Le budget 2023
est estimé à la somme de plus 723,3 millions Fcfa contre 613, 2 millions
Fcfa en 2022, soit une augmentation de 17,94%
L’Agence nationale
d’évaluation et d’accréditation des établissements de santé (Anaes) est le
nouveau nom de l’Agence nationale d’évaluation des hôpitaux (Aneh), depuis
février 2022. Grâce à cette nouvelle dénomination, l’évaluation de l’Agence
s’étendra aux hôpitaux privés. Elle aura également pour mission d’établir et de
mettre en œuvre des procédures d’accréditation des établissements de santé.
Ces
informations ont été données à la faveur de la première session ordinaire du
conseil d’administration de l’Anaes, tenue hier dans ses propres installations.
La réunion était présidée par la ministre de la Santé et du Développement
social, Mme Diéminatou Sangaré, en présence du directeur général de l’Agence,
Sékouli Fadjadji Touré.
La session a porté sur les
activités de 2022 et l’état d’exécution du budget du 1er janvier au 31 décembre
dernier. Les administrateurs ont également adopté le projet de budget de
l’exercice 2023 et le plan opérationnel pour la même période. Ce budget est
équilibré en recettes et en dépenses à la somme de plus de 723,3 millions Fcfa
contre 613, 2 millions Fcfa l’année dernière, soit une augmentation de
17,94%.
La ministre de la Santé et du
Développement social a félicité la direction générale de l’Anaes pour avoir
développé des initiatives permettant d’atteindre des résultats de qualité. Elle
a rappelé que l’Agence a réalisé en 2022, l’évaluation de la performance de 14
hôpitaux, la tenue de l’atelier national de validation des résultats de l’évaluation
de la performance des hôpitaux et de révision des indicateurs, le déploiement
d’infrastructures d’interconnexion.
Parmi ces acquis, l’évaluation de la mise
en œuvre du référentiel sur la prise en charge des urgences pédiatriques dans
les zones d’intervention du Projet l’accélérer action des progrès vers la
couverture sanitaire universelle (PACSU), l’évaluation de la prise en charge
des urgences obstétricales dans les zones d’intervention du PACSU, ainsi que la
réhabilitation des locaux de l’Anaes.
Par ailleurs, Mme Diéminatou
Sangaré a précisé : «Nous devons agir suivant les principes portant sur le
respect de la souveraineté du Mali, du choix stratégique et de partenariat de
notre pays et la prise en compte des intérêts vitaux du peuple malien dans la
prise de décisions». Elle a exhorté les administrateurs à veiller au respect de
ces principes édictés par le président
de la Transition, le colonel Assimi Goïta.
Le directeur général de
l’Anaes a expliqué que 2023 symbolise la toute première année de démarrage des
activités de l’Agence à travers l’élaboration du manuel d’évaluation et des
outils d’évaluation des établissements de santé, le manuel d’accréditation de
ces établissements publics et privés et la signature de conventions avec les
acteurs du domaine d’assurance qualité. Et d’ajouter que l’année 2023 sera
aussi caractérisée par la mise à l’échelle de l’activité d’évaluation à toute
la pyramide sanitaire et le démarrage de l’activité d’accréditation des
établissements de santé.
Sékouli Fadjadji Touré indiquera aussi que sa structure doit relever plusieurs défis qui représentent un goulot d’étranglement à la réalisation des activités. Parmi lesquels, l’insuffisance et la restriction budgétaire, la construction de nouveaux bureaux et salles de travail et le renouvellement du parc automobile pour la réalisation des activités d’évaluation et d’accréditation des établissements de santé sur le terrain. Y compris le renforcement des capacités humaines. Le patron de l’Anaes a témoigné de la détermination des travailleurs à réussir les missions de l’Agence.
Mohamed DIAWARA
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