprendre quelle suite elle pouvait prendre. Convaincu du caractère anormal de cette scène,
le motard ordonna au petit garçon de rebrousser chemin tout de suite, et de
rejoindre ses autres camarades.
Visiblement
intimidé par le ton utilisé par son sauveur, le petit garçon n’a placé le
moindre mot. Très calmement, il retourna sur ses pas, sans hésiter. Ayant
compris que son coup a échoué, l’inconnu n’avait plus de temps à perdre sur
place. Il a démarré son engin pour détaler, ni vu, ni connu. Dans la foulée, le
motocycliste se renseigna sur le domicile du garçon auprès de lui même, avant
de le ramener à la maison.
En
l’absence de la mère du bambin, il raconta la scène à ceux présents dans la
cour. Puis, très remonté, et sans chercher à savoir qui était la génitrice de
ce garçonnet, il vociféra, sans qu’on puisse le raisonner, durant de longues
minutes sur tout ceux qui étaient présents. Curieusement, presque qu’au même
moment, la mère du petit regagna la maison en longues enjambées.
Elle avait certainement eu échos de ce qui venait de se passer. Une fois à la maison, c’est au tour de ses beaux parents de l’engueuler sévèrement. Quant à son époux, il l’a mise en garde, en la menaçant de la répudier si jamais la même scène se reproduisait, mettant la vie de son enfant en danger. Entre la tristesse d’avoir encaissé les engueulades de ses beaux parents, et la joie de retrouver son enfant sain et sauf, la mère du garçonnet n’avait plus rien à dire si ce n’est de remercier le Tout-Puissant.
Tamba CAMARA
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