C’était à la faveur de sa première session extraordinaire tenue dans les locaux du département en charge des Mines, de l’énergie et de l’Eau.
L’ouverture des travaux a été
présidée par le secrétaire général du ministère des Mines, de l’énergie et de
l’Eau, Soussourou Dembélé. Cette rencontre a permis aux participants d’aborder
les points relatifs à la validation récente par le Mali de la norme Itie-2019.
La rencontre a permis d’évaluer les performances et les bonnes
pratiques dans le secteur extractif et d’identifier les opportunités de
renforcer l’impact de l’Itie dans les 57 pays de mise en œuvre, dont le Mali
qui est entré en validation à la norme Itie-2019 du 1er avril au 13 octobre
2022.
À la suite de cette validation, a indiqué le secrétaire général du
ministère en charge des Mines, le conseil d’administration a déclaré que notre
pays a obtenu un score global assez
faible de 65.5 points la mise en œuvre de la norme Itie 2019 qui est composée
d’un score assez faible (66 points) en matière de transparence, un score assez
faible de 60 points relativement à la composante de l’engagement des parties
prenantes et d’un score modéré de 70 points pour la composante résultats et
impact.
En outre, Soussourou Dembélé a indiqué que le conseil d’administration
de l’Itie a convenu que le Mali devra prendre 19 mesures correctives. Selon
lui, les progrès réalisés dans la prise de ces mesures correctives l’tie seront
évalués au cours de la prochaine validation, qui commencera le 1er octobre
2023. Ces résultats traduisent des régressions notables dans la mise en
œuvre des processus Itie au Mali par rapport à la validation précédente.
Le représentant du ministre en charge des Mines a signalé que cette 3è
validation du Mali s’est déroulée dans un contexte très particulier marqué par
la Covid-19, l’instabilité politique et l’embargo de la Cedeao et de l’Uemoa,
qui a conduit à la suspension de l’appui technique et financier des partenaires
au développement occasionnant des restrictions budgétaires au niveau des
engagements de l’état du Mali.
En dépit de toutes ces difficultés, s’est-il réjoui, le conseil d’administration a félicité le Mali pour avoir élargi le périmètre de ses divulgations Itie aux sous-traitants de l’industrie minière, au contenu local et aux transferts infranationaux de revenus non extractifs, des sujets suscitant un intérêt important auprès du public. Et pour avoir maintenu sa supervision multipartite de l’Itie durant une période de changement politique, d’insécurité importante et d’impact de la pandémie de Covid-19 et adopté le nouveau décret sur la propriété effective.
Makan SISSOKO
Ces premières pluies n’indiquent pas, selon lui, le début de la saison pluvieuse.
Ce programme qui verra à terme la réalisation de 2.000 logements, s’étale globalement sur 6 ans. L’exécution de la première phase de 500 logements coûtera 13,350 milliards de Fcfa pour un délai d’exécution de 24 mois.
Après plusieurs jours de jeûne, le mois béni de Ramadan s’est achevé lundi. L’Aïd el-fitr qu’on appelle en bambara «Sélifitini» (petite fête) a été célébrée mardi. Et comme chaque année, l’effervescence de la fête laisse place à l’insalubrité. Des peaux et excréments tir.
L’organisation des ventes promotionnelles d’animaux traduit l’engagement du gouvernement de fédérer les ressources et les synergies afin de promouvoir les filières de productions animales et de répondre aux besoins de consommation des populations.
Les initiatives en cours en la matière comme la labélisation de notre viande permettront de créer les conditions d’une industrialisation du secteur. La sortie de notre pays de la Cedeao est une réelle opportunité pour installer de véritables industries de la viande rouge et des sous produits.
Le Programme d’appui à la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest (Pacao-Mali) a, à travers une campagne de collecte d’informations, recensé les acteurs de ses filières cibles (viande-bétail, mangue et karité) de ses zones d’intervention à savoir Kayes, Koulikoro, Sikasso et le Dist.