
Le 7 avril 2022 restera longtemps gravé dans les annales de
la Commune urbaine de Mopti. Et pour cause, cette date marque le
lancement du projet «Initiative Mopti région résiliente sans
Sida, je m’engage».
L’évènement s’est déroulé sur le terrain scolaire
Gangal, sous la présidence du secrétaire général du ministère de la Santé et du
Développement social, Aly Diop, en présence du directeur pays du Programme
commun des Nations unies sur le Sida (Onusida), Marc Saba, du secrétaire exécutif
du Haut conseil national de lutte contre le Sida (HCNLS), Pr Moussa Maïga, du
représentant du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et du représentant
résident adjoint du PNUD/Opérations, Komenan Yacin Kouadio.
Financé par le Système des Nations unies et le gouvernement
pour un peu plus de 14,6 milliards de Fcfa pour une durée de 2
ans, l’initiative a été identifiée pour accélérer l’atteinte des objectifs
95-95-95 fixés d’ici 2025 en tenant compte des droits humains et du genre,
conformément aux orientations de la nouvelle stratégie mondiale de lutte contre
le Sida 2021-2026 : «Mettre fin aux inégalités. Mettre fin au Sida».
L’initiative sera mise en œuvre dans les Régions de Mopti,
Bandiagara et Douentza et couvrira les personnes déplacées, les femmes, les
adolescentes, les personnes vivant avec le VIH, entre autres. Les stratégies
d’intervention seront la prévention, la promotion du dépistage du VIH, le
renforcement des structures de prise en charge, la formation du personnel et la
décentralisation des soins en vue d’atteindre les trois (95-95-95).
Le représentant du maire de la Commune urbaine de Mopti,
Badou Maïga, s’est réjoui du choix porté sur sa circonscription. Quant au représentant
de l’Onusida, il a souligné l’écart entre l’estimation de 10.000 personnes
vivant avec le VIH et les 3.065 autres sous traitement antirétroviral (ARV)
dans une région qui compte 177 sites de dépistage, 14 centres de prise en
charge antirétrovirale, 172 sites de prévention de la transmission mère-enfant
(PTME) et 10 associations de personnes vivant avec le VIH, atteste le besoin urgent de mettre en œuvre
des stratégies à haut impact pour accélérer l’atteinte des objectifs, notamment
les trois (95-95-95) fixés pour 2025.
C’est-à-dire que 95% des personnes connaissent leur statut sérologique, que 95%
des personnes séropositives aient accès aux ARV et que 95% des personnes sous
traitement aient une charge virale indétectable.
Selon le Pr Moussa Maïga, les autorités ont toujours élaboré
des stratégies afin de diminuer l’impact négatif du Sida. Il s’agit, entre
autres, de la création du HCNLS, celle de centres de conseil et de dépistage
volontaire, de la gratuité des tests de dépistage et des ARV et la mobilisation
d’énormes ressources financières sur budget d’État.
La lutte contre le fléau
est aussi accompagnée par les
partenaires comme la Banque mondiale, le Fonds mondial, l’USAID, le Système des
Nations unies et l’Union européenne. Tous ces efforts ont abouti à la réduction
progressive du taux de prévalence nationale de 1,3% en 2006 à 1,1% entre 2012 et 2013.
Pour Mopti qui occupe la tête de peloton des régions à faible prévalence,
le taux est passé de 1,4% à 0,7%. Pour lui, des efforts doivent être faits pour
relever le défi des trois (95-95-95) en
mettant l’accent sur le suivi biologique des patients, le soutien des personnes
vivant avec le VIH, la multi sectorialité et le fonctionnement des organes de
lutte contre le Sida.
Aly Diop a rappelé que le Mali à l’instar d’autres pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, n’a pu atteindre les objectifs des trois (90-90-90) fixés pour 2020. Malgré les résultats encourageants enregistrés par la région dans la riposte contre cette pandémie, de nombreux défis requièrent des efforts supplémentaires pour être en phase avec la nouvelle stratégie mondiale de lutte contre le Sida qui vise à réduire les inégalités pour combler les lacunes qui empêchent de progresser vers l’éradication du Sida. Il a salué la grande mobilisation des acteurs et la dynamique partenariale enclenchée entre les agences du Système des Nations unies, les services techniques régionaux et nationaux pour mettre fin aux catastrophes de la pandémie.
Dramane COULIBALY
Amap Mopti
Rédaction Lessor
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