
Aïcha fait partie de ces nombreuses femmes qui passent la journée aux abords des grandes artères avec des enfants, censés être des jumeaux (en réalité pas toujours). Au niveau des carrefours des grandes artères de la ville, il suffit qu’un motocycliste ou une voiture s’arrête aux feux tricolores pour que ces dames (souvent très jeunes) s’approchent avec ces jumeaux pour quémander de l’argent.
A l’origine, cette pratique répondait à un besoin traditionnel, avant de devenir au fil des ans, une véritable source de revenus pour beaucoup de femmes (pour la plupart, venues du village). Accompagnées de leurs enfants, elles passent toute la journée aux abords des artères. Chose qui n’est pas toujours sans conséquences. Même si elles y trouvent leur compte, elles et leurs progénitures (jumeaux ou pas) sont exposés à des risques d’accidents de voiture, voire des agressions physiques, entre autres.
UNE PLACE FIXE ET RECONNUE- Aïcha est une résidente de Kouralé (Commune rurale de Kalabancoro). à l’image donc de ces femmes mères de jumeaux auxquelles nous faisions allusion plus haut, elle sillonne les rues, accompagnée des jumeaux à longueur de journée, le long des grandes artères de la ville de Bamako. Ce jour-là, elle a rallié le quartier Garantiguibougou 30 mètres, en Commune V du District de Bamako. Là, la mère des jumeaux dispose d’une place fixe et reconnue par toutes celles qui pratiquent ce qui est devenu un métier pour ces mères de jumeaux ou jumelles.
Aux environs de 10 heures, comme il est de coutume, l’endroit grouillait de véhicules de toutes marques et de tous types. Tenant la main des enfants, Aïcha se démenait dans une atmosphère surchauffée par le vrombissement des moteurs et le bruit des klaxons, le tout dans un nuage de fumée qui s’échappe des tuyaux de ces véhicules, dont des mastodontes.
Malgré cette atmosphère invivable, la mère de jumeaux ne recule pas face à un obstacle. Les feux tricolores venaient de passer au rouge, obligeant les conducteurs d’engins à s’arrêter. Dans la foulée, tenant toujours les mains de ses jumeaux, Aïcha se faufila dans la file de véhicules pour venir s’arrêter devant une grosse cylindrée, aux vitres teintées. Elle voyait à peine le conducteur de cette voiture dont l’apparence ne trompait pas.
Son propriétaire est une personne qui visiblement, a les moyens, comme on le dit. La mère des jumeaux tapa sur la vitre côté chauffeur pour se faire remarquer par le conducteur.
Ses efforts paieront, car le conducteur l’a bien remarquée, et lui a même remis un billet de 5.000 Fcfa, en plus d’un sachet en plastique de couleur bleue. Puis, le feu passa au vert, et le chauffeur accéléra pour repartir en trombe. Les 5.000 Fcfa dans une main, le sachet bleu et son contenu dans l’autre, très joyeuse Aïcha contenait difficilement son émotion. Elle monologuait en faisant des bénédictions à ce bienfaiteur qui semble lui avoir été envoyé par Dieu, le Tout-Puissant. La dame ne résista pas à ouvrir le sachet bleu dont le contenu ressemblait à quelque chose de mou.
Sur place, la dame avait même fait des envieux dans le groupe de mendiants qui se trouvaient dans les alentours. Curieux, certains cherchaient même à toucher le sachet pour connaître ce qui s’y trouvait.
D’autres croyaient plutôt que le contenu devrait être, soit du poisson ou de la viande fraiche en grande quantité. La journée était déjà bonne pour Aïcha et ses enfants. Sans perdre de temps, elle retourna à la maison avec ses mômes, le cœur totalement rempli de joie. Une fois chez elle, Aïcha qui croyait qu’elle avait de la viande, commença à réunir les conditions pour la cuisson.
Et lorsqu’elle déballa le sachet, elle a été désagréablement surprise : le sachet contenait un serpent. Totalement paniquée, elle cria à gorge déployée pour alerter les voisins de la macabre découverte qu’elle venait de faire dans le sachet qu’un individu lui a remis au bord de la route. Dans le feu de l’action, les voisins envahirent le domicile de la jeune dame, alors que le reptile s’était échappé.
L’urgence étant désormais de neutraliser le reptile. Comme toujours, une folle rumeur s’est répandue, faisant état que la mendiante avait été mordue par le serpent sans en apporter la preuve. En tout cas, la rumeur persista et on raconte que des dames avaient juré de ne plus mendier sur le trottoir.
Mahawa DembéLé
Rédaction Lessor
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