
Les initiatrices
ont voulu inscrire l’évènement dans la mouvance de la Journée internationale de
la femme, célébrée le 8 mars. Cette manifestation aura lieu à partir du 31 juillet à Bamako. Objectifs :
contribuer à la promotion des productions cinématographiques maliennes et
mettre en lumière les créations des femmes dans le 7è art, a annoncé Mme
Moulidy Diarra, actrice de cinéma bien connue.
L’Association des femmes de l’image du Mali (Afima) et la Fédération
nationale des professionnels du cinéma et de l’audiovisuel du Mali (Fenacam) sont
les principaux soutiens de ce Festival. La directrice compte s’appuyer sur ces
deux structures pour mener à bien ce projet. Le Fiffem entend développer des
rapports très étroits avec des partenaires stratégiques comme le Centre
national de la cinématographie du Mali (CNCM), le Fonds d’appui à l’industrie
cinématographique (FAIC) et la représentation de l’Unesco au Mali.
Le Mali fait partie des pionniers du cinéma africain. En témoigne la
participation des films maliens aux premières éditions du Festival panafricain
du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) au Burkina et aux
Journées cinématographiques de Carthage en Tunisie. Parmi les motivations
énoncées par Mme Moulidy Diarra, il y a d’abord le fait que malgré une grosse
production cinématographique et une grande présence des femmes dans cette
industrie, il n’y a pas de festival du 7è art digne de ce nom dans notre pays.
Mieux, tous les autres pays voisins ont leur festival de films de femmes.
Pourquoi ne pas en faire dans notre pays, s’est-elle interrogée ?
La doyenne du
cinéma malien, Mme Fanta Niacoro, a estimé que ces jeunes dames qui ont eu
l’initiative de créer ce Festival méritent le soutien et l’encouragement de
tous. Quant à Penda Diakité, représentante du CNCM et de l’Afima, elle a renouvelé
l’engagement de ces structures à accompagner ce festival. Mme Fatouma Sylla, directrice adjointe du Centre national d’information et
de la documentation de la femme (CNDIF), a exprimé ses encouragements au
Festival, à la jeune équipe initiatrice du projet et aux femmes
professionnelles du cinéma.
Le parrain de cette édition initiale est le célèbre réalisateur Souleymane
Cissé. Il a témoigné de sa gratitude aux organisatrices du Festival. Pour lui,
ces dernières ne font que poursuivre le combat que lui a entamé en 1975, depuis
son premier long métrage : «Denmoussou». Il les a encouragées à poursuivre dans
la voie de la promotion des films de femmes et du genre dans cette activité.
Des trophées de reconnaissance ont été décernés à des professionnelles du
cinéma et à des femmes qui aident d’autres femmes à s’en sortir dans le cadre
de l’humanitaire. Les réalisatrices Kadiatou Konaté et Fatoumata Coulibaly dite
FC, les actrices Maïmouna Doumbia dite Kochian, la maquilleuse Penda Diakité,
les productrices Fanta Diakité, Djénéba Diop et Mme Sidibé Nana Kadidia
Toumagnon, ont été honorées. Le Fiffem a aussi récompensé le mérite de
Fatoumata Batouly Niang de l’Association An Biko et d’Aïché Baba Keïta de
l’Office de radio télévision du Mali (ORTM) et présidente de l’Association
Forsat civile pour leurs œuvres humanitaires.
Un court métrage de Fatoumata Coulibaly intitulé : «Portrait de Sira Diop» et d’un autre de Tapa Keïta : «Les larmes de pagnes» ont été ensuite projetés.
Youssouf DOUMBIA
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