
Selon le chef de quartier de Quartier-Mali, cette
initiative de fêter la tortue a commencé depuis 2000 dans d’autres pays. «Cette
première célébration chez nous, va nous permettre d’en savoir plus sur ses
vertus pendant ces trois jours», a-t-il déclaré. Et au parrain de l’évènement,
Issa Sangaré, de renchérir : «Cette journée est salutaire, car elle va
permettre de protéger cette espèce qui est en voie de disparition, à l’instar
des dinosaures et des lézards.»
De son côté, Binago Ouologuem, membre de Ginna
Dogon, expliquera que la tortue est un animal emblématique au pays Dogon, où
elle est appelée «Hogon», ce qui veut dire «Reine», car c’est un animal
mythique. Et en cas d’absence du chef de famille, elle le représente. Quant au
maire de Badalabougou, Hamidou Traoré, il a salué cette initiative qu’il a qualifiée
de louable et porteuse d’espoir pour la préservation de la biodiversité.
Il a
souligné l’importance de telles actions citoyennes dans la sensibilisation des
populations locales à la cause environnementale. Par ailleurs, il a assuré son
appui total à cette démarche et s’est engagé à accompagner, dans la mesure des
moyens disponibles, toutes les initiatives allant dans le sens de la protection
des espèces menacées, dont la tortue.
«Aujourd’hui, à l’occasion de la Journée mondiale
de la tortue, nous célébrons non seulement la beauté et la sagesse de cet
animal emblématique, mais nous réaffirmons également notre engagement à protéger
son avenir», a déclaré Mme Keïta Ouleymatou Sidibé. Elle a rappelé que la
tortue, forte de plus de 200 millions d’années d’existence, a traversé les ères
géologiques, survécu à des extinctions massives et résisté à de nombreux
bouleversements.
Cependant, de façon paradoxale, c’est elle qui a aujourd’hui
besoin de nous. Et inversement, nous avons aussi besoin d’elle, car elle est
perçue comme un symbole universel de paix, de chance et de longévité. La promotrice de la journée «Reine Tortue» a
ensuite souligné que les tortues, qu’elles soient terrestres, aquatiques ou
marines, font face à de multiples menaces, telles que la pollution, la
destruction de leur habitat, le braconnage ou encore le réchauffement
climatique. Autrement dit, elles sont les messagères silencieuses de l’état de
notre environnement. Ainsi, en les protégeant, c’est tout un écosystème que
nous contribuons à préserver.
Anta CISSÉ
Il faut débourser entre 30.000 et 175.000 Fcfa pour une paire de tortues. Tandis qu’un seul œuf coûte 5.000 Fcfa. Ce reptile herbivore fait partie des espèces protégées au Mali.
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