
En vue d’adapter l’outil de défense aux nouvelles formes de menaces auxquelles le pays fait face, les autorités de la Transition ont décidé de doter le Mali d’une École de guerre.
Le projet de loi de sa création initié par le ministre de la Défense et des Anciens combattants a été adopté par le conseil des ministres en sa séance du 25 août 2021. Ensuite, le colonel Sadio Camara l’a défendu avec brio devant le Conseil national de Transition (CNT) qui l’a approuvé lors de sa séance plénière du 23 septembre 2021.
En effet, l’École de guerre du Mali se veut un véritable pôle d’excellence de second degré d’enseignement militaire supérieur à caractère scientifique qui dotera notre défense nationale d’un cadre de réflexion, de recherche et d’analyse des questions stratégiques.
Elle permettra de résorber le besoin de formation des cadres de haut niveau des forces de défense et de sécurité qui sont présentement formés à l’étranger par le biais de la coopération militaire.
Les missions de ladite école sont, entre autres, d’assurer une formation de haut niveau aux officiers supérieurs des Forces de défense et de sécurité ainsi que les cadres civils dans l’ensemble de leurs responsabilités interarmées, interministérielles et multinationales, de favoriser et mener les recherches stratégiques dans les domaines de la défense et de la sécurité.
À ce titre, elle est chargée de former des officiers aptes à occuper des fonctions dans un état-major national et multinational en temps de paix, de crise ou de guerre et à participer aux opérations de soutien de la paix.
L’École de guerre est aussi chargée de former des chefs militaires immédiatement capables d’exercer des responsabilités de haut niveau avec une vision prospective sur les enjeux sécuritaires, de promouvoir l’approche globale de résolution des crises.
Mais également de contribuer à la recherche et aux études qui couvrent les domaines de la défense, de la sécurité et du développement en collaboration avec le monde universitaire, les chercheurs et patriciens reconnus au plan national et international, de contribuer aux perspectives de développement de partenariats de défense interafricains et internationaux.
L’École de guerre du Mali était le chaînon manquant du cursus de formation des Forces armées maliennes (FAMa). Celles-ci disposent d’une école d’enseignement supérieur militaire de 1er degré à savoir l’École d’état-major nationale de Koulikoro depuis 1988.
L’une des raisons qui motivent aussi sa création est que de l’indépendance à nos jours, les brevetés des FAMa ont tous été formés dans des écoles à l’étranger. Posséder une telle école participera également au rayonnement du Mali et à son influence dans la sous-région d’autant plus qu’il fut l’un des premiers pays ouest-africains à avoir créé son École de formation d’officiers (Emia) en 1962 et l’École militaire d’administration (Ema) en 1979.
L’École de guerre est le 2è degré de l’enseignement militaire supérieur. À ce titre, elle a pour vocation de préparer les officiers supérieurs à assumer des responsabilités d’état-major, de commandement et de direction au sein de leur armée d’appartenance, des organismes et états-majors interarmées ou interalliés et à tout autre poste où s’élabore et s’exécute la politique de défense. Elle est le creuset de l’enseignement de l’art opératif, c’est-à-dire la coordination interarmées.
Devant le CNT, le ministre de la Défense et des Anciens combattants, défendant le projet de loi sur la création de ladite école, avait déclaré que derrière tout État fort, il y a une Armée forte. Le colonel Sadio Camara avait souligné que la création de cette école viendra compléter le processus de formation des cadres militaires.
Pour lui, le Mali traverse l’un des moments les plus difficiles de son histoire. Et cette école va nous permettre d’analyser les problèmes auxquels l’armée malienne est confrontée pour mieux anticiper et apporter les solutions qu’il faut. Même s’il reconnaît qu’il y a des cadres militaires maliens qui sont formés ailleurs, le colonel Sadio Camara dira que cela se passe avec d’autres réalités qui ne sont pas nôtres.
C’est pourquoi, il a soutenu que la création de cette école va non seulement permettre de mieux former les cadres maliens, mais aussi d’anticiper sur les problèmes, de se projeter dans le futur pour prendre en compte les problèmes géostratégiques et l’environnement politique afin de mieux protéger les populations.
Après l’approbation du CNT, le général Oumar Dao a été nommé commandant de ladite école. Le colonel-major Yacouba Sanogo s’est vu confier le poste de directeur des études supérieures interarmées de défense.
Tandis que le colonel-major Ibrahima Nomoko a été nommé directeur des études de logistiques, d’administration et de management lors du Conseil des ministres du mercredi 20 octobre 2021.
Dieudonné DIAMA
Dr Mamoudou Harouna Djingarey est le "Chef de canton de Sinder". Il a présidé la commission nationale chargée de la tenue des Assises nationales pour la refondation du Niger..
Me Amadou Tiéoulé Diarra, président du Comité indépendant de suivi-évaluation de la mise en œuvre des recommandations des Assises nationales pour la refondation (Cinsere-ANR) qui conduit la délégation malienne a salué la tenue de certains engagements pris par le président Abdourahamane Ti.
Les autorités nigériennes ont entamé, le mercredi 26 mars 2025, la mise en œuvre des résolutions et recommandations issues des Assises nationales pour la refondation, tenues du 15 au 20 février dernier. Promu Général d’armée, Abdourahamane Tiani a désormais le titre de Président de la R.
Au cours de la cérémonie solennelle de lancement de la mise en œuvre des résolutions et recommandations des Assises nationales pour la refondation du Niger tenue ce mecredi au Centre international de conférences Mahatma Ghandi, le président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (.
Les participants recommandent également de dissoudre les partis politiques et d’adopter une nouvelle Charte des partis politiques.
La dynamique de la Confédération des États du Sahel (AES) est bien visible dans les travaux en cours des Assises nationales pour la refondation du Niger. C’est ce qui explique la participation des délégations du Mali et du Burkina Faso à ces travaux. Les deux délégations ont été reçues .