C’est dans cette même logique que les éléments du commissaire de police Daouda Cissé du 1er arrondissement ont tout récemment mis hors d’état de nuire huit individus suspectés de « vol et de trafic de stupéfiants » dans certains endroits de la ville. Ces individus ont été identifiés comme C.K (28 ans), K.S (20 ans), M.S (24 ans), A.S (28 ans), B.D (29 ans), S.C (21 ans), B.T (21 ans) et I.N’D (29 ans). En dépit de leur relative jeunesse, ces personnes ont opté pour l’appât du gain facile par le vol et le trafic de stupéfiants.
Ils avaient, pendant un bon moment, sérieusement troublé la quiétude des populations des secteurs où ils sévissaient. En l’absence de toute action policière digne de ce nom, plus le temps s’écoulait, plus la liste de leurs victimes s’allongeait. Il a fallu attendre les 23 et 24 septembre derniers lors de deux opérations policières distinctes pour que les populations poussent enfin un ouf de soulagement.
Braqueurs et dealers sans foi, ni loi- à la date du 23 septembre, une opération nocturne préparée avec professionnalisme a abouti à l’interpellation de deux individus transportant sur une moto une valise contenant une quantité non négligeable de produits stupéfiants. Le contenu de la valise se composait de 17 briques d’herbe de cannabis, 200 plaquettes de comprimé « tramadol 250g » et 200 plaquettes du même type de comprimé de 225g. Auparavant, les policiers avaient exploité les renseignements de leurs « pions ». Ils avaient en parallèle sollicité et obtenu l’adhésion des populations à leur cause pour les aider à débarrasser leur cité des braqueurs et autre dealers sans foi ni loi.
Vingt quatre heures plus tard, c’est à dire le 24 septembre, les limiers ont nuitamment réédité la même opération. Cela leur a permis d’anticiper sur un cas de cambriolage qu’un malfrat s’apprêtait à commettre dans le secteur communément appelé Bencouda. Coincé et interpellé, l’individu a été conduit dans les locaux des policiers pour y être entendu.
Lors de son interrogatoire, il reconnaitra plusieurs cas de vol à travers la ville de Kayes et ses environs, avant de dénoncer cinq de ses complices et receleurs. Ces derniers sont plus tard localisés, coincés et interpellés dans divers endroits de la ville.
Parallèlement, une perquisition domiciliaire leur a permis de saisir sur une moto ‘’Djakarta’’, des téléphones portables et une certaine quantité de produits stupéfiants. Les dossiers de tous les suspects ont été diligentés et transférés aux juges, afin que les mis en cause puissent répondre de leurs actes.
Outre la lutte contre l’insécurité sous toutes ses formes dans la Cité des rails, l’opération ‘’Kokadjè’ a pour objectif de consolider les relations police-population, gage d’un climat sécuritaire propice au développement et à la cohésion sociale.
Tamba CAMARA
Nous les désignerons par leurs initiales pour des raisons bien compréhensibles. Il s'agit de M.K (17 ans), B.W (18 ans), B.T (28 ans), M.T (48 ans), Mo.K (17 ans) et Mo.T (16 ans)..
«L’apparence est trompeuse», dit une maxime connue de tous. Autrement dit, on ne doit jamais se laisser convaincre par ce qu’on aperçoit à l’extérieur d’un individu. Et pour cause, il est possible que la personne garde des tonnes de mauvaises choses à l’intérieur d’elle même..
Les policiers les plus avertis vous diront que « l’occasion fait le larron ». Eux (les limiers) qui ont pour mission de protéger les personnes et leurs biens dans la cité savent de quoi ils parlent. Pour la simple raison que chaque jour que Dieu fait, les malfrats prouvent l’évidence de cet.
De par leur nature, certains individus ne se plaisent que lorsqu’ils constatent que leurs semblables traversent des moments de difficultés, quoi que éphémères..
Les éléments du commissariat de la Régie chemins de fer de Kayes avec à leur tête le commissaire principal Mohamed B. Koumaré, ont récemment mis hors d’état de nuire quatre individus qui s’apprêtaient à mettre sur le marché de la viande de bœuf impropre à la consommation..
«Il faut tout un village pour éduquer un enfant », dit une maxime bien connue chez nous. D’où toute l’importance de l’implication de toute la communauté dans l’éducation de l’enfant. à commencer par sa famille, le voisinage, le quartier, voire tout le village..