#Mali : 2è édition de «Tabalen» : Promouvoir davantage les droits humains

Une rencontre de deux jours initiée à cet effet s’emploiera à informer, sensibiliser et interpeller sur des questions relatives à ce sujet

Publié jeudi 14 décembre 2023 à 06:57
#Mali : 2è édition de «Tabalen» : Promouvoir davantage les droits humains

Le directeur exécutif du CapDH, Négueting Diarra, les représentants du ministre chargé de la Justice, Mme Gassama Adan Maïga et du Famoc, Fréderic Caboré

 

Les acteurs de défense des droits de l’Homme sont réunis, depuis hier au Centre international de Conférences de Bamako (CICB), pour échanger sur la promotion et le respect des droits humains dans notre pays. C’est à la faveur de la 2è édition de «Tabalen», espace de réflexion, d’alerte et d’interpellation sur les droits humains, qu’organise le Centre d’assistance et de promotion des droits humains (CapDH).


L’ouverture des travaux était présidée par la représentante du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Mme Gassama Adan Maïga, en présence du directeur exécutif du CapDH, Négueting Diarra et du représentant du Fonds d’appui aux moteurs du changement (Famoc), Fréderic Caboré.

Cette rencontre, qui durera trois jours, vise à contribuer à la promotion et au respect des droits humains dans notre pays, à travers l’information, la sensibilisation, l’alerte et l’interpellation sur des questions majeures relatives aux droits de l’Homme.

Le Mali traverse une période fragile marquée par un contexte sécuritaire instable. Cette situation favorise, malheureusement, la recrudescence de la violence et des atteintes aux droits humains auxquelles sont exposées les couches vulnérables, particulièrement les femmes et les enfants. Dans ce contexte difficile, la protection et la promotion des droits de l’Homme demeurent une problématique nationale, au regard du faible niveau de connaissance des citoyens de leurs droits lié en partie au taux d’analphabétisme élevé.

Pour la représentante du ministère en charge de la Justice, les droits de l’Homme sont le fruit d’une longue évolution socioculturelle et historique et puisent leur inspiration dans toutes les cultures, religions et traditions du monde. D’après Mme Gassama Adan Maïga, on retrouve leurs traces aussi bien en Asie, en Amérique, en Europe qu’en Afrique, notamment dans la Charte de Kurukanfuga de 1236. «Cette Charte est un document de référence qui a traité les droits fondamentaux de l’Homme, notamment le droit à la vie et à l’intégrité physique, les droits de l’enfant et les droits de la femme», a-t-elle déclaré.

Les défis en matière de droits humains sont à la fois multiples et complexes parmi lesquels, figurent la vulgarisation des droits de l’Homme et la compréhension des mécanismes de protection des droits humains par les communautés.

Cela s’explique, a indiqué la représentante du département en charge de la Justice, par deux raisons fondamentales, à savoir l’incapacité pour la plupart des communautés de pouvoir lire et de comprendre «nos textes rédigés en français et un déficit de communication pour la vulgarisation des droits humains».

En effet, a-t-elle signalé, les instruments juridiques internationaux, régionaux et nationaux relatifs aux droits de l’Homme demeurent insuffisamment connus par les citoyens. Ce qui constitue, malheureusement, un véritable facteur favorisant des multiples abus et violations des droits de l’Homme, a relevé Mme Gassama Adan Maïga. Elle a ensuite appelé à une grande mobilisation dans le cadre d’une synergie d’action entre tous les acteurs œuvrant pour la promotion des droits humains et la réalisation des campagnes d’éducation aux droits humains. Cela, afin de favoriser l’instauration d’une culture des droits de l’Homme au Mali.

Le directeur exécutif du CapDH s’est dit convaincu que les panels, qui sont prévus au cours de la rencontre, seront couronnés d’échanges riches et fructueux pour l’amélioration des droits humains dans notre pays. «Des recommandations pertinentes sur lesquelles des actions de plaidoyer seront engagées sont attendues», a invité Négueting Diarra, avant de réitérer l’engagement de son organisation à s’impliquer dans la démarche «patriotique» de défense et de promotion  des droits humains au Mali. 

Bembablin DOUMBIA

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