
Les délégués
venus de divers horizons pour prendre part
au Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale
sont à pied d’œuvre pour représenter valablement leurs régions ou les Maliens
établis à l’extérieur. Au sein de cette
commission, les débats étaient focalisés sur la diffusion de fausses nouvelles
sur l’Armée, l’application de la loi relative à la peine de mort, la défense du secret militaire par des
recrues, ainsi que le renforcement des relations entre la Direction de
l’information et des relations publiques
des armées (Dirpa) et les médias.
Aussi,
faut-il noter, les participants ont échangé sur la moralisation du processus de
recrutement, la facilitation des rapports entre les Forces de défense et de
sécurité (FDS) et l’équipement et la professionnalisation de l’Armée. S’y
ajoutent la démilitarisation de toutes les milices, l’application des textes
afférents au port illégal d’armes, de munitions et d’effets militaires.
Dans
le domaine sécuritaire, ils ont évoqué le démantèlement de tous les camps
illégaux se trouvant sur le territoire, la continuation du maillage du
territoire pour une meilleure représentation dans les localités et les
différentes frontières. À maintes reprises,
les représentants des couches socio-professionnelles du pays ont
mis l’accent sur la
déconcentration du recrutement afin d’obtenir
une vraie Armée nationale reflétant la diversité ethnique et le dialogue
avec les porteurs d’armes Iyad Ag Ghali, Hamadou Kouffa et les rebelles au moyen d’un mécanisme doctrinal
basé sur la religion par l’intermédiaire des érudits,
la protection des zones sensibles.
Convaincus
de l’apport de chaque Malien dans l’édification nationale, ils ont retenu
également la contribution volontaire des citoyens à l’effort de guerre et celle
des compagnies téléphoniques. L’un des points saillants des discussions a été
la diversification des partenariats pour renforcer les capacités
opérationnelles des Forces armées maliennes (FAMa). Mais aussi la
dissociation de l’armée de la politique
et l’interdiction de la commercialisation des tenues militaires.
Idem
pour la commission thématique 5
«géopolitique et environnement international», présidée par le Pr Younous
Hamèye Dicko, les échanges ont porté sur
l’élargissement de l’Alliance des états
du Sahel (AES) à d’autres pays, la création d’une monnaie commune des états de
l’AES, la promotion de la labélisation
de la viande malienne, la création d’un technopole qui regroupe tous les
domaines de la technologie. Il ressort des débats la relecture de la carte
diplomatique en fonction de nos intérêts stratégiques, la poursuite et le
renforcement de la coopération militaire avec la Fédération de Russie, la
Chine, le Brésil, l’Inde, la Corée du Nord, l’Iran, la Türkiye et l’Afrique du
Sud.
L’on
retient aussi le secteur des ressources
minières, l’or, le pétrole, le gaz et le
lithium ainsi que celui de l’agriculture avec à la clé le coton et le blé.
C’est pourquoi, cette commission propose de conforter la position
internationale du Mali sur les filières stratégiques (coton, or, bétail) par
une politique d’investissements massifs. Dans cette phase de recueil, les
suggestions ont trait à la mise en place d’un conseil consultatif composé
d’anciens ambassadeurs et de personnes ressources qui feront des propositions
concrètes pour des choix stratégiques, la négociation avec les extrémistes religieux tout en préservant la forme
républicaine de l’état. De même, les
réflexions ont concerné la médecine traditionnelle, la culture et
l’enseignement religieux.
La
vice-présidente de cette commission a affirmé que les participants sont
préoccupés par le rôle que pourra jouer
désormais notre diplomatie sur l’échiquier international. Oumou Sall Seck a
indiqué que tous nos conflits ont été internationalisés puisqu’il y a beaucoup
de mains extérieures. L’intérêt, «c’est de pouvoir utiliser tout ce
que nous avons comme ressources naturelles
pour influencer le commerce international et peser dans la balance des finances», a-t-elle
souligné, ajoutant que ce n’est pas
notre pays qui décide du prix de l’or, du coton au niveau international.
Selon
elle, en transformant ces ressources sur place, cela donnera plus de valeur en
créant des emplois. Pour elle, l’amélioration de l’assiette économique sera de
mise. Mme la vice-présidente a souhaité qu’aucun Malien ne soit embobiné dans
le terrorisme et le banditisme. Le délégué de l’Union nationale des
travailleurs du Mali (UNTM) a invité à l’unité autour du pays. Hamadoum
Bah de dire que c’est important d’outiller les FAMa pour prévenir
tout conflit et toutes formes d’agressions. De son côté, le président du Haut conseil des Maliens du Togo a soutenu
que se parler entre nous est un grand pas pour retrouver la paix, la stabilité
et la quiétude. Issouf Coulibaly a estimé que des agents de sécurité des postes
frontaliers sont intéressés plutôt par le téléphone et l’argent.
Namory KOUYATE
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