
Le tourisme à Tombouctou était considéré comme l’activité la plus
dominante et la plus lucrative. En effet, les sites touristiques y sont
nombreux et la visite s’effectue en différents circuits. Entre autres :
Le circuit des écoles coraniques, celui des mosquées, celui des saints,
les maisons des explorateurs, les musées et les monuments… Les auteurs
du présent ouvrage ont mis l’accent sur celui de l’ancre. Ce dernier
regroupe les bibliothèques privées de manuscrits.
Ce circuit a
l’avantage de donner non seulement voie au tourisme de recherche
c'est-à -dire le contenu des manuscrits mais aussi d’offrir un tourisme
artisanal sur le contenant car les manuscrits en tant que tels étaient
des objets artisanaux. Il y a d’abord l’écriture - la calligraphie - qui
est un art avec notamment l’utilisation d’encre de couleur, de poudre
d’or, de safran…
Les couvertures et les têtes de chapitres sont
ornées pour rendre la lecture agréable. Pour les supports des manuscrits
intervenaient les menuisiers traditionnels qui créaient des objets
spéciaux permettant une bonne conservation de ces manuscrits.
Ce
circuit permet donc de combiner le travail intellectuel et le travail
manuel afin de montrer l’expertise des Tombouctiens de cette époque.
Selon le Dr Abdel Kader Mamma Haïdara, avant l’an 2000, il n’existait
aucune bibliothèque privée à Tombouctou. Les manuscrits anciens étaient
gardés dans les familles qui les détenaient. Seul l’Institut Ahmed Baba,
une structure de l’État, en avait. De nos jours, Tombouctou compte 25
bibliothèques privées de manuscrits anciens. Entre autres bibliothèques,
on peut citer : celui de Mama Haïdara, Zawiya Al Kounty, Al Imam Al
Akhib, Sidi Boumo, Moulaye Ahmed baber.
À Saraïkaïna, il y a
des bibliothèques comme celles de Sidi Zeïyam, de Hassey Boubakar et de
Moumine Sanogo. À Badjindé, il y eut celles d’Al Moustapha Konaté et de
Mahamane Abou Idjé. Les bibliothèques de Moulaye Bahaha de Djingaryber,
Infa Yattara de Hama Bangou, et Mohamad Fondo Goumo de Abaradjou,
Aboubacar Ben Saïd de Bellafarandji, Mashoud Ben Aboubacar de
Djingareyber, Sidi El Miki de Badjindé…
Enfin, Sane Chirfi Alpha a
expliqué le besoin de conservation des chants et danses des différentes
communautés de Tombouctou dans cet ouvrage. Le chef de cabinet du
ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du
Tourisme, Yamoussa Fané, a indiqué que ce livre est un puits
intarissable de connaissances, une source permanente de savoir.
Pour
lui, ce véritable guide permettra à ses lecteurs de voyager dans le
temps, de découvrir les merveilles de la Ville des 333 Saints, ses sites
et monuments emblématiques, son patrimoine culturel immatériel comme
les chants, danses et rites, en voie de disparition et son patrimoine
documentaire dont les nombreux manuscrits écrits par des érudits.
Youssouf DOUMBIA
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