Ces officiers de police ont à leur disposition une brigade de recherches (BR) composée d'éléments très aguerris qui ne donnent pas de répit aux malfrats qui pullulent dans leur secteur et ses environs. Ces limiers viennent tout récemment de mettre fin aux agissements de deux malfrats qui perturbaient la tranquillité des citoyens dans certains quartiers de la Commune VI du District de Bamako. Il s’agit de F. S. (22 ans) et A. K. (23 ans). Selon les policiers qui ont traité leurs dossiers, ce duo qui n’avait d’yeux que pour les tricycles est impliqué dans une série de vols de ces engins à trois roues que la cité des Trois caïmans a connu ces derniers temps.
à l’image de la plupart des bandits de leur acabit, eux aussi avaient une technique de vol aussi simple qu’efficace. Ainsi, selon nos sources, leur mode opératoire reposait particulièrement sur la ruse. Une fois qu’ils ont leur future victime sous la main, ils tentent de la distraire en engageant avec cette dernière un débat souvent long et inutile. Et dès qu’ils parviennent à dévier son attention, l’un des malfrats disparaît avec l’engin. Ainsi, ils ont fait de nombreuses victimes à travers les endroits où ils sévissent.
Précision. Dans leurs habitudes, les deux individus se présentaient généralement aux propriétaires d’engins à trois roues pour leur proposer leur aide pour décharger les marchandises et autres colis embarqués. Dans le cas présent, comme par malheur, c’est la victime elle-même qui avait sollicité leurs services pour une livraison. Ils se sont mis d’accord, et ont pris la route avec la marchandise à livrer. En cours de route, l’un des bandits (A. K.) demandera au propriétaire de freiner. Selon nos sources qui expliquent le vol sans plus de précision, il inventa un faux problème obligeant le conducteur à s’arrêter pour qu’il vérifie quelque chose dans la cargaison. Ne se doutant de rien le propriétaire freina net et laissa le guidon de son tricycle entre les mains de F. S. Pendant que son complice et la victime s’activaient à situer le problème, le voleur démarra en trombe. Dans la foulée, son complice le rejoint en courant. Il parvint à prendre place dans l’engin. Puis, les deux disparurent sous les yeux impuissants du propriétaire de Katakatani. Celui- ci mit tout son espoir entre les mains des éléments du principal Modibo K. Diarra.
Une fois saisis, les éléments de la B.R ont activé leur réseau de renseignement. C’est ainsi que leur « pion » est entré dans la danse. Il lui a fallu seulement quelques jours pour réunir le maximum d’informations au profit de sa base. Les informations fournies par l’informateur concernant les deux individus ci-dessus cités ne souffraient d’aucun doute. Dans la foulée, ils furent localisés à Yirimadio et à Sabalibougou Courani. Les limiers de la B.R ont attendu le moment propice pour les coincer et les interpeller sans grande difficulté. à la suite de la perquisition domiciliaire, une moto tricycle a été saisie. Les deux voleurs ont été conduits dans les locaux des policiers et auditionnés. Entre temps, leurs dossiers furent diligentés et ils ont été placés sous mandat de dépôt. Les enquêtent se poursuivent pour déceler d’éventuelles ramifications.
Tamba CAMARA
Les éléments de la brigade mobile d’intervention (BMI) des services douaniers viennent une fois de plus prouver qu’ils veillent au grain et qu’ils sont prêts à lutter efficacement contre la fraude les trafics illicites et la criminalité transfrontalière..
Les accidents de travail sont monnaies courantes. Comme pour dire que chaque métier à ses risques. Cependant, il suffit de prendre le minimum de précaution pour être à l’abri d’un accident mortel..
Nous les désignerons par leurs initiales pour des raisons bien compréhensibles. Il s'agit de M.K (17 ans), B.W (18 ans), B.T (28 ans), M.T (48 ans), Mo.K (17 ans) et Mo.T (16 ans)..
«L’apparence est trompeuse», dit une maxime connue de tous. Autrement dit, on ne doit jamais se laisser convaincre par ce qu’on aperçoit à l’extérieur d’un individu. Et pour cause, il est possible que la personne garde des tonnes de mauvaises choses à l’intérieur d’elle même..
Les policiers les plus avertis vous diront que « l’occasion fait le larron ». Eux (les limiers) qui ont pour mission de protéger les personnes et leurs biens dans la cité savent de quoi ils parlent. Pour la simple raison que chaque jour que Dieu fait, les malfrats prouvent l’évidence de cet.
De par leur nature, certains individus ne se plaisent que lorsqu’ils constatent que leurs semblables traversent des moments de difficultés, quoi que éphémères..