
Il s’agit de O.T (19 ans), D.S (21 ans), I.D (23 ans) et L.S (23 ans). Ces quatre personnes ont été coincées et interpellées la semaine dernière, alors qu’elles avaient en leur possession la carcasse d’un bœuf mort quelques heures plus tôt.
Selon nos sources, toute cette histoire est partie de la dénonciation d’une tierce personne requérant l’anonymat. Il n’est un secret pour personne que les policiers ont toujours sollicité la collaboration des populations pour lesquelles ils travaillent de jour comme de nuit pour assurer leur sécurité dans la cité. C’est ce que ce dénonciateur anonyme a compris avant de contacter les limiers du commissariat de police cité plus haut.
À ces interlocuteurs policiers, l’homme leur a fait part de ses inquiétudes quant aux agissements des personnes précédemment citées. Selon lui, à cause de l’appât du gain facile, ces derniers se démènent pour mettre de la charogne sur le marché. Pour y voir clair, l’informateur est revenu sur les circonstances des faits.
Selon lui, tout a commencé au marché à bétail de Kayes, où un bœuf préalablement destiné à la vente est retrouvé mort dans le parc. Afin d’éviter que le cadavre de l’animal ne se décompose sur place, et avec tout ce que cela peut entrainer comme conséquences, les éleveurs ont sollicité les servies de deux jeunes conducteurs de tricycle (Katakatani). Après avoir discuté du prix, les éleveurs ont chargé les conducteurs de tricycle d’évacuer le cadavre de l’animal pour le déposer hors du quartier loin des habitations.
Un plan lugubre
Voilà que tout était clair. Curieusement, au lieu d’agir comme convenu, les deux jeunes gens ont eu une autre idée derrière la tête. Ils ont immédiatement pris contact avec deux jeunes bouchers. Ils leur ont proposé ce « marché juteux » qui consiste à dépiécer le cadavre de l’animal pour ensuite l’écouler sur le marché. Ensemble, avec les bouchers, ils ont élaboré un plan de vente de la charogne pour se faire un peu d’argent. Sans perdre de temps les garçons se sont mis au travail.
Cependant, ils ignoraient que les policiers avaient déjà été informés par une tierce personne de leur lugubre plan. Pendant qu’ils étaient engagés à fond dans leur travail, ils ont été surpris par limiers, dans un endroit où ils croyaient être à l’’abri des regards indiscrets. Coincés, aucun des quatre individus impliqués n’aura la chance de s’échapper. Ils tous ont été pris et leur marchandise saisie avant d’être conduits dans les locaux des policiers pour y être auditionnés. Les mis en cause pouvaient nier tout, sauf l’évidence.
Il ne restait plus qu’aux officiers de police judiciaire (OPJ) de diligenter leurs dossiers pour les renvoyer au parquet du Tribunal de grande instance de la cité des Rails. Nos sources expliquent que les suspects pourraient être poursuivis pour « mise en danger de la santé publique et tentative de fraude sur des denrées alimentaires ».
Le directeur régional de la police de Kayes, le contrôleur principal Tapa Diallo a salué le professionnalisme de ses hommes et a invité la population à collaborer étroitement avec les forces de sécurité, afin de garantir le succès des actions de ce genre, essentielles à la préservation de la santé publique.
Tamba CAMARA
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